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Arrêt des réseaux 2G et 3G : quel calendrier, quels impacts, quelles alternatives ?

16/04/2024
Arrêt des réseaux 2G et 3G : quel calendrier, quels impacts, quelles alternatives ? Patrice Kiroff
Face à l'essor des usages mobiles gourmands en data, tels que le streaming ou l'échange de contenus multimédia, les opérateurs télécoms font évoluer leurs réseaux.
Face à l'essor des usages mobiles gourmands en data, tels que le streaming ou l'échange de contenus multimédia, les opérateurs télécoms font évoluer leurs réseaux. Ainsi, afin d’optimiser la gestion des réseaux et d’assurer une connectivité de qualité les technologies 2G et 3G seront progressivement remplacées dans les années à venir. 
Certains objets connectés et terminaux mobiles sont concernés par cette transition. Des solutions sont disponibles pour conduire sereinement cette évolution. Vous êtes concernés ? Voici le guide. 

Un arrêt progressif des réseaux 2G et 3G 

En France, le calendrier de fermeture des technologies 2G et 3G dépend des opérateurs. 

Chez Orange Business, voici les dates clés à retenir pour l’arrêt de ses réseaux en France métropolitaine : 

  • Arrêt de la 2G : le 31 décembre 2025 
  • Arrêt de la 3G : le 31 décembre 2028

En Europe, le Groupe Orange a lancé en ce début d’année 2024 sa première phase de décommissionnement de ses réseaux en commençant par le réseau 3G en Slovaquie. 

Une première pour le Groupe qui s’inscrit dans le cadre du programme d’arrêt 2G/3G et qui concerne tous les pays d’Orange en Europe. Dans les pays européens (hors France), la 3G sera arrêtée d’ici 2025, puis la 2G d’ici 2030, selon des calendriers et des stratégies spécifiques à chaque filiale opérateur du Groupe Orange. 

Concernant les autres opérateurs Français : 

  • Les réseaux 2G de SFR et de Bouygues Telecom fermeront définitivement fin 2026.
  • Les réseaux 3G, plus utilisés que la 2G, fermeront fin 2028 pour SFR et fin 2029 pour Bouygues Telecom.

Dans d’autres pays, cette fermeture est déjà effective comme aux États-Unis et dans certains pays d’Asie, le Japon et la Corée du Sud. De nombreux opérateurs européens sont également en train de mener cette transition. 

Autre exemple, proche de nous, à Monaco, Monaco Telecom a annoncé la fermeture de son réseau 2G à la fin de l’année 2024.

Dans le reste du monde, un grand nombre d’opérateurs devraient avoir définitivement fermé leurs réseaux 2G et 3G d’ici 2030. 

L’impact de cet arrêt sur les équipements mobiles et objets connectés

Mobiles ou objets connectés, ce sont les équipements compatibles 2G et 3G qui seront impactés par ces arrêts. En revanche, les offres, majoritairement compatibles avec les technologies 4G et 4G VoLTE (pour les usages voix) ne devraient pas être perturber par ces arrêts.

Les alternatives pour préparer la migration vers la 4G et 5G

Pour les équipements mobiles (téléphone, smartphones, tablettes…) qui se connectent uniquement aux réseaux 2G ou 3G, il est impératif de les remplacer par des équipements compatibles avec les réseaux 4G, 4G VoLTE (lorsqu’il y a des usages voix) ou 5G. 

Il est donc important de vérifier que :

  • Pour les usages voix, le service Voix 4G (appelée aussi VoLTE) est bien activé sur la ligne, même si la majorité des offres voix d’Orange Business proposent la Voix 4G. En cas de doute, contactez votre interlocuteur habituel Orange.
  • Vos téléphones sont compatibles en 4G/Voix 4G (4G VoLTE) ou 5G, même si la plupart des téléphones récemment commercialisés le sont et devraient continuer de fonctionner après l’arrêt des réseaux 2G et 3G.

Notez que depuis août 2022, tous les téléphones qu’Orange Business propose dans son catalogue ont été sélectionnés par nos experts pour leur fiabilité et sont tous compatibles avec la Voix 4G (4G VoLTE).  Ils ne subiront aucune perturbation lors de l’arrêt des réseaux 2G et 3G. 

Si votre flotte d’objets connectés est concernée par la fermeture des réseaux 2G/3G et pour remplacer les équipements qui ne fonctionneront plus, vous pouvez utiliser des équipements compatibles avec d’autres technologies, qu’Orange Business propose. Ainsi pour :

  • Les usages les plus exigeants comme la vidéo ou le téléchargement lourds en données, Orange Business recommande d’utiliser la 4G, la 4G Cat-1 ou la 5G qui permettent de disposer d’un très bon débit et d’une connectivité en quasi-temps réel. 
  • Les entreprises devront aussi utiliser la 4G VoLTE si leurs services connectés nécessitent de la voix.
  • La plupart des services IoT n’utilisant que de la data ou du SMS fonctionneront très bien sur le LTE-M (Long Term Evolution for Machines). Le LTE-M est une sous-technologie de la 4G conçue spécifiquement pour l’IoT, et disposant de fonctionnalités de mise en veille des objets qui en améliorent l’autonomie.
  • La technologie LoRaWAN© sera parfaite pour les objets connectés non reliés au réseau électrique, envoyant peu de données et nécessitant une autonomie de plus de 5 ans.

En savoir plus en lisant cet article https://www.orange-business.com/fr/blogs/arret-2g3g-alternatives-pour-linternet-objets-iot

Bien que ce remplacement engendre des coûts, les avantages qui en découlent sont indéniables. La 4G est déjà en mesure de prendre le relai en termes de couverture (+ de 99% de la population couverte, selon l’ARCEP). Et en renfort sur les zones fortement sollicitées, la 5G continue sa progression à un bon rythme, avec désormais plus de la moitié de la population en France métropolitaine couverte en 5G Orange. 

Orange fait le choix de se recentrer vers des technologies de long terme, plus performantes, encore plus sécurisées et prêtes à supporter les usages grandissants d’aujourd’hui comme de demain, technologies dont vous allez bénéficier.

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Sûreté-sécurité et performance opérationnelle : une synergie gagnante

15/04/2024
Sûreté-sécurité et performance opérationnelle : une synergie gagnante Karim Doghmi
La sécurité est souvent perçue comme un coût par les entreprises mais rarement comme un vecteur de performance. L’apport des nouvelles technologies et notamment de l’IA ouvre pourtant des perspectives en la matière.
L’apport du numérique dans l’amélioration des processus de production et dans la mise en œuvre de pratiques opérationnelles plus efficaces ne fait plus débat. Dans le domaine de la sûreté et de la sécurité, à savoir la protection contre les actes de malveillance volontaires et contre les situations accidentelles, le lien entre digitalisation et performance pour l’entreprise semble moins évident. Il est pourtant réel. Décryptages.

La sécurité concourt à la résilience

Tout d’abord – et c’est le point le plus évident – le déploiement de capteurs (caméras, détecteurs, etc.) et l’automatisation du traitement des informations, protègent les entreprises face à des risques nombreux et multiformes, allant des inondations jusqu’aux attaques contre les biens et les personnes. Les systèmes de sûreté-sécurité, toujours plus « intelligents », garantissent la poursuite d’activité malgré les menaces et contribuent, de fait, à la performance de l’entreprise.

Une sécurité proactive grâce au numérique

Cependant, l’apport du digital dans la sécurité ne se limite pas à multiplier « les yeux et les oreilles électroniques » sur les points sensibles. À l’accumulation, il faut privilégier l’efficacité et s’appuyer sur la « vraie » puissance du digital : sa faculté à percevoir et analyser les événements à risques. Prenons l’exemple de la vidéoprotection. L’analyse des images captées par les caméras grâce à des scénarios permettent, par exemple, de détecter automatiquement une tentative d’intrusion. L’agent de sécurité est averti en direct en lui affichant et peut alors rapidement agir en conséquence (mesure conservatoire, alerte, voire intervention directe).

L’apport de l’IA

L’Intelligence Artificielle permet d’aller plus loin en hiérarchisant les situations selon la gravité de la menace, tout en limitant les faux positifs (faux incidents) et les faux négatifs (événements non détectés). La performance des agents s’en trouve renforcée. Les solutions de vidéoprotection ne se limitent donc plus à l’enregistrement des événements pour établir un constat a posteriori et aider les enquêteurs : elles permettent désormais d’anticiper et d’alerter en amont.

Interopérabilité et mutualisation : le parti pris d’Orange Business

Chez Orange Business, nous plaçons l’efficacité opérationnelle au cœur de nos schémas d’intégration de solutions de sûreté-sécurité en les appréhendant de manière holistique, notamment grâce à l’interopérabilité des systèmes.
Exemple concret : nous sommes à même de relier les équipements de Smart Building aux systèmes de sûreté-sécurité en mutualisant les réseaux et les éléments physiques. Ainsi, un capteur d’ouverture de fenêtre ou d’éclairage peut servir de dispositif d’alerte anti-intrusion. Donner plusieurs fonctions à un même équipement permet de générer des économies et d’améliorer l’efficacité opérationnelle.
Cette approche se décline à travers nombre de nos services. La solution Team Connect, par exemple, ajoute des fonctionnalités de talkie-walkie aux smartphones des collaborateurs avec possibilité d’échanges de documents, de vidéos. La solution Pack ID rassemble quant à elle, sur une seule application mobile, des fonctions de contrôle d’accès, d’ouverture de portes ou de casiers, d’utilisation d’imprimante, etc. À la clé, un gain d’efficacité pour l’entreprise et les usagers et une réduction des coûts : plus de badges physiques à produire ni à distribuer !

La sûreté, source de gains pour l’entreprise

L’intégration d’un système de sûreté-sécurité et sa maintenance s’accompagnent systématiquement d’un travail d’évaluation des bénéfices apportés par ce système. Nous accompagnons ainsi nos clients dans la mise en œuvre de dispositifs de suivi des événements et de l’efficacité opérationnelle de la sécurité : enregistrement systématique de tous les phénomènes (vols ou dégradations), calcul financier des préjudices subis, contrôle de l’absence de récurrence des phénomènes après la mise en place de contre-mesures, calcul de la valeur des préjudices évités, etc. Ce travail au long cours s’appuie sur l’analyse de la data et fait apparaître, en règle générale, un ROI compris entre 2 et 3.

Plus sûr et plus vert

De la conception des appareils à leur exploitation, les dispositifs de sécurité répondent désormais aux impératifs de réduction de leur empreinte environnementale. Par exemple, dans le domaine de la vidéoprotection, la migration de l’analogique vers des équipements IP de nouvelle génération permet de diviser par cinq les consommations électriques. En tenant compte des coûts de maintenance plus élevés des équipements anciens, on estime qu’un nouveau dispositif est amorti en moins de quatre ans.

 

 

Claude Foullon

Avec plus de 15 ans d'expérience dans la sécurité, ses compétences techniques, fonctionnelles et organisationnelles solides lui ont permis de maîtriser différentes approches sécuritaires. Responsable des solutions "safety & security" d'Orange Business, axée sur l'intégration de solutions d'Hypervision pour renforcer la résilience des entreprises, sa vision stratégique et son expertise font de lui un acteur clé dans le domaine de la sécurité d'entreprise.

 

 

Préparer son infrastructure réseau à la déferlante de l’IA générative

28/03/2024
Préparer son infrastructure réseau à la déferlante de l’IA générative Patrice Kiroff
Comment anticiper l’explosion des débits annoncée avec l’utilisation exponentielle de l’intelligence artificielle ?
Les analystes sont formels : d’ici 2030, deux tiers du trafic réseau mondial viendra de l’utilisation de l’intelligence artificielle, notamment en entreprise. La ruée vers l’IA générative est entamée, et rien ne pourra l’arrêter. La seule voie possible pour les responsables d’infrastructure réseau : encadrer l’adoption de l’IA dans l’entreprise.

4 incontournables pour préparer votre entreprise à l’entrée de l’IA générative

Nul ne peut prétendre détenir la boule de cristal qui permettra de mesurer de façon certaine les impacts de l’adoption de l’IA générative sur les infrastructures réseau. Pour autant, tout expert réseau veillera à ce que l’IA, tout comme la transformation digitale, s’appuie sur des réseaux disponibles, performants, sécurisés et flexibles.

Ce sont ces quatre caractéristiques que nous identifions et analysons comme signaux faibles pour préparer au mieux les entreprises que nous accompagnons dans l’adoption de l’IA et IA générative. Suivez le guide.

La disponibilité de l’infrastructure réseau

L’adoption probablement et incessamment massive de l’IA va transformer les métiers et les usages des salariés, et la probable dépendance à l’IA confirmera l’importance de la disponibilité du réseau. Toute dégradation dans la transmission des paquets de données peut notablement altérer l’efficacité des utilisateurs.

Prenons l’exemple d’une équipe dont certains membres sont en télétravail et d’autres au bureau, en train de modifier ensemble un document partagé dans le cloud avec l’aide de l’IA générative. La disponibilité du réseau fortement sollicité est critique pour éviter qu’un brownout (ralentissements et micro-coupures) ne corrompe l’intégrité du travail d’équipe.

Parce que ces interruptions sont moins facilement identifiables, il convient de suivre minutieusement les infrastructures réseau par du monitoring pour identifier et corriger immédiatement les risques de dégradation du débit. Ceci abaisse le risque de panne et réduit le délai de réparation.

En outre, pour assurer la disponibilité de l’infrastructure réseau même en cas de coupure nette, il faut la rendre redondante, soit sécuriser tous les types de connexion.

Nous recommandons ainsi de doubler les circuits, les connexions aux fournisseurs de cloud, les composants des équipements, de distribuer les équipements sur différents datacenters et de multiplier les types de boucle locale (par exemple la fibre avec le réseau mobile et/ou satellite).

Si l’infrastructure réseau forme une chaine, de l’accès réseau du site (la boucle locale), à la connexion aux fournisseurs de données et d’application (dans le cloud bien souvent) en passant par le backbone, il faut en doubler tous les maillons, sans exception, pour assurer un back-up en cas de panne.

La performance de l’infrastructure réseau

La disponibilité est critique, nous l’avons vu. La performance du réseau n’en est pas moins clé. Le débit du réseau et la faible latence sont les deux conditions à réunir pour une bonne expérience de l’utilisation de l’IA générative. Le débit désigne le volume de trafic de données et la latence correspond au délai de transit de ces données.

Or, on s’attend à ce que les débits réseau augmentent de 25% par an, car l’IA est très gourmande en données et permet de multiplier les contenus pour les personnaliser à la demande des utilisateurs. Pour garantir la fluidité de ces futurs volumes de zettabytes, hiérarchiser les débits, mieux vaut surdimensionner son réseau pour absorber la charge accrue.

Orange Business prévoit ces réseaux dits non bloquants dans son architecture pour garantir les performances même en cas de crise. En effet, l’opérateur de l’entreprise doit pouvoir décupler les accès backbone et planifier la capacité réseau. Orange Business par exemple utilise un jumeau numérique du réseau pour contrôler et anticiper tout souci de débit.

En parallèle, l’entreprise doit s’assurer la plus faible latence possible. Or le traitement des données se fait en temps-réel et généralement dans le cloud. Il vaut donc mieux choisir un opérateur directement connecté aux applications Cloud et qui a dédié un slice réseau au trafic de l’entreprise pour en protéger le trafic.

La flexibilité de l’infrastructure réseau

Il sera bien difficile pour les entreprises de définir très précisément, en amont, leur stratégie de données autour de l’IA générative. En effet, la nature des données, leur niveau de confidentialité, leur volume, leur usage en temps réel ou différé, sont autant de critères qui conditionnent la stratégie de leur stockage et de leur traitement.

Sachant que le stockage et le traitement des données peuvent être distribués tant sur les sites distants que dans le cloud ou sur les datacenters, et que la vitesse de maturité sera différente d’une entreprise à l’autre, nous sommes certains d’une chose : l’infrastructure réseau devra palier l’incertitude face au développement des entreprises.

Pour avancer sereinement à leur rythme, les entreprises chercheront à s’appuyer sur une infrastructure réseau flexible, qui applique des principes sur le modèle du cloud computing : automatisation, enrichissement continu, services à la demande sans durée minimale d’engagement, mais sans frais de sortie de données (egress cost).

C’est le but d’Evolution Platform : l’entreprise construit une connexion au cloud en quelques minutes, fait évoluer son débit instantanément et la résilie après quelques heures d’utilisation. Ce modèle radicalement nouveau pour gérer son infrastructure réseau permet aux entreprises de défier sans risque les incertitudes liées aux futurs usages.

La sécurité et la souveraineté de l’infrastructure réseau

Le dernier critère, et non des moindres pour toute entreprise soucieuse d’encadrer l’adoption de l’IA générative, concerne la protection et la souveraineté des données. Les données, avec la généralisation de l’IA, font désormais partie du capital immatériel de l’entreprise. Il s’agit de les protéger qu’elles soient au repos ou en transit.

Il est recommandé, d’une part, de privatiser les données nécessaires pour entrainer les modèles d’intelligence artificielle, pour éviter les fuites. D’autre part, les entreprises sont tenues de respecter les réglementations et lois toujours plus nombreuses autour de la sécurité des données, comme le RGPD, pour n’en citer qu’une.

Voilà encore pourquoi une infrastructure réseau redondante est cruciale : un slice dédié est invisible de l’Internet, donc prévient les risques de fuite, quand les solutions DDoS protègent contre les attaques par déni de service. Par ailleurs, les solutions intégrées nativement au réseau comme le Security Service Edge sont indispensables pour protéger les données dans le cloud.

Il serait naïf de penser que nous pouvons empêcher un collaborateur ou une collaboratrice de céder à la tentation d’une requête facilitante sur ChatGPT. Il sera plus facile et sûr de choisir une infrastructure réseau sécurisée et résiliente, d’assurer la confidentialité des données tout au long de son voyage et de se conformer aux réglementations !

A-t-on vraiment une chance d’adapter son infrastructure réseau à temps ?

Effectivement la tâche est d’envergure, elle demande méthode et minutie. D’experts réseaux à experts réseaux notre message reste optimiste même si l’humilité et la prudence restent de rigueur. Humilité car nous ne prétendons pas prédire l’avenir, mais optimisme car l’histoire des révolutions technologiques témoigne de notre remarquable capacité d’adaptation.

Rappelez-vous l’irruption de la voix sur IP au début des années 2000. Pour répondre au besoin de réseau maillé et de qualité de service, est né le MPLS. L’essor fulgurant du Cloud à la fin de la précédente décennie a entraîné une augmentation du trafic sortant vers Internet : ainsi naquirent les réseaux hybrides, puis le SD-WAN.

La crise sanitaire de notre décennie a prodigieusement accéléré le développement du travail hybride et par voie de conséquence mis en exergue les questions de sécurité des postes de travail : ainsi, SASE a fait une entrée spectaculaire sur le marché cyber.

L’adoption de l’IA générative ne fera probablement pas exception. Elle va entrainer de nouveaux usages, révéler des besoins que nous avons analysés plus haut pour plus de disponibilité, de flexibilité, de performance et de sécurité, et générer la création de nouveaux services. Orange Business s’est déjà attelé à cet objectif depuis quelques années

L’industrie manque encore de recul pour décrire avec certitude la magnitude des transformations qu’engendrera l’IA générative, mais nous portons la conviction que l’infrastructure réseau détient la clé d’un projet réussi. C’est pourquoi nous sommes si enthousiastes depuis la sortie d’Evolution Platform.

Notre conseil aux experts réseau est donc simple : pour préparer au mieux son entreprise, commencer par un réseau disponible, performant, flexible, sécurisé et souverain. En creux, Keep calm & adapt !

Vous pouvez aussi rejoindre notre communauté et nous contacter pour poursuivre cette discussion.

 

Véronique Adam Cacheux

Directrice marketing des solutions Voix, Téléphonie et collaboration, je m’attache à accompagner les entreprises dans leur transformation numérique en toute sécurité.

 

Thomas Sourdon

Après 15 ans dans le domaine des infrastructures réseaux et communications unifiées, en tant qu’expert technique et architecte, j’ai rejoint Orange Consulting en 2013. Mon activité peut se résumer en 3 points :
1. Conseiller les entreprises dans l’évolution de leurs infrastructures réseaux et communications unifiées
2. Développer l’offre de service de conseil du cabinet
3. Manager les consultants et les accompagner dans leurs missions
Je suis passionné par les évolutions techniques des infrastructures réseaux (virtualisation, internet des objets) et des solutions de communications unifiées, et j’apprécie avant tout le contact client et le travail en équipe

 
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Inspirer, connecter et transformer à l’ère de l’IA

26/03/2024
Inspirer, connecter et transformer à l’ère de l’IA Ilias Fihri Fassi
Lors de la dernière édition de l'Orange Business Summit, qui s'est déroulée le 19 mars à Paris, les dirigeants, experts et partenaires d’Orange Business ont rencontré plus de 500 clients.
Retour sur les messages clés de cette journée rythmée qui a alterné présentations, tables rondes et interviews.

Lors de la dernière édition de l'Orange Business Summit, qui s'est déroulée le 19 mars à Paris, les dirigeants, experts et partenaires d’Orange Business ont rencontré plus de 500 clients, entreprises et administrations publiques pour échanger sur les fulgurantes avancées de l'intelligence artificielle (IA) et les défis qu’elles lancent aux entreprises.

Retour sur les messages clés de cette journée rythmée qui a alterné présentations, tables rondes et interviews.

« Ensemble, connectons nos succès » 

Le ton est donné par le discours inaugural d’Aliette Mousnier-Lompré, CEO d’Orange Business :



«
Aujourd’hui ce qui change avec l’IA générative, c’est sa visibilité, et son immense potentiel de développement avec un nombre incalculable de cas d’usage dans tous les secteurs. Ainsi que tous ces enjeux économiques, sociaux, réglementaires, climatiques, éthiques qui en découlent ».

Aliette Mousnier-Lompré, CEO Orange Business

Dans le monde de l’entreprise d'aujourd'hui, l'intelligence artificielle (IA) est au cœur des préoccupations, dans tous les secteurs et Orange Business dispose d’une perspective unique sur son évolution et les défis que cette technologie présente.
 
5500 experts dans le domaine de la data, de l’IA et du cloud conduisent une mission qui va au-delà de la simple mode et des tendances éphémères : proposer à l’ensemble de leurs clients « des solutions d'IA générative de bout en bout, de confiance, tout de suite ».


Cet engagement repose sur trois piliers fondamentaux – Connectivité, Cloud, Cybersécurité – afin de permettre aux entreprises de s’emparer des innombrables opportunités offertes par l’IA « pour améliorer leur expérience client, pour gagner en créativité, pour gagner en productivité et pour aller imaginer tous les services de demain ».

Chez Orange Business et Orange de nombreux cas d’usage de l’IA générative sont actuellement en phase de test, basés notamment sur la solution Microsoft 365 Copilot, parmi lesquels :

  • L’assistance aux agents dans les services clients B2B et l’aide au codage avec Dinootoo, un agent conversationnel conçu pour Orange sur la base d’Azure Open AI 
  • La production de documentation techniques ou commerciaux pour les clients 
  • La traduction instantanée de l’audio dans les réunions sur Teams plébiscitée par les managers d’équipes où le français et l’anglais sont utilisés.


Ces solutions d'IA révolutionnent profondément les pratiques opérationnelles des entreprises, et nécessitent donc un accompagnement. Dans ce contexte, la formation reste essentielle. 

La formation pour accompagner la transformation liée à l'intelligence artificielle

Orange Business accompagne progressivement la formation et la reconversion professionnelle de 5000 collaborateurs vers les métiers du digital, de la data et de l’IA d’ici 2025.
Mais Aliette Mousnier-Lompré a saisi l’opportunité d’annoncer une autre nouveauté très attendue : l’ouverture de ses programmes de formation en data et IA aux partenaires et clients avec différents niveaux. 



«
On peut former des experts de très haut niveau, des consultants en IA générative et on peut aussi faire des sessions d’acculturation de quelques heures pour des comités de direction ou pour des équipes opérationnelles ».

Aliette Mousnier-Lompré, CEO Orange Business

Orange Business garde également en vue son engagement Net Zéro Carbone en 2040 :« On sait que l’IA peut être très gourmande en énergie et donc en impact carbone. Il s’agit de choisir le bon modèle, de ne pas ré-entraîner les modèles quand on a déjà ce qui peut nous permettre de faire ce qu’on a à faire. Nous avons un énorme enjeu collectif par rapport à ça. »

Construire une IA générative de confiance

Orange Business se positionne comme un véritable incubateur de solutions et de talents pour ses clients développant tous les services et les solutions en écosystème avec un large réseau de partenaires français, européens et internationaux.

Igor Carron, co-fondateur de la startup française LightOn et Aliette Mousnier Lompré CEO Orange Business



«
Je suis ravie d’annoncer que nous lançons aujourd’hui notre gamme d’offres d’intelligence artificielle générative clé en main qui s’appuie sur notre infrastructure cloud de confiance ».

Aliette Mousnier-Lompré, CEO Orange Business

Une offre SaaS clé en main d’IA générative avec LightOn

Présentée par Igor Carron, co-fondateur de la startup française LightOn, partenaire du projet, et Aliette Mousnier-Lompré, cette plateforme d’IA générative inclut un moteur de type LLM (Large Language Model) et une interface métier intuitive, qui s’installe en local ou dans un cloud privé pour y manipuler les données les plus sensibles. Elle offre une gouvernance fine des données et une réactivité accrue. Entièrement gérée par les équipes Orange Business, l’offre concilie confidentialité et sécurité des données avec maîtrise des coûts.

Une offre GPU as a Service pour l’entraînement et l’inférence

Cette solution personnalisable offre aux entreprises la possibilité de déployer leurs propres modèles de LLM en collaboration avec leurs partenaires, avec une grande souplesse et une puissance de calcul significative. Elle répond à deux besoins principaux : l'entraînement et la spécialisation de modèles LLM sur des serveurs équipés de GPU ultra-performants, ainsi que la mise en production de projets d'IA générative à grande échelle, offrant une infrastructure adaptée à l'entraînement et à l'inférence de modèles complexes.

La confiance : une force, et non des moindres quand on parle d’IA 

La responsabilité d’Orange Business ne se limite pas à la formation ni à la révélation des potentiels et des talents. Elle s’étend aussi à l’écoute très attentive de tous les besoins de ses clients, afin de maintenir et faire sans cesse grandir leur confiance, à plusieurs égards :

  • Confiance en un acteur capable de mettre en place des solutions 100% françaises, du LLM à l’intégration en passant par les infrastructures SecNumCloud
  • Confiance dans l’accompagnement sur les marchés internationaux, soutenu par le large écosystème Orange Business 
  • Confiance en la sécurité des infrastructures et des données grâce aux 3000 experts d’Orange Cyberdéfense
  • Confiance en un partenaire dont l'engagement dépasse les intérêts financiers, avec la volonté d'avoir un impact positif sur la société

Le cloud devenant élément prédominant de l'infrastructure numérique, la confiance numérique s’érige donc comme une attente décisive pour les clients. Et c‘est justement pour y répondre qu’Orange Business propose la solution Cloud Avenue, ainsi que le cloud de confiance Bleu développé avec Microsoft et Cap Gemini pour les entreprises stratégiques (OIV) et le secteur public.

Connectivité, Cloud Cybersécurité et Data à l’heure de l’IA

Mick Levy, Usman Javaid, Kader Seddak à l’Orange Business Summit 2024

 

Data IA, Cybersécurité et Infrastructure : 3 experts d’Orange Business exposent leurs perspectives quant à l’ampleur des applications actuelles et futures de l'IA dans le monde de l’entreprise.
Mick Levy, Directeur Stratégie et Innovation chez Orange Business, souligne l’intégration progressive de l’IA dans tous les processus, quelle que soit la taille de l'entreprise, et les gains de productivité qui en découlent. Il insiste sur l'importance pour les entreprises de personnaliser leurs solutions IA afin de se démarquer : 

« Il va falloir se tourner vers des usages sur-mesure, basés sur vos propres problématiques, sur vos propres clients, sur vos propres processus, vos produits, vos documents, vos données […] et c’est là-dessus qu’on veut vous accompagner de bout en bout  ».

Mick Levy, Directeur Stratégie et Innovation chez Orange Business

 

Pour Kader Seddak, Cloud Security Business Developer Orange Cyberdefense, l’IA soulève de nouveaux défis en termes de sécurité, tout en offrant des solutions plus efficaces pour lutter contre les cyberattaques. Orange Cyberdéfense agit sur deux fronts majeurs en matière de cybersécurité liée à l'IA : renforcer les capacités de détection et de protection grâce à l’IA, et sécuriser la chaîne IA de bout en bout.

« On développe ces projets autour de l’IA au service de la sécurité, et de la sécurité au service de l’IA, pour l’intégrer dans nos produits et le proposer à l’ensemble de nos clients  ».

Kader Seddak, Cloud Security Business Developer Orange Cyberdefense.

 

Usman Javaid, Directeur Produits & Marketing, souligne le besoin d’infrastructures numériques évolutives et sécurisées dans les entreprises. Pour répondre à cette demande, il met en lumière Evolution Platform, offre phare d’Orange Business qui propose une solution complète 3C (Connectivité, Cloud, Cybersécurité). Grâce à ce service, « les clients peuvent gérer leurs données de l’edge vers le cloud de manière très flexible ». 

Orange Business reste résolument engagé à favoriser l'émergence d'un écosystème européen dynamique dans le domaine de l'IA.  
 

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Réduire votre impact environnemental avec un poste de travail mobile souverain ? C’est possible !

18/03/2024
Réduire votre impact environnemental avec un poste de travail mobile souverain ? C’est possible ! Patrice Kiroff
Quel chef d’entreprise ou DSI n’a pas la souveraineté de ses données et son impact environnemental au sommet de ses priorités ?
30 à 40%1 du bilan carbone d’une entreprise peut être lié à ses usages numériques. L’adoption croissante des nouvelles technologies et le développement de nouveaux usages répondant aux enjeux métiers ne jouent pas en faveur d’une amélioration. Les optimisations apportées (machines plus performantes, mobiles reconditionnés, augmentation de la durée de vie des équipements…) s’avèrent souvent insuffisantes pour réaliser des baisses significatives.
La souveraineté est l’autre sujet majeur. Qu’il s’agisse de se mettre en conformité avec de nouvelles réglementations ou du besoin de mieux maîtriser ses données, les entreprises ont aujourd’hui besoin de garanties concrètes. Pour tous nos clients, souveraineté des données rime avec sécurité, réversibilité et résilience. Pour certains, cela peut aussi se traduire par un besoin de proximité géographique avec le fournisseur ou d’un choix en faveur de l’open-source.

Le mobile : pierre angulaire du nouveau poste de travail

75% du trafic en France se fait désormais sur un smartphone 2. Notre terminal mobile se substitue de plus en plus à l’ordinateur portable ou fixe à des fins professionnelles. C’est notamment le cas pour les techniciens de maintenance itinérants qui peuvent, via une application unique, disposer de toutes les informations liées à une intervention. Les usages professionnels et métiers sont nombreux et variés qu’il s’agisse de scanner, effectuer une recherche de stock, géolocaliser…sans compter la vidéo conférence ou la communication asynchrone. Le mobile peut donc remplacer le poste de travail, alors pourquoi avoir aussi un PC ?

Cette évolution est déjà une réalité pour certaines entreprises qui profitent des fonctionnalités « desk » de certains mobiles Android (mode DEX chez Samsung, X-Space chez Crosscall et Moto Connect chez Motorola).

Pour ces entreprises qui ont fait ce choix, cela permet une diminution des achats en matériel informatique (un PC portable « coûte » 2tCO2 sur sa durée de vie) et une simplification de la gestion au quotidien (un seul terminal à sécuriser, gérer…). A la clef ? Une réduction directe des émissions de carbone mais aussi une optimisation financière via une réduction des coûts de gestion.

Notre partenaire Crosscall, seul fabricant Français de smartphones durables, a donc investit en R&D pour permettre à son terminal de se comporter comme un véritable poste de travail.


Source : EPA 2018 (Agence de protection de l'environnement des États-Unis)

Des applications de collaboration souveraines

Notre capacité d’intégrateur de solutions de collaboration et de sécurité nous amène à proposer à nos clients des solutions de collaboration qui apportent une grande capacité d’adaptation à partir de souches logicielles maitrisées.

Ces solutions hébergées en France dans les Datacenters Orange Business vont notamment permettre aux entreprises qui le souhaitent :

  • De mettre en place un réseau social d’entreprise pour créer, partager, publier des documents.
  • D’initier une équipe projet pour en faciliter la gestion.
  • De réaliser différentes tâches comme le partage de fichier, la vidéo conférence ou l’envoi d’un courriel.

L’ensemble de ces fonctionnalités du quotidien sont rendues accessibles depuis un terminal sécurisé et surveillé par les équipes d’Orange Cyberdéfense MicroSOC garantissant une maîtrise des données de bout en bout.

Plus de 100 entreprises ou collectivité ont choisi de faire confiance à des acteurs proches d’eux, pour mettre en œuvre et gérer leur outil collaboratif.

Et si vous faisiez le même choix ?

1 Source : L'empreinte carbone d'un SI : inconvénient ou avantage pour les entreprises ? 
2 Source : Top 100 e-commerce : 75% du trafic provient désormais du mobile

Collaboration');" href="#" data-taxo="1025"> Collaboration
Innovation');" href="#" data-taxo="1028"> Innovation
Mobile');" href="#" data-taxo="1030"> Mobile
Sécurité');" href="#" data-taxo="1033"> Sécurité

IA et accessibilité des services publics en ligne : vers un avenir plus inclusif

11/03/2024
IA et accessibilité des services publics en ligne : vers un avenir plus inclusif Patrice Kiroff
L’accessibilité des services publics en ligne est un enjeu sociétal de premier plan, doublé d’obligations légales. Pour les acteurs publics, c’est une démarche exigeante. L’intelligence artificielle (IA) devrait faciliter leurs projets. Décryptage d’une belle opportunité pour améliorer la vie de millions de citoyens et leur apporter des relations de qualité avec les collectivités publiques.

L’accessibilité plus facile grâce à l’IA

Rendre réellement accessible tous les services publics en ligne et leurs applications à tous les citoyens, qu’ils soient ou non en situation de handicap, est une obligation depuis plusieurs années. Elle peut exposer à des sanctions en cas de non-conformité.

Avec l’arrivée de l’IA, une nouvelle ère de l’accessibilité devrait s’ouvrir permettant de réinventer l’expérience utilisateur quel que soit le profil des citoyens et le niveau de maturité de la collectivité.

  • Automatiser et personnaliser

L’IA apporte des bénéfices pour les citoyens. En effet, de plus en plus de collectivités adoptent des chatbots, ces assistants virtuels capables de répondre aux questions de la vie quotidienne (heure d'ouverture de la piscine, trouver un formulaire pour une démarche, identifier un contact, accéder à un plan…). L’IA va permettre d’apporter des réponses plus précises et de les adapter à chaque interlocuteur quel que soit son handicap ou son trouble (par exemple la dyslexie).

Côté agents, l’IA pourra également prendre en charge des tâches répétitives. Si l’on prend les vidéos par exemple, leur sous-titrage peut être généré via l’IA. Il en va de même avec les traductions de contenus publiés ou leur adaptation (y compris visuelle) pour certains publics spécifiques devant par exemple éviter d’être perturbé par des images, réclamant l’emploi de couleurs de contraste ou ayant besoin de textes en français facile à lire et à comprendre (FALC).

  • Rendre possible l’impossible !

En matière d’accessibilité numérique, l’un des enjeux est d’identifier sur un site Internet ou une application les informations qui doivent être rendues accessibles pour tous les publics. L’IA va proposer des solutions d’accessibilité à mettre en œuvre sous le contrôle d’une personne afin de valider les propositions et d’en assurer une mise en œuvre cohérente.

  • Économiser du temps et optimiser les budgets

En libérant les agents publics des tâches répétitives, l’IA leur permet d’utiliser leur temps sur des actions à plus forte valeur ajoutée. Ces automatisations contribueront également à une optimisation des budgets en permettant de diminuer le coût de certaines prestations, comme la mise en place de chatbots.

  • Une expérience utilisateur inclusive

Grâce à l'IA, l'expérience utilisateur devient plus homogène et inclusive : par sa capacité à générer des contenus adaptés à chaque utilisateur, en tenant compte de ses particularités (handicap ou non, appareillé ou non) et de son environnement (mobile, ordinateur, etc.). Cette approche promet une diffusion d'informations plus rapide et plus fluide pour chacun.

Les acteurs publics, moteurs du changement

Dans ce contexte, les acteurs publics, et notamment les collectivités, sont en situation d’exercer une réelle influence positive sur le marché des prestations en matière d’accessibilité numérique et les pratiques mises en œuvre.

  • Contribuer à l’accessibilité des solutions d’IA

Face à toutes ces potentialités de l’IA que nous venons de voir, l’objectif est désormais de les rendre accessible au plus grand nombre d’acteurs publics. Par le biais de la commande publique, les collectivités peuvent influencer positivement l’évolution de leurs prestataires dans les marchés qu’ils passent avec eux. Pour cela, les cahiers des charges sont des leviers de progrès qu’il ne faut pas hésiter à utiliser.

  • Promouvoir l’éthique effective

C’est un fait : l’IA peut générer des biais (des anomalies dans les contenus ou les propositions qu’elle produit) et contribuer à une uniformisation des contenus, en gommant les différences. Cette approche éthique, qui prend soin des spécificités des individus et des territoires, de la fiabilité des informations, est un enjeu sociétal et culturel de grande importance pour les collectivités.

Les acteurs publics peuvent exercer là encore une influence très positive en veillant à ce que les données utilisées pour faire fonctionner ces IA soient de qualité, récentes, fiables, représentatives des populations, des cultures, des réalités locales. C’est une exigence que les collectivités peuvent avoir aussi bien pour leurs équipes que pour chaque prestataire auquel elles ont recours.

Pour conclure

Grâce à l’IA, l’accessibilité pourrait donc connaitre de vraies avancées, en facilitant la mise en œuvre des bonnes pratiques dans les collectivités. Pour capter les bénéfices opérationnels, sociétaux et financiers, ces dernières ont tout intérêts à engager dès maintenant leurs réflexions en collaborant entre elles et en y associant les entreprises conseils.

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L’Orange Vélodrome expérimente une consommation d'énergie intelligente, ouvrant une voie durable à d'autres grands sites

22/02/2024
L’Orange Vélodrome expérimente une consommation d'énergie intelligente, ouvrant une voie durable à d'autres grands sites Ilias Fihri Fassi
Récemment, Orange Business a cherché à améliorer la durabilité dans le stade et à réduire son empreinte carbone. La consommation d'énergie du réseau Wi-Fi est un point de départ pertinent.

Les sites dotés de réseaux à haute densité, des stades aux grands centres commerciaux, ont conçu leurs infrastructures dans un souci de stabilité, de disponibilité et de commodité. Cependant, ces réseaux sont toujours actifs, plutôt que de ne fonctionner qu'en cas de besoin, ce qui gaspille de l'énergie. Orange Business a co-innové avec son partenaire Cisco pour remédier à ce problème, et cette solution a été testée à l’Orange Vélodrome en France.

Le stade Orange Vélodrome, d'une capacité de 67 000 places, situé à Marseille, dans le sud de la France, est un banc d'essai technologique important pour Orange. En plus de fournir un réseau Wi-Fi public, le stade est également utilisé comme plateforme d'expérimentation « live » pour les services et les applications 5G. Il s'agit aujourd'hui d'un lieu clé pour étudier l'efficacité énergétique. 

Récemment, Orange Business a cherché à améliorer la durabilité dans le stade et à réduire son empreinte carbone. La consommation d'énergie du réseau Wi-Fi est un point de départ pertinent.

Rendre le stade économe en énergie

L'infrastructure Wi-Fi de Cisco, installée en 2016, comprend 1 100 points d'accès, dont 1 041 terminaux Wi-Fi et 43 commutateurs répartis sur sept étages, qui sont toujours allumés même lorsque le stade est vide. L'Orange Vélodrome n'accueille les grands événements qu'environ 30 jours par an, mais les points d'accès Wi-Fi restent allumés en permanence, consommant de l'énergie en continu, que le stade soit vide ou plein. Il s'agit d'une perte d'énergie importante, donc avec des impacts écologiques et économiques. 

Orange Business et Cisco cherchent à réduire la consommation d'énergie de l'infrastructure informatique grâce à une solution compatible avec le réseau existant, tout en surveillant les émissions de carbone pour créer un site plus vert.

Les ateliers de co-innovation des partenaires ont permis d'identifier deux cas d'usage à aborder. Le premier est d’identifier comment surveiller l'efficacité énergétique de tous les équipements, y compris les points d'accès (AP) et les commutateurs, et détecter toute surconsommation d'énergie. Cela permet de disposer d’une maintenance prédictive basée sur les résultats. Deuxièmement, il s'agit d'agir sur la consommation d’énergie de l'infrastructure réseau du site, notamment en désactivant les bornes lorsque le Wi-Fi n'est pas utilisé.

Le grand défi a été de trouver une solution qui fonctionne avec l'installation du réseau existant et la construction physique du stade. Orange Business et Cisco ont travaillé ensemble sur une solution configurable : une application sécurisée capable de scripter CLI (Command Line Interface) à grande vitesse dans la console de chaque switch du stade. Ce bot a enregistré et surveillé en temps réel les références des équipements, leur localisation et leur consommation d'énergie.

Pour améliorer la gestion de l'énergie, les équipes de co-innovation ont construit un contrôleur qui commande l'infrastructure réseau selon des exigences prédéfinies. De plus, ils ont créé un tableau de bord pour capter la consommation d'énergie en temps réel afin de surveiller les niveaux d'énergie. 

Les grands défis nécessitent d’activer de nouveaux leviers, comme l'utilisation d'un logiciel pour piloter le réseau. Parce que le « Bot » fonctionne à l'intérieur du réseau du stade, chaque équipement est surveillé à travers ses données mais aussi contrôlé.  Il est désormais possible d'arrêter tout ou partie des ports des commutateurs, en fonction de différents critères (horaire, événement, localisation...).  Il est facile de couper le WiFi à la maison car il n'y a qu'une seule box. Cependant dans un stade, en particulier un stade connecté, il y a 1041 bornes au même endroit. Lorsqu'elles sont éteintes puis rallumées, en plus de l'alimentation électrique, la gestion des ressources radio (spectre, canal) doit être reconfigurée entre les 1041 points d'accès pour que le WiFi soit à nouveau optimal.

« En combinant nos expertises et nos technologies, nous avons adapté l'installation Wi-Fi 2016 et nous pouvons réduire de 52%¹  la consommation d'énergie des bornes Wi-Fi », explique Guillaume Chabas, directeur de l'innovation chez Orange Business.

La prochaine étape pour assurer la durabilité des grands sites

Les équipes d'innovation d'Orange Business et de Cisco testent actuellement la solution. À long terme, elle pourrait se déployer sur d'autres grands sites, tels que les stades et les centres commerciaux. La solution pourrait également potentiellement contrôler l'énergie dans l'alimentation par Ethernet (PoE). Le PoE est utilisé dans les applications de maison intelligente telles que l'éclairage, le chauffage et la climatisation pour transporter l'énergie et les données sur un seul câble, simplifiant ainsi les exigences de câblage.

¹Méthode de calcul utilisée pour estimer les impacts de la solution Smart Power Delivery sur l'infrastructure WiFi de l'Orange Vélodrome :

-    Energie moyenne mesurée des PoE qui alimentent les bornes WiFi de l'Orange Vélodrome : 6,3 Wh

  • Mesure réalisée par un script CLI (Command Line Interface)
  • Mesure moyenne constatée sur 12 mois au sein du stade, en fonctionnement normal

-    Fonctionnement nominal " Always-on " de l'Orange Vélodrome 

  • Infrastructure Wifi allumée 24/7, soient 1041 bornes alimentées pendant 8760 heures sur 1 an
  • Consommation d'énergie extrapolée sur 1 an : 6,3 Wh x 1041 bornes x 8760h = 57 450 kWh/an

-    Fonctionnement " On-Demand " de l'Orange Vélodrome en fonction des usages

  • 30 grands événements par an, avec toutes les bornes Wifi allumées pendant 72h lors de ces événements, soient 2160 heures
  • 323 bornes sur une tribune principale allumées 24/7
  • 718 bornes Wifi éteintes sur 3 tribunes sur 4, en dehors des grands événements, soient 6600 heures sur 1 an 
  • Consommation d'énergie extrapolée sur 1 an : (6,3 Wh x 1041 bornes x 2160h) + (6,3 Wh x 323 bornes x 6600h) = 27 756 kWh/an

Le gain d'énergie estimé entre ces deux modes de fonctionnement sur 1 an est donc de 29 874 kWh, soient 52% par rapport au fonctionnement nominal " Always-on " de l'Orange Vélodrome

Pour aller plus loin

Innovation');" href="#" data-taxo="1028"> Innovation
Réseaux');" href="#" data-taxo="1032"> Réseaux

La solution Flexible SD-Wan One Box révolutionne l'efficacité énergétique des équipements IT

22/02/2024
La solution Flexible SD-Wan One Box révolutionne l'efficacité énergétique des équipements IT Ilias Fihri Fassi
  • Gain de consommation d'énergie de plus de 70% par rapport à un équipement traditionnel, soit un gain estimé de 2 235 kWh sur la durée de vie de l’équipement
  • Un pas nécessaire vers un avenir énergétique plus durable

Des tests démontrent que la solution Flexible SD-Wan One Box Cisco, une nouvelle architecture conçue par Orange Business et Cisco, requiert une consommation d'énergie significativement plus faible que les équipements traditionnels avec plusieurs box.

Le contexte énergétique actuel est marqué par une demande croissante en énergie et des défis environnementaux majeurs. La production d'énergie, en particulier lorsqu'elle dépend de sources fossiles, a un impact significatif sur le changement climatique et la pollution atmosphérique. Dans ce contexte, il est crucial de réduire la consommation d'énergie dans tous les secteurs, y compris celui des technologies de l'information (IT).

Orange Business et Cisco ont travaillé de concert sur la solution Flexible SD-Wan One Box, dont l’architecture permet de proposer à leurs clients un seul équipement au lieu de deux (Dual Box), avec une proposition de services a minima équivalente.

Les tests de comparaison de consommation d'électricité entre la One Box et la Dual Box démontrent une différence significative, avec un gain énergétique de plus de 70% pour la One Box. Sur une durée de vie estimée à 8 ans, cela représente une économie moyenne de 2 235 kWh par One Box.

Méthodologie de tests et résultats obtenus

La consommation d'électricité a été mesurée sur une période de 4 jours à l'aide de capteurs MT40 Meraki "Smart Power Controller". Les capteurs ont été branchés entre l'alimentation électrique et la One Box d'une part, et la Dual Box d'autre part.

Images issues des tableaux de bord Meraki, alimentés par le MT40 : 

One Box : 

tableaux de bord Meraki, alimentés par le MT40

Dual Box : 

tableaux de bord Meraki, alimentés par le MT40

NB : du 27 au 29 janvier, les équipements ont été éteints  pour des raisons de service.

En synthèse, les données issues des tableaux de bord Meraki sont les suivantes :

  • Puissance moyenne constatée de la One Box (Cisco ISR 1100 - 4G) : 11 W
  • Puissance moyenne constatée de la Dual Box (Cisco ISR 4321 et Cisco vEdge 1000) : 42,9 W
  • Gain de puissance entre la One Box et la Dual Box : 31,9 W, soient 74%
  • Ces résultats confirment donc que la One Box est significativement plus économe en énergie que la Dual Box. 

L'adoption de solutions plus économes en énergie, comme la One Box, est un pas important vers la réduction de la consommation d'énergie des équipements IT. En choisissant des technologies plus efficientes, Orange Business et ses partenaires contribuent à un avenir énergétique plus durable et à la protection de l'environnement.

**Informations complémentaires**

  • Les tests ont été réalisés dans des conditions d'utilisation identiques pour les deux types d’équipements.
  • Les résultats peuvent varier en fonction de l'environnement et des conditions d'utilisation.
  • La durée de vie estimée des équipements IT tels que One Box et Dual Box est de 8 ans.

Pour aller plus loin

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Orange Business devient le premier fournisseur à offrir Prisma SASE à l'aide de SP Interconnect

21/02/2024
Orange Business devient le premier fournisseur à offrir Prisma SASE à l'aide de SP Interconnect Patrice Kiroff
Ce partenariat permet d'améliorer la flexibilité, la sécurité et la fiabilité des réseaux
Ce partenariat permet d'améliorer la flexibilité, la sécurité et la fiabilité des réseaux

Orange Business, Orange Cyberdefense et Palo Alto Networks renforcent leur partenariat en proposant la solution Prisma Secure Access Service Edge (SASE) de Palo Alto Networks avec Service Provider (SP) Interconnect. Orange Business est le premier fournisseur de services au monde à proposer cette solution via Evolution Platform, permettant aux clients de bénéficier d'une gamme de services adaptés à l'évolution de leurs activités.

Orange se distingue en étant le premier à s'allier avec Palo Alto Networks afin d’offrir une connectivité on-net via une infrastructure innovante d'interconnexion SP. En ayant recours à ses installations d'opérateurs réseau, Orange Business permet à ses clients de se connecter à Palo Alto Networks Prisma SASE tout en restant connectés à l'internet d'Orange. Cette topologie de réseau optimise l'utilisation du réseau, améliore les performances du trafic et garantit la visibilité des usages de bout en bout.

Evolution Platform d'Orange Business, basée sur des solutions de connectivité de nouvelle génération, devient ainsi la fondation d'un écosystème sécurisé, flexible et virtualisé intégrant les réseaux, le cloud et la cybersécurité d'Orange Cyberdefense. Ainsi, l'entreprise aligne la stratégie commerciale de ses clients avec l'infrastructure Orange Business. Evolution Platform se sert du threat intelligence backbone d'Orange Cyberdefense, doté d'une expertise et de compétences avancées en détection et réponse aux menaces.

En faveur de l'expansion et de la croissance

Cette approche permet aux clients de bénéficier d'une offre simplifiée de connectivité et de SASE, gérée par un portail de gestion cloud intuitif et multi-tenant. Tout en bénéficiant d'une infrastructure réseau mondiale, les clients peuvent accéder en temps réel à des solutions SASE sécurisées. Ces solutions permettent le contrôle des données sensibles dans les cas d'utilisation d'IA générative, la gestion autonome de l'expérience numérique (ADEM) et la gestion des politiques de sécurité en temps réel.

En termes de sécurité, cette solution offre un accès réseau zero trust et end-to-end (ZTNA), avec une visibilité complète sur le réseau de données pour les différents sites distants, clouds et datacenters. Elle intègre également une connectivité simplifiée des fournisseurs de services pour un accès transparent aux clouds publics et hybrides. Les clients dotés de stratégies multicloud peuvent ainsi améliorer la fiabilité de leurs réseaux.

Notre partenariat en pleine transformation : Orange Business, Orange Cyberdefense et Palo Alto Networks

Ce partenariat est une avancée majeure vers une transformation globale des modes de fonctionnement entre Orange et ses partenaires. Cette collaboration donne aux clients l'autonomie de composer leurs solutions en fonction de leurs besoins, grâce à une interface fournie par Evolution Platform et aux performances renforcées de SP Interconnect.

 

Pierre Marie Binvel, Orange Business

Pierre-Marie, Vice-Président et Head of Connectivity Product Marketing, supervise l’ensemble des services et du développement des produits de la connectivité B2B, ainsi que les activités Marketing pour Orange Business. Il est également responsable du développement de la plateforme de services permettant aux clients B2B de consommer des services de qualité, composables et basés sur le cloud, incluant la connectivité et des services de sécurité avec une expérience cloud native.

 

Kaja Narum, Orange Cyberdefense

Cyberdefense, est chargée des services de sécurité à l'échelle mondiale et dirige une équipe de chefs de produit. Kaja est un nom reconnu dans le domaine de la cybersécurité et bénéficie d’une vaste expérience dans des postes de direction. Kaja, Vice-Présidente et Managing Director par intérim de la Norvège pour Orange

 

Yogesh Ranade, Palo Alto Networks

Yogesh occupe le poste de Senior Director Product Management chez Palo Alto Networks. Il dirige l'innovation des produits pour Prisma SASE, mettant l'accent sur le Service Provider, Managed Services et d'autres initiatives menées par les partenaires.

Réseaux');" href="#" data-taxo="1032"> Réseaux
Sécurité');" href="#" data-taxo="1033"> Sécurité

IA Générative : Comment passer de la relation-usager à l’expérience citoyen ?

29/01/2024
IA Générative : Comment passer de la relation-usager à l’expérience citoyen ? Patrice Kiroff
Même si les services administratifs constituent bien sûr le cœur d’activité d’une collectivité, les relations entre les collectivités locales et les citoyens évoluent.

Un nouvel équilibre s’établit entre l’usager et la collectivité inscrivant l’usager plus au centre de la réflexion. Cela signifie plus d’écoute, mais également plus d’accompagnement jusqu’à l’inclure dans la définition des grands projets de la collectivité. Les outils mis en œuvre pour servir les citoyens doivent donc évoluer. Le numérique est un levier de progrès important, dès lors qu’il est mis en œuvre de manière éthique et responsable, servant à la fois les citoyens et les agents.

Une évolution des demandes, un changement des relations

Les démarches administratives ont longtemps été au centre des relations entre citoyens et collectivités locales. Ces dernières se sont donc dotées d’outils avant tout adaptés à la gestion de ces démarches et à la communication autour d’elles. Souvent, le schéma d’échange répondait à une logique de collecte des demandes et de renvois vers les services concernés, ayant eux-mêmes leurs propres outils et systèmes d’information. Mais à la faveur du développement des compétences des collectivités locales, de la diversification des services qu’elles apportent, les rapports ont considérablement changés. Les crises récentes ont contribué d’ailleurs à cette évolution en mettant en avant les besoins d’écoute, d’attention et de sécurité.

Moins formels, plus fréquents, les échanges doivent désormais permettre aux citoyens et à tous les acteurs présents sur le territoire (entreprises, associations) de simplifier leur vie quotidienne en connaissant et en accédant plus facilement aux services. Pour cela, il faut être en mesure de mobiliser des informations variées et nombreuses, issues de services et d’acteurs variés eux-aussi.

L’enjeu : comprendre les attentes et disposer des bonnes données

Or, les outils utilisés jusqu’à présent ne sont plus adaptés aux demandes des citoyens et aux besoins des agents qui en découlent. Compte tenu du volume et de la variété des demandes formulées, le défi pour les collectivités est d’être capable de faire face à plusieurs enjeux :

  • Comprendre les parcours des demandes : dans quel moment de vie s'inscrivent-elles, quels canaux sont utilisés (Internet, guichet, téléphone, contact dans la rue avec élu ou agent…), quelles sont les attentes en matière de réponse…
  • Organiser des bases de connaissances, permettant aux agents de répondre aux citoyens en sollicitant moins les métiers, en redirigeant le moins possible les demandes.
  • Garder un historique des demandes et échanges afin de rendre possible la personnalisation des réponses pour que celles-ci soient précises et permettent de nourrir la relation avec les citoyens et les organisations présentes sur le territoire.
  • Donner aux citoyens l’accès à une réponse efficace et de qualité via l’ensemble des points de contact existants sur le territoire de la collectivité concernée.

Le numérique et l’omnicanalité au service de la transparence, de l’efficacité et de la qualité

Face à ces enjeux, la solution est composée de plusieurs éléments. D’une part, il s’agit de disposer d’outils permettant d’apporter des réponses de qualité dans des situations variées. D’autre part, et les collectivités en sont conscientes, la relation avec les citoyens doit être maîtrisée, que les points de contacts soient physiques, téléphoniques ou via le web. 79% des usagers pensent par exemple que la digitalisation nécessite un accompagnement téléphonique ou à un guichet. Disposer d’un outil agent transverse et omnicanal devient ainsi clé pour concentrer toute la donnée usager en un point unique. Ceci facilite la compréhension du besoin de l’usager par l’agent et apporte en même temps les moyens de piloter la qualité de cette relation à l’usager. En centralisant la donnée, c’est aussi plus de leviers pour en maîtriser sa qualité (doublons, fiches individus incomplètes) et son usage dans un souci de transparence et de souveraineté.

Quelle place pour l'IA générative ?

Dans le domaine de la Relation Usager, l'IA générative peut se voir comme un nouveau canal d'échange entre l'usager et l'administration publique. Les robots existaient déjà auparavant avec un usage principal au travers du « chat ». Le succès de ces robots est parfois mitigé en raison d'un ratio de réponses pertinentes trop faible et d'une complexité forte à configurer tous les schémas de réponses. 

Aujourd’hui, L'IA générative nous permet de faire un pas vers le futur.  Par sa capacité à comprendre le contexte de la conversation, la puissance de ses algorithmes, la qualité de son langage naturelle, elle peut à la fois produire des réponses personnalisées à chaque usager mais elle peut aussi assurer des conversations beaucoup plus complexes et naturelles qu'auparavant. De ce fait, non seulement elle rend ce canal d'échange crédible mais elle apporte aussi une capacité de prise en charge plus étendue. 

Les premiers tests de l'Etat entre septembre et décembre 2023 auprès de 1000 agents en charge d'accompagner les usagers sur le chat de service-public.fr ont été concluants. Selon le communiqué de presse du ministre de la transformation de la fonction Publique Stanislas Guérini, au bout de 2 mois, 70% des agents ont un ressenti positif et 74% des agents se disent satisfaits de la réponse apportée.

Des solutions bien calibrées, un accompagnement adapté

Les évolutions nécessaires sont identifiées, et il est possible de les engager de manière claire et sécurisante. Il peut s’agir de basculer vers le Cloud pour réduire les coûts d'infrastructure et l’impact carbone au profit des services offerts à vos usagers. Cela peut aussi consister à mieux gouverner les données et faciliter leur accès aux agents et usagers. C’est ce que propose Orange Business avec son approche de la plateforme d’expérience citoyen. Embarquer de manière transverse à la fois toutes les données usagers et les services de relations usager au sein d'une plateforme logicielle nativement multicanale et proposant toutes les technologies pour s'interfacer à l’écosystème d'applicatifs.
Outre la connaissance des technologies à mobiliser, le succès des projets mis en œuvre repose aussi sur une très bonne connaissance des usages, des attentes des citoyens et agents, de leurs pratiques, de leur appétence pour les outils numériques afin que ces derniers soient toujours des facilitateurs de la relation et jamais une source de contrainte. 

Orange Business vous accompagne dans la mise en œuvre de vos projets, pour réinventer et optimiser l’expérience citoyen.

Relation client');" href="#" data-taxo="1031"> Relation client

Le meilleur du meilleur - découvrez les gagnants des Orange Partner Awards 2023

20/12/2023
Le meilleur du meilleur - découvrez les gagnants des Orange Partner Awards 2023 Karim Doghmi
Quels partenaires ont fait la différence cette année dans chacune de nos 19 catégories produits et ventes ?
Quels partenaires ont fait la différence cette année dans chacune de nos 19 catégories produits et ventes ?

Le 14 décembre 2023, Orange Business et Orange Cyberdefense ont organisé la 8ème édition du Partner Day, rassemblant 75 partenaires représentés par 190 participants. C’était une formidable opportunité de partager notre stratégie, de se réunir, mais aussi de récompenser nos partenaires pour leur contribution à notre croissance commune.

Nous sommes extrêmement fiers de notre collaboration avec tous nos partenaires, et nos clients reconnaissent la valeur que chacun d'eux peut apporter à leurs besoins métiers et usages spécifiques. Alors que l'année touche à sa fin, il est temps pour nous de célébrer les résultats les plus exceptionnels, des collaborations prometteuses et des solutions incomparables. Ce sont les Orange Partner Awards 2023.

Partenaire mondial de l'année 2023 : Cisco

Cisco a été le partenaire le plus reconnu dans toutes les catégories cette année, reflétant notre collaboration plus forte que jamais. Nous améliorons nos solutions communes pour soutenir l'expérience client et employé, prenons ensemble des engagements concrets en matière d'efficacité énergétique et de durabilité, et avons proposé de remarquables nouvelles solutions en matière de connectivité et de sécurité, notamment pour les clients français. Bravo !

Partenaire mondial de l'année 2023 : Cisco

José Van Dijk VP, EMEA Partner Sales & Routes to Market and Partner Performance and Experience Cisco, Aliette Mousnier-Lompre CEO Orange Business and Olivier Bonnet De Paillerets Vice-président exécutif technologie & marketing Orange Cyberdefense

Prix de performance commerciale et de satisfaction client

  • Meilleur partenaire en Asie-Pacifique 2023 : Fortinet
  • Meilleur partenaire au Moyen-Orient et en Afrique 2023 : Dataiku
  • Meilleur partenaire en Europe 2023 : Fortinet
  • Meilleur partenaire pour les clients Entreprise français 2023 : Cisco
  • Meilleur partenaire pour les grands clients français 2023 : Cisco
  • Meilleur partenaire pour les clients Amériques 2023 : Microsoft
  • Meilleur partenaire pour les clients des filiales d'Orange 2023 : Microsoft
  • Meilleur partenaire pour les clients d'Orange Cyberdefense 2023 : Fortinet /li>

Prix des produits et de l'innovation

  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions Cloud 2023 : AWS
  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions de connectivité 2023 : VMware
  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions de cyberdéfense 2023 : Netskope
  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions SASE 2023 : Palo Alto Networks
  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions d'expérience employé 2023 : Microsoft
  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions d'expérience opérationnelle 2023 : Cisco et Nokia (ex aequo)
  • Meilleur partenaire pour les nouvelles solutions d'expérience client 2023 : Salesforce
  • Meilleur partenaire pour le développement durable 2023 : Cisco et Apple (ex aequo)
  • Meilleur partenaire pour la confiance numérique 2023 : Ekinops
  • Nouveau partenaire de l'année 2023 : Custodia Technology

Félicitations à chaque partenaire pour les excellents progrès réalisés cette année ! Nous attendons avec impatience une année 2024 encore plus réussie.

 

Miguel Alvarez – Chief Partner Officer, Orange Business
Nicolas Drogou – Director of Global Partnerships, Orange Cyberdefense

 

Miguel Alvarez – Chief Partner Officer d'Orange Business

Chief Partner Officer chez Orange Business depuis octobre 2022, Miguel Alvarez gère les relations avec les partenaires pour le soutien des clients et la croissance mutuelle. Précédemment vice-président de la stratégie des opérations, il a été le pionnier des modèles opérationnels, de l'automatisation et de l'intégration numérique à l'échelle mondiale. Chez Orange depuis 2009, il a dirigé l'innovation, les ventes B2B et le marketing. Titulaire d'un master en ingénierie, Miguel, d'origine espagnole, réside à Paris avec sa famille.

 

Nicolas Drogou - Director of Global Partnerships d’Orange Cyberdefense

Avec plus de 23 ans d'expérience chez Orange Cyberdefense et Orange Business, Nicolas Drogou est expert en ventes, développement commercial et sécurité. Il supervise les partenariats mondiaux, le développement commercial et les pratiques de sécurité régionales. Son expertise englobe la gestion de programmes stratégiques, la promotion de l'innovation et l'obtention de nombreux prix d'excellence en matière de service et de développement de partenariats.

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Chez Orange, nos partenariats clés sont au service de la création de valeur et des enjeux business de nos clients

12/12/2023
Chez Orange, nos partenariats clés sont au service de la création de valeur et des enjeux business de nos clients Ilias Fihri Fassi
Comment Orange Business et Orange Cyberdefense s’appuient sur l’expertise de leurs partenaires stratégiques pour créer un impact positif pour votre business ?
Comment Orange Business et Orange Cyberdefense s’appuient sur l’expertise de leurs partenaires stratégiques pour créer un impact positif pour votre business ?

Une question d'orientation : la place des partenaires dans notre stratégie 

Ensemble, Orange Business et Orange Cyberdefense forment une combinaison unique : nos capacités s'étendent du réseau aux services numériques, en passant par l'intégration et la cybersécurité embarquée. 

Nous investissons massivement dans l’acquisition d’un large spectre de compétences, grâce à nos partenaires stratégiques et collaborons de manière sélective avec eux pour répondre au besoin de chaque entreprise et enrichir nos principales propositions de valeur stratégiques : infrastructure numérique, expérience employé, expérience client et expérience opérationnelle. 

La collaboration, au cœur de notre ADN, est un formidable atout pour le co-développement de solutions innovantes et uniques. Avec nos partenaires, nous visons la meilleure satisfaction client et les modèles de service les plus performants. En d'autres termes : la meilleure technologie au monde améliorée et renforcée par Orange.

L'innovation au cœur : les exemples d'Evolution Platform et de GenAI 

En plus de créer des solutions hautement fiables, la collaboration avec nos partenaires apporte de l'innovation centrées client, dans un environnement à impact business positif.

Prenons l'exemple d'Evolution Platform, une expérience de type cloud permettant d'accéder à des solutions de connectivité et de sécurité de nouvelle génération telles que Fortinet SD-WAN, Netskope SSE (de notre « Best New Partner 2022 ») et 5 autres partenaires – ce nombre ne cesse d'augmenter. 

Autre exemple, l'IA générative, qui a le potentiel de révolutionner la productivité dans l'entreprise. Orange est fier de participer aux premiers tests de Microsoft 365 Copilot et développe une expertise spécifique pour déployer, adopter et tirer le meilleur parti de cette nouvelle technologie.

Des conseils d'experts qui s'adaptent au contexte et aux priorités des clients 

Développer une expertise unique avec des partenaires, c'est aussi savoir quelles solutions sont les mieux adaptées à un cas d'usage particulier. Orange est fier d'être votre conseiller de confiance et de vous aider à transformer vos services. 

Nous travaillons de manière proactive et main dans la main avec nos partenaires pour réduire le time-to-value de nos clients. Nous reconnaissons également que chaque client est unique, et Orange fera toujours preuve de flexibilité dans les choix technologiques de son portefeuille de partenaires, en collaborant avec de nouveaux partenaires et des tierces parties si nécessaire.

Nous plaçons haut la barre et célébrons l'excellence 

À l'occasion de l'Orange Partner Day, le 14 décembre 2023, nous célébrons notre partenaire mondial de l'année, avec lequel nous construisons une connectivité à impact environnemental réduit pour les environnements industriels et d'excellentes solutions au service de l’Expérience Client ou de l’Expérience Employé (par exemple). Les récentes acquisitions dans le domaine de la cybersécurité promettent ensemble encore plus de création de valeur. 

Nous récompensons également les lauréats qui reflètent notre leadership dans les domaines du cloud de confiance, de la connectivité sécurisée et de la sécurité OT, ainsi que le lauréat de notre tout premier prix SASE pour sa single-vendor SASE solution. 

Comme vous pouvez le constater, les solutions uniques nécessitent de bonnes recettes qui reposent sur une collaboration étroite et placent les partenaires au cœur de notre stratégie, tout en nous concentrant sur les enjeux business de nos clients et la création de valeur associée. 

 

Miguel Alvarez – Chief Partner Officer, Orange Business
Nicolas Drogou – Director of Global Partnerships, Orange Cyberdefense

 

Miguel Alvarez – Chief Partner Officer d'Orange Business

Chief Partner Officer chez Orange Business depuis octobre 2022, Miguel Alvarez gère les relations avec les partenaires pour le soutien des clients et la croissance mutuelle. Précédemment vice-président de la stratégie des opérations, il a été le pionnier des modèles opérationnels, de l'automatisation et de l'intégration numérique à l'échelle mondiale. Chez Orange depuis 2009, il a dirigé l'innovation, les ventes B2B et le marketing. Titulaire d'un master en ingénierie, Miguel, d'origine espagnole, réside à Paris avec sa famille.

 

Nicolas Drogou - Director of Global Partnerships d’Orange Cyberdefense

Avec plus de 23 ans d'expérience chez Orange Cyberdefense et Orange Business, Nicolas Drogou est expert en ventes, développement commercial et sécurité. Il supervise les partenariats mondiaux, le développement commercial et les pratiques de sécurité régionales. Son expertise englobe la gestion de programmes stratégiques, la promotion de l'innovation et l'obtention de nombreux prix d'excellence en matière de service et de développement de partenariats.

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Sécurité');" href="#" data-taxo="1033"> Sécurité

Dématérialisez vos processus pour les simplifier

05/12/2023
Dématérialisez vos processus pour les simplifier Patrice Kiroff
La digitalisation des entreprises n'est désormais plus une option, elle devient un enjeu majeur de productivité, de compétitivité et de la RSE
Orange Business vous accompagne dans votre transition digitale et vous propose un catalogue complet d’applications métiers adaptées à vos besoins et présentant de nombreux avantages :

#1 – Loi de finance 2024 : quel impact pour votre entreprise ?

  • Innovation : des applications métiers innovantes qui bénéficient de mises à jour constantes pour enrichir leurs fonctionnalités et la sécurisation des données.
  • Productivité : automatisation des tâches répétitives et simplification de la collaboration entre salariés.
  • Flexibilité : les applications sont accessibles depuis de nombreux supports comme les mobiles, tablettes et ordinateurs
  • Sécurité : la protection des données sensibles de nos clients étant au cœur de notre accompagnement, chaque application fait l’objet de tests rigoureux par nos experts.
  • Support client : nos experts offrent une assistance réactive et adaptée à vos besoins.

#2 – Des applications au service de la dématérialisation

Éditeur partenaire d’Orange Business, Open Bee fait partie de ces solutions digitales. Open Bee permet de digitaliser, mais aussi de gérer et de partager des documents en toute sécurité :

  • Gestion simplifiée des documents financiers dématérialisés grâce à un coffre-fort électronique sécurisé.
  • Accès à la documentation facilité pour les audits ou les inspections réglementaires.
  • Fonctionnalités de reporting avancées pour permettre de mesurer la performance de vos processus de validation et de suivre les indicateurs clés de la facturation client.
  • Collaboration plus efficace avec les partenaires financiers grâce au partage de documents sécurisés.

L’éditeur Open Bee est partenaire d’Orange Business et a été sélectionné sur des critères stricts de qualité et de sécurité.

#3 – La signature électronique : un enjeu majeur de sécurité

Gain de temps, réduction des coûts de fonctionnement, sécurité juridique… La signature électronique offre des avantages majeurs et devient un incontournable pour les entreprises. Éditeur partenaire retenu par Orange Business, Yousign est une solution digitale qui permet aux entreprises de faire signer des documents en ligne de manière rapide, sécurisée et de n’importe où dans le monde. La signature électronique vous fait gagner en flexibilité ainsi qu’en efficacité. En outre, notez qu’elle est authentique, infalsifiable, non-réutilisable et irrévocable.

#4 – La gestion des notes de frais : le grand passage au digital

La plateforme en ligne Expensya digitalise et simplifie le processus fastidieux et chronophage de la gestion des notes de frais. Cette solution a pour but de faciliter le travail des services financiers en permettant une saisie plus simple et rapide. Les collaborateurs gèrent leurs dépenses en utilisant l’application mobile Expensya qui traite automatiquement les dépenses et numérise les justificatifs en temps réel.

Les responsables financiers peuvent également avoir une meilleure vue d’ensemble des dépenses de l’entreprise ainsi qu’une meilleure analyse des coûts. La plateforme est compatible avec tous les systèmes comptables et peut être intégrée aux processus de facturation et de paiement de l’entreprise.

#5 – Dématérialisation des factures : la fin du papier !

Opter pour la facture électronique permet de réduire significativement la consommation de papier. Les entreprises sont de plus en plus incitées à digitaliser leurs documents et leurs processus pour limiter leur impact sur l’environnement et renforcer fortement la centralisation documentaire. Orange Business propose un premier pas vers le zéro papier avec la facture électronique gratuite.

Au-delà des enjeux environnementaux, la facturation électronique est de plus en plus plébiscitée par les entreprises par rapport à la facture papier. En effet, plus rapide, sécurisée et pratique, elle apporte plus d’efficacité aux entreprises.

En choisissant la facture électronique Orange Business, vous pourrez accéder à votre facture et à ses annexes depuis votre Espace Client Entreprise. Plus simple à gérer, vous gagnez en flexibilité tout en ayant une démarche éco-responsable. L’archivage de vos documents comptables et financiers peut être également sauvegardé dans un coffre-fort électronique sécurisé et certifié.

#6 – Loi de finance 2024 : quel impact pour votre entreprise ?

Dans le but d’améliorer et de simplifier la gestion des services financiers et comptables, mais aussi pour lutter contre la fraude à la TVA, la loi de finance 2024 va imposer à toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles, d’accepter les factures électroniques dès le 1er septembre 2026.

  • 1er septembre 2026 pour les Grandes Entreprises et les Entreprises de Taille Intermédiaire
  • 1er septembre 2027 pour les Petites et Moyennes Entreprises et les Microentreprises

Toutes les entreprises sont concernées par cette transition digitale, il est donc crucial d’en comprendre les enjeux et d’anticiper ces nouvelles obligations. En savoir plus sur la facture électronique

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Métiers d’intervention : 4 facteurs clé de succès pour accélérer votre business

05/12/2023
Métiers d’intervention : 4 facteurs clé de succès pour accélérer votre business Patrice Kiroff
Les sociétés de maintenance doivent mettre en place de nouvelles stratégies digitales pour rester productives et améliorer l’expérience utilisateur. Mode d’emploi en 4 pistes d’action.
Les sociétés de maintenance ont pu compter sur des solutions digitales performantes pour optimiser et faciliter leurs interventions. Orange Business s’est allié avec des éditeurs fiables pour proposer à ses clients des applications métiers utiles au quotidien, notamment pour la prise de rendez-vous ou la gestion des stocks. Voici 4 bonnes raisons d’adopter ces applications métiers comme accélérateur de votre business.

#1 – Optimiser les interventions de ses techniciens

Vous cherchez à organiser et gérer en temps réel les déplacements de vos collaborateurs sur le terrain ? En cas d’imprévu, une société de maintenance doit être réactive pour répondre à ses obligations et satisfaire ses clients. La bonne gestion de ces interventions implique une meilleure optimisation des coûts de déplacements et permet aux entreprises de réaliser des économies. L’usage d’une application, telle que Synchroteam, partenaire d’Orange Business, permet aux intervenants de mieux communiquer avec leurs responsables en temps réel. Ils peuvent prendre des photos et les envoyer instantanément facilitant ainsi la compréhension de l’intervention terrain et la prise de décision associée. L’entreprise bénéficie d’une solution clé en main pour rédiger ses rapports d’intervention, mais aussi pour créer des factures et des devis sur le terrain.

#2 – Améliorer la qualité d’intervention de vos techniciens

Vous souhaitez que vos techniciens gagnent en efficacité tout en réduisant leur impact écologique ?

 

Les intervenants terrain peuvent se sentir isolés et perdre un temps précieux à chercher des solutions lors d’une intervention chez un client. C’est aussi le cas des clients qui se retrouvent perdus face à des pannes et à des problématiques complexes. Dans ce cas de figure, il existe des applications (comme XpertEye) offrant aux clients et intervenants un soutien expert en vidéo-assistance sécurisée. Depuis leur smartphone, tablette ou encore via des lunettes connectées, les techniciens de terrain peuvent communiquer et s’entraider à distance ou assister directement un client pour un dépannage 100 % à distance. En amenant l’expertise au plus près du terrain, les techniciens gagnent en efficacité et en productivité, tout en mettant leur action au service d’une démarche RSE.

#3 – Optimiser la planification des tournées de livraison

Le secteur du transport est en plein bouleversement et se digitalise à vitesse grand V. Pour accompagner cette transformation, des applications mobiles telles que AntsRoute répondent aux besoins actuels de ces entreprises, notamment pour :

  • Optimiser les itinéraires et suivre les véhicules : grâce à des algorithmes sophistiqués, une application comme AntsRoute est capable de planifier des itinéraires plus efficaces. Les entreprises gagnent en productivité, réalisent des économies et réduisent leur consommation de carburant et de CO2. Le gestionnaire peut suivre ses véhicules en temps réel pour accompagner les conducteurs et gagner en réactivité. Le client peut consulter à tout moment le suivi du colis, l’heure de livraison, etc.
  • Améliorer la productivité et la satisfaction client : en offrant des délais de livraison précis et une meilleure qualité de service, une application comme Antsroute améliore l’expérience utilisateur. Le client est informé en temps réel sur le suivi de sa livraison et peut anticiper tout problème éventuel. L’application permet de faciliter le travail des gestionnaires et de leur faire gagner du temps. Ils peuvent se concentrer sur des taches plus stratégiques et intéressantes. Les chauffeurs vont gagner en efficacité et réaliser plus de livraisons par jour.

Le gestionnaire de flotte pourra aussi analyser les performances de ses conducteurs pour optimiser la gestion de ses stocks ainsi que sa stratégie de tarification.

#4 – Améliorer la gestion de ses stocks

La dématérialisation incite les entreprises à optimiser la gestion de leurs stocks avec une démarche digitale innovante et l’usage d’applications intelligentes telles que MonStock. Cette solution est sélectionnée par Orange Business dans son catalogue d’applications métiers. Grâce à l’application MonStock, les entreprises peuvent gérer leurs stocks et leurs inventaires de manière plus efficace et gagner en productivité. En optimisant les niveaux de stockage, elles réduisent les coûts liés à la surproduction, à la surconsommation, aux pertes ainsi qu’aux vols de marchandises. Une telle application permet également la simplification des tâches administratives inhérentes à la gestion des stocks pour faire gagner du temps aux collaborateurs. Ainsi, ils peuvent se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée pour améliorer leur efficacité. Depuis son application, le gestionnaire de stock peut suivre l’évolution de ses stocks en temps réel pour prendre de meilleures décisions. L’application intelligente va s’adapter aux besoins spécifiques de chaque entreprise et gérer tout type de stocks. De telles applications digitales garantissent la sécurité et la fiabilité des données traitées en protégeant les données sensibles des entreprises contre les cyberattaques et les violations.

Conclusion :

Dans une ère en voie de digitalisation, les applications métiers constituent autant de solutions astucieuses qui forment désormais la boite à outils digitales des sociétés d’intervention.

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Relation client');" href="#" data-taxo="1031"> Relation client

Comment organiser la transition environnementale des bâtiments publics ?

20/11/2023
Comment organiser la transition environnementale des bâtiments publics ? Patrice Kiroff
Face aux enjeux à relever en matière d’énergie, voici quelques pistes d’action à mettre en œuvre par les acteurs publics pour obtenir des résultats concrets et tenir la bonne trajectoire.
La réduction de la consommation d’énergie et le recours à des sources d’énergie plus durables s’impose à tous. Dans cette optique, l'État a défini des objectifs clairs pour les bâtiments, notamment publics : atteindre une réduction de 40 % de la consommation d'énergie d'ici 2030 . Dès lors, les collectivités territoriales doivent engager dès maintenant cette transition. Face aux enjeux à relever, voici quelques pistes d’action à mettre en œuvre pour obtenir des résultats concrets et tenir la bonne trajectoire.

1. Pourquoi optimiser la consommation d’énergie des bâtiments publics est une nécessité

Plusieurs textes ont été adoptés ces dernières années pour cadrer la transition énergétique. Pour les acteurs, notamment publics, deux sont particulièrement importants.

  • Le décret Tertiaire, car il pose deux obligations : déclarer la performance énergétique des bâtiments et l’objectif à atteindre et réduire Les consommations d’énergie : de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% en 2050.
  • Le décret dit BACS (Building Automation & Control System, ou Système d’automatisation et de contrôle des bâtiments), impose quant à lui, dès 2025, de déployer des systèmes de gestion technique des bâtiments (GTB), dans presque tous les bâtiments tertiaires progressivement jusqu'en 2027.

Si ces dispositifs posent des contraintes strictes et des délais serrés, ils ont le mérite néanmoins de constituer une base claire et commune pour que les acteurs du secteur public organisent leur décarbonation.

Néanmoins, compte tenu des coûts des travaux de rénovation qu’ils appellent et des investissements qu’ils réclament dans des systèmes techniques, une approche agile et raisonée est nécessaire. L’objectif, notamment pour les acteurs dont les moyens sont les plus limités : générer des économies immédiates et réduire les temps de retour sur investissement.

2. Performance énergétique : ces deux enjeux clefs pour les collectivités

Dès lors, les acteurs publics, quelle que soit leur taille, sont confrontés à deux défis :

  • d’une part, disposer des données précises et intelligibles leur permettant de dresser un état des lieux de leur situation afin de prendre les bonnes décisions ;
  • d’autre part, pouvoir utiliser des outils de pilotage, adaptés à leurs besoins et à leurs moyens.

En matière d’accès à l’information, il s’agit de permettre à la collectivité de connaitre les données réelles de consommation en électricité, en gaz, et tout autre fluide, de chacun de ses bâtiments. Ces informations, pour être exploitables, seront à mettre en perspectives en les croisant avec des données ouvertes (open data) permettant de faire des comparaisons objectives afin de repérer rapidement des surconsommations.

Le bénéfice clef : classer les bâtiments en fonction de leur performance énergétique mesurée. Cela ne remplace pas un audit de performance énergétique réalisé par un auditeur, en revanche, cela permet de mieux cibler les bâtiments sur lesquels intervenir et donc maximiser l’usage des ressources disponibles. A la fin, c’est ainsi que l’on obtiendra la meilleure rentabilité des actions mises en œuvre.

Le second enjeu est le pilotage. Dans un premier temps, il concerne les bâtiments en eux-mêmes, afin de s’assurer que l’éclairage, le chauffage, la climatisation et la ventilation soient en rapport avec l’occupation et l’usage réel des locaux. Il s’agit de réduire concrètement ses consommations et de réaliser ainsi des économies en matière d’émissions de carbone.

Mais il s’agit également d’assurer un bon pilotage des contrats d’abonnement en énergie. Il arrive en effet très souvent que les contrats conclus reposent sur des puissances souscrites très supérieures aux besoins réels. L'économie financière ainsi dégagée permettra de récupérer des marges de manœuvre pour d’autres investissements. Les économies en moyenne peuvent aller de 200 à 500 euros par compteur. A l’échelle d’une collectivité locale, les montants peuvent rapidement devenir conséquents.

3. Le numérique accessible pour soutenir la transition énergétique des bâtiments

Ainsi, qu’il s’agisse d’accéder aux données utiles en matière de transition énergétique ou de pilotage de ses locaux, les solutions de gestion techniques des bâtiments (GTB) à mettre en œuvre sont numériques. Ce sont elles qui sont rendues progressivement obligatoires par le décret BACS. Il s’agit d’outil dits de contrôle-commande des bâtiments.

Si les plus connus de ces systèmes GTB représentent des budgets d’installation très conséquents et nécessitent des compétences très pointues pour bien les utiliser, il existe des alternatives très pertinentes. On parle alors de GTB légère.

Cela consiste en l’installation de capteurs connectés (IoT), reliés entre eux, ultra-flexibles. L’installation complète d’une solution de GTB ne prend que quelques heures et il est facile de les maintenir dans le temps compte tenu de leur accessibilité. Les coûts sont en effet de 5 à 10 fois inférieurs aux systèmes de contrôle-commande classiques, bien plus complexes.

Ces outils de GTB légère permettront d’ajuster au plus près des besoins et des usages les consommations énergétiques des locaux publics. Ils seront une aide efficace pour accompagner les mesures de sensibilisation des agents et des usagers en montrant que des actions concrètes et bien pensées sont effectivement mises en œuvre. Ils assureront l’enregistrement de données permettant de suivre les effets obtenus.

Orange propose une solution globale de monitoring des données de consommation complétée d’une solution de GTB légère, adaptée aux acteurs publics. Smart Eco-Energy, d'Orange Business, a été spécialement conçue pour aider les collectivités à optimiser leur consommation d'énergie, à surveiller leurs installations, et à réduire leur empreinte carbone sur le long terme. Cette solution, accessible à toutes les tailles de collectivités, embarque aussi tout un écosystème de partenaires qui peuvent venir compléter la valeur ajoutée de nos programmes.

Conclusion

Afin de mettre en œuvre la transition énergétique et de faire face à leurs obligations, les acteurs publics peuvent tirer parti des technologies numériques. Grâce à celles-ci, ils peuvent ainsi réaliser rapidement des économies très substantielles et réduire significativement leurs émissions carbones.

BACS : une obligation à connaître !

Le décret BACS élargi les obligations en la matière aux bâtiments équipés de systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) d'une puissance installée comprise entre 70 kW et 290 kW, avec des échéances spécifiques :

  • Avant le 8 avril 2024 pour les nouveaux bâtiments tertiaires excédant 70 kW.
  • À partir du 1er janvier 2025 pour les bâtiments tertiaires existants d'une puissance supérieure à 290 kW.
  • À partir du 1er janvier 2027 pour les bâtiments tertiaires existants d'une puissance excédant 70 kW
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Confiance numérique : Orange Business s’engage et dévoile sa vision

16/11/2023
Confiance numérique : Orange Business s’engage et dévoile sa vision Karim Doghmi
À l’ère du numérique, la protection des données s’impose comme un sujet clé. En tant qu’intégrateur de réseaux et services numériques, découvrez comment Orange Business façonne ce monde de confiance.
À l’ère du numérique, la protection des données s’impose comme un sujet clé : la confiance prend une place prépondérante parmi les préoccupations des entreprises. En tant qu’intégrateur de réseaux et services numériques, Orange Business fait de ce sujet un enjeu majeur de sa stratégie, pour proposer à ses clients le meilleur du digital. Parce que nous croyons en une confiance active, c’est-à-dire renouvelée au quotidien, nous apportons les garanties nécessaires à la sécurité de tous vos actifs. Comment façonnons-nous ce monde de confiance chez Orange Business ? Décryptage.

Placer la confiance numérique au cœur de notre ADN

Aujourd’hui, la transformation digitale est incontournable pour les organisations publiques comme privées. Cette révolution présente de nombreux avantages, mais aussi certains risques : cybercriminalité, espionnage économique, captation de données. Dans cet univers ultra connecté, la confiance numérique est essentielle et devient un préalable pour établir des relations commerciales et des partenariats. 83 %* des consommateurs déclarent que la façon dont les entreprises protègent leurs données influe sur la confiance qu’ils leur accordent.

Mais la confiance est fragile. Elle découle de nombreuses interactions tout au long du cycle de vie d’un produit. Elle dépend également de l’instabilité géopolitique et de la recrudescence des risques cyber dans un contexte d’accélération de la digitalisation. C’est pourquoi nous sommes convaincus que la confiance ne se décrète pas, mais qu’elle se renouvelle jour après jour.

Orange en tant qu'opérateur multi-services de premier plan s'engage et contribue au développement d'une société de confiance. C’est l’essence même de notre raison d’être, partagée par l’ensemble des salariés, clients et partenaires. La notion de confiance est le socle de nos engagements sociaux et environnementaux en réponse à des enjeux globaux. Notre crédo est le suivant :
« En tant que partenaire de confiance, Orange donne à chacun les clés d'un monde numérique responsable »
C’est pourquoi nous érigeons au quotidien le socle de sécurité numérique avec nos experts Cyber et Data, via notamment nos entités dédiées.
Que mettons nous en œuvre pour mériter votre confiance ?

Nous appuyer sur une expertise éprouvée et reconnue

Pour Orange Business – l’entité B2B d'Orange – intégrateur mondial de réseaux et de services numériques, cet engagement n'est pas nouveau. Nous disposons du réseau, des connaissances et des technologies dont vous avez besoin. Depuis 22 ans, Gartner nous classe parmi les leaders mondiaux des services de réseau. Orange Business est le seul acteur français s’appuyant sur son propre réseau pour créer les services numériques de demain. Ceci nous permet de vous garantir une connectivité résiliente et sécurisée et une infrastructure digitale de confiance.

Nous portons une attention toute particulière à la confidentialité et à la souveraineté des données de nos clients: nous sommes convaincus du rôle clef de la confiance numérique pour la performance d’une entreprise et la fidélité de ses clients. En tant que partenaire des entreprises et des administrations publiques vitales ou essentielles, nos services répondent aux normes les plus strictes en matière de sécurité, de confidentialité, de transparence et de résilience.

Nous adressons les besoins sur l’ensemble de la chaîne de valeur numérique, à travers une approche unique de bout en bout : de la connectivité au cloud, en passant par la Data (gestion des données via l’Intelligence Artificielle ou la Blockchain) et les applications collaboratives jusqu’à la cybersécurité. Nous bâtissons un environnement de confiance en tenant compte des volets technologiques, réglementaires et opérationnels.

En nous appuyant sur notre expertise et notre gamme de services managés, nous intégrons et pilotons des services numériques selon la criticité des activités de nos clients et répondant plusieurs attributs clé :

  • Sécurité : nous garantissons la confidentialité et l'intégrité des données et la sécurité des applications ;
  • Résilience: nous assurons la continuité des opérations quel que soit le contexte ;
  • Règlementation: nous respectons les normes et certifications en termes de protection et de fiabilité des données ;
  • Gestion des risques de dépendances technologiques: nous relevons vos défis avec une vigilance particulière à la criticité de vos données.

Miser sur la souveraineté européenne

En tant qu’entreprise française adhérant pleinement aux valeurs et aux réglementations européennes, nous soutenons particulièrement la compétitivité et l’indépendance numérique de l’Europe. C’est pourquoi nous veillons notamment à protéger les données des entreprises et des individus des lois extraterritoriales.

Partager les données au sein d’un espace sécurisé et de confiance est au cœur de notre implication. Nous l’avons notamment mis en œuvre dans le cadre du projet phare Agdatahub ; nous avons développé en partenariat avec IN Group une solution d'identité numérique et de consentement décentralisé : Agritust. Le service est basé sur une infrastructure blockchain hébergée par Orange Business, garantissant l'utilisation sécurisée et contrôlée des données avant qu'elles ne soient échangées.

Nous suivons activement la création d’autres dataspaces européens pour y apporter notre expertise. Nous sommes convaincus que la coopération autour des espaces de données est une occasion unique d'avoir un impact économique positif en Europe. C'est pourquoi Orange est notamment l’un des 22 cofondateurs de l’initiative Gaia-X et a été récemment réélu membre de son conseil d'administration. GAIA-X, en permettant la collecte et le partage de données sur la base des valeurs européennes de transparence, d'ouverture, de respect de la vie privée et de sécurité, s'inscrit en effet pleinement dans notre mission.

Être votre partenaire de confiance

Orange Business croit en la « confiance active » et en la transparence. Il s’agit de faire de la confiance une démarche quotidienne mesurée et anticipée. Cela nécessite la maîtrise des infrastructures clés de la connectivité au cloud en passant par la cybersécurité et la data. Notre expertise en Intelligence Artificielle nous permet de superviser et de piloter ces infrastructures. Nous sommes convaincus que la confiance active est celle qui permettra aux entreprises d'offrir à leurs clients une expérience sans couture et l’atteinte de leurs objectifs commerciaux dans un environnement numérique de confiance, durable et inclusif.
*(Source : IDC Global Future of Manufacturing Survey, November 2022, n = 160).

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Valorisation des données des usines : les 4 conseils de nos chefs de projet

15/11/2023
Valorisation des données des usines : les 4 conseils de nos chefs de projet Patrice Kiroff
Nos chefs de projets Benjamin Protais et Léo Lejeune partagent leur vision au plus près du terrain et vous donnent 4 conseils pour réussir votre projet de valorisation des données !
Le volume de données augmente de manière exponentielle, notamment dans l’industrie où les machines sont de plus en plus connectées. Si elles sont bien exploitées, elles sont très précieuses pour optimiser la production, la qualité, la maintenance, l’impact environnemental, etc.
Pourtant, dans les faits, peu d’acteurs industriels ont développé une stratégie globale basée sur les données. Pourquoi ? Comment y remédier ?

Prendre conscience des opportunités liées aux données

“Le premier constat que l’on fait auprès de nos clients, c’est qu’ils n’ont pas réellement conscience de tout ce que peut leur apporter la donnée. Souvent, ils nous sollicitent avec une demande précise qui est bien en dessous de leur besoin réel. Par exemple, un responsable data d’usine est venu me voir pour améliorer l’usage de la plateforme de données utilisée en interne. Mais il n’a pas su quoi répondre précisément quand je lui ai demandé pourquoi ils collectaient de la donnée. Le problème était donc bien plus global, avec un manque de vision et de stratégie…”, explique Benjamin Protais.

Un audit pour mesurer la maturité data

“Dans ces cas-là, nous conseillons à nos clients de réaliser un audit de leur système de données. Cela permet de faire le constat de ce qu’ils ont déjà et de leur maturité data, puis de considérer une autre utilisation de l’existant et de définir ce à quoi ils veulent arriver.

Ainsi, en connaissant leurs besoins réels et en leur expliquant la valeur de leurs données, nous proposons finalement dans la majorité des cas un projet aux bénéfices plus larges qui répond mieux aux attentes. En tant qu’expert data, nous sommes capables d’ajouter des fonctionnalités à la carte pour compléter un système de gestion de données existant.”, continue Léo Lejeune.

Une nécessaire acculturation

“De mon côté, j’ai pu accompagner un fabricant de connecteurs haut de gamme. L’entreprise avait développé toute une stratégie Industrie 4.0 sur les axes qualité, excellence et satisfaction client, mais dans son projet, la donnée n’avait aucun rôle à jouer, alors que c’est un outil puissant pour soutenir de manière transverse ce genre d’objectif. On se retrouve souvent face à un enjeu d’acculturation vis-à-vis de la data. ”

“Pour l’aider à se projeter, j‘ai fait visiter à ce client l’usine de Lacroix Electronics dans laquelle la stratégie data est aboutie. Il a pu comprendre et voir concrètement ce qu’était une usine connectée, une entreprise innovante et une optimisation de la production en temps réel. Et il a tout de suite été convaincu”, complète Benjamin Protais.

Penser la donnée comme un élément transversal interopérable et utile à tous

“Les équipes terrains savent tout de même qu’elles ont intérêt à utiliser certaines données. En effet, des tags sont souvent installés sur les machines et communiquent des informations précises. Les équipes s’en servent dans des tableaux Excel, avec parfois des macros, mais uniquement pour leurs besoins propres. Il manque très souvent, au-delà de la “culture data”, une vision globale et homogénéisée, ne serait-ce déjà que pour s’accorder sur ce qu’est un indicateur valorisable, pour que tout le monde comprenne les termes et parle de la même chose en interne”, constate Léo Lejeune.

“Effectivement, la donnée est le plus souvent pensée en silo et non comme un élément central. La data est générée pour un processus particulier, et bien souvent principalement pour du reporting, mais elle n’est pas réutilisable ailleurs ou différemment, elle reste enfermée dans l’usage qui a été défini au départ.

Pour pallier cela, il faut plus en amont penser les données comme transversales et interopérables et pour cela il faut mettre en place une stratégie de data gouvernance,” précise Benjamin Protais.

Mettre en place une réelle data gouvernance

Léo Lejeune explique : “La data gouvernance est nécessaire pour gérer l’ensemble de la chaîne de la préparation de la donnée avant qu’elle ne soit analysée grâce à la data science. Elle permet de répondre à plusieurs enjeux, comme collecter efficacement la donnée source, qui provient souvent de systèmes décentralisés, l’homogénéiser, la mettre en commun ou encore permettre une agrégation fiable au niveau du siège. Corriger les données collectées et être capable d’identifier et tracer les corrections manuelles constituent des procédures qui nécessitent aussi une bonne data gouvernance.”

“Pour y parvenir, il est primordial de désigner une équipe dédiée qui mêle différentes compétences. Les équipes terrain ont ici un rôle important à jouer. Nommer un référant data dans chaque service opérationnel permet d’assurer le lien entre la DSI et les utilisateurs finaux. Ce référent est garant de la bonne gestion de la donnée par son équipe, qu’il peut directement former sur certains sujets, et de la remontée des informations terrains auprès du pôle qui gère la stratégie data : nouveaux indicateurs pertinents sur les machines, incapacité à collecter sur le terrain certaines données demandées, besoin de matériel spécifique pour aider les opérateurs à s’engager dans la gestion de la data, etc. Parce que ce sont bien les opérateurs qui pourront juger utile de suivre le niveau de mercure dans telle cuve ou d’avoir un smartphone à portée de main pour remonter les données facilement sans multiplier les kilomètres ! ”, ajoute Benjamin Protais.

Implémenter le projet étape par étape

Benjamin Portais insiste à ce sujet : “Une grande partie des industriels qui nous sollicitent s’attendent à une solution “one shot”. Mais même si certains bénéfices sont rapidement observables, la mise en place une stratégie transverse de valorisation des données est un projet qu’il faut penser sur le long terme. La réalisation d’un POC pour commencer, sur un site industriel, permet de tester et d’optimiser par itération chaque brique de la data gouvernance, à petite échelle. Généraliser ensuite la stratégie implique une transformation plus en profondeur, avec un travail de démocratisation de la donnée en interne et d’acquisition de nouvelles compétences. La conduite du projet se fait donc sur plusieurs années, avec une phase de collecte de données centralisées, homogénéisées et fiables, une phase de formation pour que chacun puisse appréhender et utiliser la data, une phase de run avec un socle de données en quantité limitée mais soignées, et ensuite une phase de déploiement avec la collecte de nouvelles données et un élargissement des usages.”

“On fonctionne souvent par workpackage pour développer progressivement différents use cases. Avec une industrie de transformation de métaux par exemple, nous avons défini et planifié différentes étapes à suivre pour assurer une bonne base au projet : solidification de la plateforme data, référencement de tous les KPIs existants, tri des KPIs, digitalisations des données papier, correction des données existantes, identification de nouveaux indicateurs pour les opérations d’électrolyse et de fusion. Cette mise en place par itération est l’un des points clés pour réussir un projet de valorisation data.”, termine Léo Lejeune.

IoT & Data Analytics');" href="#" data-taxo="1029"> IoT & Data Analytics

Sept tendances qui impactent le marché du retail

24/10/2023
Sept tendances qui impactent le marché du retail Patrice Kiroff
Inflation, tensions sur les approvisionnements, concurrence, succession de crises, transformation des attentes, etc. L’économie mondiale, et avec elle le monde du retail, doit faire face à un grand nombre de pressions. Une profonde mutation des règles du commerce est en cours. Zoom sur sept grandes tendances.

Les tendances affirmées

Déjà notables avant la crise sanitaire, certaines mutations du commerce, et en particulier celles touchant la relation client, doivent continuer à s’inscrire dans la stratégie des retailers.

1 – L’expérience aussi importante que le produit

Dans un monde très concurrentiel, le produit ou le service ne fait plus la différence seul. Les consommateurs – en particulier les plus jeunes – recherchent une expérience à la fois enrichissante, mémorable et plus commode, en ligne comme en magasin. Pour attirer, séduire et fidéliser, les entreprises les plus performantes capitalisent sur leur image de marque en offrant des expériences différenciantes : showroom à la scénographie soignée avec achat digital, fluidité de la navigation online avec possibilités de livraison, de paiement et de retours étendues, etc.

En 2023, l’objectif de faciliter la vie des clients, quel que soit le point de contact, ne constitue plus une option. Pour preuve, 80 % des dirigeants prévoient d'augmenter leurs budgets service client au cours de la prochaine année selon le rapport Zendesk CX Trends 2023.

Cas d’usage

  • L’enseigne américaine de cosmétiques Morphe a équipé ses magasins d’éclairages professionnels afin de les rendre « instagrammables » auprès de leur clientèle férue de partage de contenu sur les réseaux sociaux.
  • Sur son site e-commerce, Castorama a introduit une fonction « recherche visuelle », permettant de trouver facilement un produit soit en choisissant dans une galerie d’images soit en téléchargeant sa propre photo.

2 - La personnalisation : une obligation

Selon Forbes, 80% des consommateurs seraient plus enclins à acheter auprès des marques qui personnalisent la relation avec leurs clients. Toujours selon Forbes, les entreprises conduisant une stratégie de personnalisation génèrent des revenus de 4 à 8 % supérieurs aux autres sociétés de leur secteur. Or, personnaliser la relation signifie connaître parfaitement ses clients. Plus que jamais, la capacité d’exploitation des données – de leur collecte à leur traitement par l’IA – constitue un enjeu de premier plan pour une communication fluide, efficace et source de satisfaction. Bonne nouvelle pour les marques : selon une étude menée par Twilio en 2022, huit consommateurs sur dix se disent prêts à partager leurs données en échange de services personnalisés.

Cas d’usage

  • La startup NWO.AI a développé un algorithme permettant de prévoir les tendances futures et ainsi d’anticiper les prochaines attentes des clients.
  • Grâce à sa plateforme de gestion de réseaux IT, l’entreprise Juniper Networks peut monitorer l’affluence dans les rayons d’un magasin – via les connexions mobiles des clients – et faire émerger des besoins d’actions commerciales ponctuelles ou de conseillers clients supplémentaires.

Les tendances qui se confirment

Marginales ou inexistantes il y a encore quelques années, ces tendances s’accélèrent depuis peu. Au point de les rendre bientôt incontournables ?

3 - L’explosion du commerce social

Alors qu’il ne représentait « que » 492 milliards de dollars dans le monde en 2022, le commerce social devrait générer un business de 1 200 milliards en 2025, selon une projection réalisée par Accenture. L’usage massif des réseaux sociaux par les jeunes générations – entre trois et cinq heures par jour – conduira certainement à une accélération du phénomène dans les années à venir. Les plateformes plébiscitées ? Instagram, Snapchat et Tik Tok. Un trio de tête certainement temporaire car la fidélité reste très volatile : 41 % des jeunes ont supprimé un réseau social en 2022 (étude Diplomeo/BDM).

Cas d’usage

  • Les conseillers style des Galeries Lafayettes ont la possibilité d’entrer en contact direct avec leur clientèle sur différents canaux, dont Whatsapp. Résultat : une approche qui a permis de séduire un nouveau type de clients.
  • Pinterest propose depuis 2017 une fonctionnalité, baptisée « Shop The Look », qui permet d'acheter directement les produits depuis les épingles de mode et de décoration. Les articles en question sont identifiés automatiquement et reliés aux sites des partenaires commerciaux grâce à l’intelligence artificielle.

4 - De la supply chain au service client : les promesses du commerce unifié

Après le multicanal et l’omicanal, le commerce unifié permet de franchir une étape supplémentaire vers une gestion globale et centralisée de toute l’activité de vente. Alors que l’omnicanalité propose de faire interagir les différents canaux de contacts clients pour un service sans couture, le commerce unifié prend le parti de tout rassembler sur une seule et même plateforme (relation client, commerce, paiement, gestion des stocks, distribution, etc.) avec des process automatisés. Cela permet, par exemple, de gérer différents entrepôts comme un seul et même stock capable de répondre à une commande BtoC sur le web – avec livraison à domicile ou en magasin – ou à la demande de réassort d’une boutique en temps réel. La fusion entre le physique et le digital permet ainsi à l’entreprise d’être plus réactive, plus agile.

La digitalisation des opérations rend les collaborateurs plus efficaces, au bureau comme en magasin : l’ère du collaborateur augmenté et connecté à une plateforme centrale est en marche.

Cas d’usage

  • Les vendeurs des boutiques Superdry ont accès – via une tablette connectée – à l’ensemble des produits disponibles. Ils peuvent commander un modèle dans la taille et la couleur désirée par le client, encaisser l’achat en utilisant le moyen de paiement préféré du client, le faire bénéficier d’une promotion en lien avec son statut (programme de fidélisation) et choisir le mode de livraison désiré par le client.
  • Sodexo a implémenté une solution digitale d’optimisation à destination de ses équipes achats qui établit automatiquement des recommandations selon les besoins en approvisionnement et de la disponibilité des produits.

Les tendances émergentes

On les découvre et elles peuvent parfois surprendre, voire laisser circonspect. Du shopping de seconde main au métavers, ces tendances dépassent, pour certaines, l’effet de mode et sont en phase de pérennisation, intégrant les plans stratégiques des acteurs du retail.

5 – Le retour en grâce de la seconde main

C’est un fait : les consommateurs attendent des marques qu’elles gèrent leurs activités de manière vertueuse et transparente, autour d’engagements RSE. Ainsi, neuf Français sur dix jugent important d’acheter des aliments respectueux du bien-être animal et de l’environnement.

Corollaires de cette tendance de fond, la consommation de produits locaux et le marché de l’occasion progressent depuis la fin de la crise sanitaire. Un rapport publié par Boston Consulting Group et Vestiaire Collective estimait entre 100 et 120 milliards de dollars le marché de la seconde main en 2022 avec une prévision de croissance de 20 à 30 % par an. Si une étude KPMG/la Fevad montre que 59 % des ventes d’occasions sont réalisées online et en majorité sur des sites « pure players », les retailers traditionnels s’y intéressent de plus en plus.

Cas d’usage

  • Chez Fnac Darty, les produits d’occasion représentent 1,5 million de commandes par an.
  • Lancée en test en 2022 au Royaume-Uni par Zara, la plateforme de seconde main Pre-Owned doit être prochainement étendue à la France et à l’Allemagne.

6 – L’arrivée en fanfare de l’IA générative

Les outils d'IA générative permettent de personnaliser les offres, d'optimiser les activités de marketing et de vente, et de soutenir les outils de tarification. Leur rôle sera également d’accélérer le processus de développement de nouveaux produits en générant rapidement des designs et des propositions d'emballages. Selon une étude de McKinsey & Company, publiée en juin 2023, l'utilisation de ces outils pourrait augmenter le chiffre d'affaires annuel des entreprises du secteur de 1,2 % à 2 %, soit entre 400 et 660 milliards de dollars dans le monde.

Cas d’usage

  • Stitch Fix, conseiller mode en ligne, utilise l'IA générative pour créer des clichés de vêtements en fonction des préférences des utilisateurs : en fonction de leurs réponses, l’outil leur proposera les pièces les plus proches commercialisées par ses partenaires.
  • Carrefour, en partenariat avec ChatGPT, a lancé en juin 2023 un assistant en ligne proposant à ses clients des paniers de courses en fonction des leurs contraintes alimentaires, de leurs goûts et de leur budget.

7 - Web3, metavers et NFC : des potentiels à ne pas négliger

Le marché du métavers, poussé pour le moment par les marques de luxe et du secteur de la beauté, était évalué à 210 millions de dollars en 2021. Selon les projections du Hub Institute, il dépassera les 710 milliards en 2027. En proposant un troisième monde, ni physique, ni virtuel, le metavers ouvre en effet un nouveau canal de communication et de vente pour les retailers, permettant d’envisager de potentielles perspectives de développement business. Mêmes espoirs autour des NFT, ces jetons non fongibles qui authentifient des fichiers numériques uniques : ils permettent déjà d’offrir des expériences privilégiées (concert, promo, série limitée, etc.) dans le cadre des programmes de fidélité. Reste à dépasser l’effet de mode et à identifier les cas d’usages qui soutiendront durablement l’activité des retailers.

Cas d’usage

  • L’Oréal (Maybelline New York et L'Oréal Professionnel) a développé des looks virtuels pour la plateforme d’avatars Ready Player Me.
  • En août 2022, Nike a annoncé 185 millions de dollars de recettes générées par ses collections NFT.

Valorisation des données : le tremplin vers l’industrie du futur

17/10/2023
Valorisation des données : le tremplin vers l’industrie du futur Patrice Kiroff
Le CEO de Merem, Bruno Bailly, partage dans cette tribune sa vision du rôle des données dans la marche vers l’industrie du futur.
Dans le cadre de son projet de mutation vers une usine du futur, l’entreprise Merem, spécialisée dans la conception et la fabrication de cartes électroniques et l’intégration de systèmes connectés, met depuis plusieurs années la valorisation des données au centre de sa stratégie de développement.
Le CEO de Merem, Bruno Bailly, partage sa vision du rôle des données dans la marche vers l’industrie du futur.

Une dynamique d’ouverture encourageante des acteurs de l’industrie

Bruno Bailly fait le constat d’une ouverture progressive et positive, mais aussi nécessaire, du monde industriel. “Avec les délocalisations et la pénurie des compétences de production en France, l’industrie électronique aurait pu disparaître dans les années 90. Mais avec l’apparition du 4.0, le secteur a pu rebondir et connaît un bel essor. Réussir ce virage nécessite toutefois une importante ouverture. L’esprit individualiste et autarcique traditionnel du monde de l’industrie n’est aujourd’hui plus viable : avec la volonté d’innover pour mieux servir le client, et le désengagement vis-à-vis du hardware, travailler dans une logique d’écosystème et de partage devient indispensable.”

Mais les diverses crises ont incité les entreprises industrielles à se réinventer.
“Les crises économiques à répétition ont également montré les limites du modèle de la PME traditionnelle dépendante de la prospérité de quelques grands comptes. Pour subsister, les entreprises industrielles doivent être force de proposition pour répondre au cahier des charges des clients avec une vraie valeur ajoutée. Travailler en mode co-construction dans une optique de partenariat est selon moi beaucoup plus pérenne comme mode de fonctionnement, pour tout le monde.”
Le CEO de Merem, Bruno Bailly, partage sa vision du rôle des données dans la marche vers l’industrie du futur.

Les données : actif intangible clé dans le succès des stratégies industrielles

Le CEO de Merem explique que cette ouverture du monde industriel n’est possible qu’avec la généralisation de l’usage des technologies et des données.

“Toutes les entreprises captent de la donnée depuis longtemps, mais elle n’est pas forcément exploitée. Pour autant, générer des data pour générer des data n’a aucun intérêt. Pour tirer parti de l’infinie richesse des données, l’enjeu est aujourd’hui de la contextualiser, de bien la choisir et de la partager. Chez Merem, le partage de données avec nos clients nous permet d’avoir une toute autre approche de notre métier, en plus de répondre à l’exigence normative de la traçabilité des produits. Notre relation avec les clients est simplifiée : nous partageons des informations telles que l’état de l’ordre de fabrication ou les résultats des tests de manière centralisée, en limitant les échanges de mails. Nous avons également plus de visibilité sur le positionnement et le rôle des pièces que nous produisons, ce qui offre une cohérence plus globale et du sens à notre activité. C’est enrichissant pour tous nos collaborateurs, qui voient leurs perspectives s’élargir et sont amenés à traiter de nouveaux sujets comme les problématiques sur l’éthique par exemple.”

Le challenge humain et matériel d’une stratégie centrée sur la donnée

Toutefois, l’adoption d’une stratégie centrée sur la donnée ne va pas de soi et nécessite des adaptations des équipes et du matériel.

“Certains membres de l’équipe étaient toutefois sceptiques vis-à-vis des données. Pour créer une réelle dynamique en interne et démocratiser l’usage de la donnée, le secret est d’amener progressivement le changement d’esprit en faisant passer et en répétant un message très clair. Cela passe en premier lieu par une direction convaincue et convaincante, capable de générer une adhésion globale au projet. Il est aussi important d’agir étape par étape, et de mettre le doigt sur les améliorations constatées et indéniables qui encouragent à aller plus loin et peuvent convaincre les derniers réfractaires.”

“Sur l’aspect technique, pour bénéficier pleinement de la data, il est primordial de veiller à ce que tous les investissements en équipement soient “data friendly” et remontent les données nécessaires. Cela passe par la mise en place plus globale d’un contexte propice à l’usage des données. Le cas de Merem illustre bien ce principe : nous avons été lauréats du plan France Relance et du programme Territoires d’innovation en Franche-Comté pour notre projet d’usine électronique du futur. Mais cette mutation se fait sur différents plans, tous liés au numérique et à la valorisation de la donnée. Nous avons notamment mis en place une couverture 5G et sommes devenue la première PME équipée par Orange Business, partenaire que nous recommandons d’ailleurs. (Lire l’article à ce sujet). Cette couverture 5G va nous permettre d’avoir le débit et les capacités nécessaires à un usage approfondi du réseau et des données : réalité augmentée, la réalité virtuelle, holographie, etc.”, développe monsieur Bailly.

Jumeaux numériques et technologies immersives : réinventer l’industrie

Merem souhaite maintenant aller plus loin dans l’usage des données et des nouvelles technologies.

“S’équiper des bonnes infrastructures permet d’exploiter de nouveaux usages de la donnée. Nous souhaitons par exemple généraliser l’utilisation des jumeaux numériques pour optimiser la production des cartes électroniques. Classiquement, nous sommes équipés pour déceler les défauts de composants ou de pose de composants. Mais certains dysfonctionnements liés à l’usage réel ne sont identifiables qu’après l’apparition du problème, comme un accident dans le secteur automobile. Avec l’exploitation des données et la création de jumeaux numériques, on peut simuler la réaction des composants dans un environnement spécifique et variable pour déceler tous les problèmes potentiels et les éviter en apportant des solutions à la fabrication. Les bénéfices sont significatifs : réduction du temps des projets, réduction des dysfonctionnements et production d’éléments plus adaptés à leur usage final.”

La réalité immersive aide également l’entreprise à se développer, notamment dans des zones où elle ne dispose pas d’usines.

“Nous avons également constaté une difficulté à nous développer dans l’ouest de la France, certains prospects étant freinés par le fait que nous n’ayons pas d’usine sur place. Nous souhaitons donc utiliser la réalité virtuelle et le métavers, pour rendre notre usine accessible à distance, proposer des réunions immersives et des visites des lignes de production… Je souhaite montrer à l’industrie qu’elle peut tirer parti de toutes les évolutions numériques, y compris le métavers, qui peut paraître inaccessible ou décorrélé du , mais qui peut avoir des applications à forte valeur ajoutée, comme la montée en compétences des collaborateurs par exemple.. Selon moi, l’une des clés est de ne plus faire de distinction entre la tech et la fab, tout ne doit faire qu’un. Pour moi, c’est l’industrie de demain !”, conclut Bruno Bailly.

À propos de Merem

Depuis plus de 40 ans, MEREM produit des cartes électroniques et intègre des systèmes connectés. Elle est un réservoir de solutions au défi du futur.

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Numérique responsable : les collectivités comme actrices du changement

25/09/2023
Numérique responsable : les collectivités comme actrices du changement Patrice Kiroff
Face à l’explosion des usages numériques et à la prise de conscience pour un numérique responsable, les collectivités doivent naviguer habilement à travers la conformité légale et une série de défis pour conjuguer efficacité avec responsabilité sociétale.

Numérique responsable : la révolution au sein des collectivités

Un cadre légal renforcé

Pour engager des démarches favorisant la réduction de l'impact environnemental, le Gouvernement a instauré la loi REEN (Réduire l’Empreinte Environnementale du Numérique) qui pose un cadre légal non punitif.

Le décret n° 2022-1084 du 29 juillet 2022 s’adresse plus particulièrement aux collectivités locales, dont les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 50 000 habitants qui doivent se doter d'un dispositif complet pour initier ce changement. Celui-ci comprend deux phases :

  • Un diagnostic préalable : mesurer l'impact de l'usage numérique, recenser les initiatives, cartographier les acteurs du numérique du territoire…
    Celui-ci comprend également une évaluation de maturité : prendre en compte la stratégie de gouvernance, les modalités de mesure, la transformation des pratiques d'achat, la reconfiguration des politiques IT, la gestion des déchets numériques, le niveau de sensibilisation des équipes et la promotion de l'utilisation responsable des technologies numériques.
  • La seconde partie concerne l’identification des leviers opérationnels qui seront le corps de la stratégie numérique responsable. Ils seront priorisés et feront l’objet d’une évaluation budgétaire et d’un plan projet afin d’en faciliter la mise en œuvre effective et planifiée.

Les collectivités qui montrent l’exemple

Plusieurs collectivités se distinguent par leurs actions. La métropole de Rennes, par exemple, a reçu le label de "numérique responsable" pour son projet de surveillance des ondes électromagnétiques.

De même, la métropole de Nantes a créé son propre Pôle numérique responsable, et l'agglomération de La Rochelle a activement participé à des projets tels que QuantiGES de l'ADEME, visant à évaluer l'impact carbone sur différentes unités fonctionnelles.

Les défis en matière de numérique responsable ?

Sensibiliser les équipes en interne

Il s’agit tout d’abord de repenser les initiatives numériques au sein de chaque service de la collectivité, que ce soit en matière de matériel et d’usage.

Pour conduire ce changement en interne, il convient de former les équipes, en commençant par combattre l’idée reçue selon laquelle la sobriété numérique se limite à vider sa boîte mail ou se désinscrire de newsletters afin d’aller plus loin dans les initiatives. A titre d’exemple, la métropole de Nantes a créé un Pôle Numérique Responsable.

Transformer les usages pour accélérer la réalisation des projets

Les collectivités peuvent saisir cette opportunité pour intégrer le numérique responsable comme une approche gagnant-gagnant, capable de générer des économies substantielles réaffectées à d'autres projets. L’intégration de cette transformation dans les prévisions budgétaires ainsi que l'incorporation dans tous les projets sont les atouts de réussite de cette démarche.

Intégrer les citoyens dans la conduite du projet

Les collectivités ont pour défi de sensibiliser les citoyens aux enjeux du numérique responsable tout en recueillant leurs idées et préoccupations.

La métropole de Rennes a instauré un Conseil citoyen du numérique responsable : la "Mission 5G". Cela illustre l'engagement de la métropole à impliquer ses citoyens dans les projets de déploiement majeurs.

Quelles bonnes pratiques adopter pour décarboner le numérique ?

En premier lieu, un audit permet d’évaluer l’empreinte environnementale des activités numériques et identifier des points d’amélioration : consommation d'énergie des infrastructures, les émissions de CO2 liées aux équipements, etc.

En complément de l’audit, une prestation de conseil impliquant des prestataires peut s’imposer pour transformer le matériel, les logiciels et tendre vers des usages mieux maitrisés.

La réussite d’un tel projet nécessite l’implication de l’ensemble des équipes au sein des collectivités :

  • la fonction achat peut réduire les achats matériels en privilégiant la réparation ou l’achat en reconditionné et en adoptant un comportement rationnel : choisir des fournisseurs écoresponsables, faire de la co-innovation… ;
  • les DSI collaborent avec l’ensemble des acteurs du territoire qui exploitent des outils numériques pour décarboner avec une approche systémique.

Pour finir, les challenges de responsabilité numérique représentent l’opportunité de stimuler les collectivités. Des événements comme la "Semaine de la Réparation" en Charente-Maritime ou le "Digital Clean Up Day" organisé par l'Institut du Numérique Responsable à Bordeaux sont à même de susciter une émulation collective pour conduire au changement.

Communiquer pour amplifier l'impact

La communication devient un levier puissant pour encourager l'engagement continu. Les économies réalisées peuvent être rapprochées avec des références concrètes. Mesurer en euro ou faire des comparaisons (telle initiative a permis d’économiser x tonnes de CO2, soit l’équivalent du rejet de x km réalisés en voiture, etc.) ancre ces succès dans la réalité du quotidien, alliant ainsi l'efficacité environnementale à l'efficacité budgétaire.

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Collectivités locales : les obligations légales d’inclusion et de sobriété pour vos sites Internet

19/09/2023
Collectivités locales : les obligations légales d’inclusion et de sobriété pour vos sites Internet Ilias Fihri Fassi
Inclusion et sobriété numérique font l’objet d’obligations pour les acteurs publics. Sensibiliser les équipes et identifier les bonnes pratiques sont donc des nécessités.
Les sujets d'inclusion et de sobriété numérique sont désormais portés par le gouvernement tout en continuant à être pleinement soutenus par la population. Pour l’ensemble des acteurs publics, il faut faire face à l’évolution des cadres légaux et engager des actions pour répondre aux obligations en la matière. Sensibiliser les équipes et identifier les bonnes pratiques deviennent des nécessités.

L’inclusion : une nécessité citoyenne devenue une obligation

Dans un contexte de dématérialisation de l’information et des démarches administratives, l’accessibilité d’un site ou d’une application permet à tous les internautes d’accéder aux contenus et aux fonctionnalités. 

L’accessibilité numérique a pour ambition de proposer une égalité d’accès à tous et concerne aussi bien les personnes en situation de handicap, les citoyens ayant une sensibilité à la cadence des images, les personnes dyslexiques ou encore à celles touchées par l’illectronisme. 

L’objectif est bien de faire bénéficier à tous les internautes les mêmes opportunités pour qu’ils puissent participer pleinement à la vie sociale, culturelle et économique de leur collectivité.

Afin de répondre à ce besoin, un cadre a été élaboré, reposant sur le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA) et plusieurs décrets. En constante évolution, ce RGAA donne la méthode permettant d’assurer l’accessibilité des sites Web et applications des services publics, via des critères prédéfinis comme l’audiodescription, des sous-titres, des polices lisibles, et plus globalement une expérience de navigation claire. Les intranets à disposition du personnel sont également concernés. Il s’agit d’une obligation d’agir. En cas de manquement, 20 000 € d’amende sont prévus. 

Accessibilité numérique : la sensibilisation des collectivités

Pour conduire ce changement, les collectivités sont confrontées en premier lieu au défi de la sensibilisation. En effet, il est devenu indispensable de se former sur le sujet afin de maîtriser les obligations découlant du RGAA et des décrets adoptés, comme :

  • assimiler les critères d’accessibilité ;
  • afficher le statut de conformité sur la page d’accueil ;
  • prévoir une page d’accessibilité indiquant les engagements, les objectifs en cours et les barrières à l’accessibilité ;
  • proposer des alternatives au 100 % numérique : prévoir des créneaux en mairie, proposer une aide téléphonique…

Certaines collectivités ont déjà entamé la refonte de leur site. C’est le cas par exemple de la métropole de Grenoble qui, après avoir confié cette mission à l’agence digitale Eolas, affiche désormais un site Web 100 % accessible d’après les critères du RGAA. La métropole de Toulouse et le département du Val d’Oise sont deux autres exemples d’une refonte réussie en matière d’accessibilité.

Établir un plan d’action pour améliorer l’accessibilité 

Ces transformations telles qu’opérées par ces collectivités locales passent par une série d’étapes. Tout d’abord, il y a un audit, réalisé le plus souvent par une prestataire externe. Il permet alors d’établir un score de base sur l’accessibilité. La gradation est la suivante : de 0 à 50 %, un site est non conforme ; de 50 à 99 %, il est partiellement conforme et le devient totalement à 100 %.

L’étape suivante est celle des changements concrets qui peuvent s’initier, par exemple : l’intégration de sous-titres, la mise en place d’outils d’audiodescription, ainsi que l’affichage de textes avec des polices plus grandes et larges… 

En outre, une déclaration d’accessibilité, qui présente les changements effectués, doit également apparaître sur le site. Enfin, un contre-audit peut permettre de booster encore davantage l’accessibilité du site Web. 

À terme, le RGAA demande aux collectivités d’entretenir le niveau d’accessibilité sur une logique de long court puisqu’un nouvel audit doit être réalisé : 

  • 18 mois après chaque changement de la version du RGAA ; 
  • 3 ans après le premier audit ou à la date de modification/refonte du site Web.

Mettre à jour la page accessibilité est indispensable pour afficher le résultat de chaque audit, indiquer quels contenus ne peuvent pas être optimisés, et pourquoi.

Améliorer la sobriété du site Web ; l’autre progrès indispensable

La sobriété numérique dans la construction de leurs sites Web s’impose tout autant aux acteurs publics locaux. En effet, toute interface numérique génère de la pollution via la consommation d'énergie requise pour la faire fonctionner : hébergement, serveurs, chargement des contenus, transfert de données… 

Pour les collectivités, l’enjeu est d’assimiler les conséquences de cet objectif et d’anticiper les changements qui en découlent en matière de parcours du visiteur. 

Alors qu’auparavant un site avait pour objectif de retenir son audience le plus longtemps possible, une logique de sobriété doit au contraire permettre aux visiteurs de trouver l’information recherchée le plus rapidement possible. Il s’agit désormais de proposer des sites très fonctionnels.

Vers un site Web bas carbone

Pour engager ces changements, des actions peuvent être accomplies autour de trois axes : 

  • par la formation le référentiel général d'écoconception de services numériques (RGESN) propose des ressources sur l'architecture, l’UX/l’UI, les contenus, le front-end / back-end et l’hébergement pour réduire la consommation énergétique de son site Internet ;
  • par l’application de bonnes pratiques en matière de frugalité : privilégier des contenus textes par exemple ; avoir un design épuré ; employer un code simple ; tout cela contribuera à ce que le site Web se charge rapidement.
  • par l’analyse des parcours utilisateurs les plus fréquents : l’objectif est de les optimiser afin de les rendre plus courts. Il est possible de mesurer ce parcours avec un système de score par page. 

Conclusion

L’évolution de l'inclusion via l'accessibilité et de la sobriété numérique se révèle prometteuse, tant sur le plan individuel (utilisateurs, qu’ils soient citoyens ou agents), que collectif. Les obligations légales et la pression sociétale y contribuent fortement. 

Pour engager ces changements bénéfiques, il est essentiel pour les collectivités de dresser un bilan précis des interfaces, plateformes et applications, afin d'affiner un plan d'action adéquat. De plus, il convient de rester vigilant quant aux évolutions légales, telles que les mises à jour du RGAA et les éventuelles sanctions liées à l'éco-conception. Car l’objectif est d’appliquer les bonnes pratiques sur le long terme pour atteindre une inclusion et une sobriété durables.
 

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Comment offrir un Wifi sécurisé à vos visiteurs ?

24/08/2023
Comment offrir un Wifi sécurisé à vos visiteurs ? Patrice Kiroff
Saviez-vous que l’accès internet que vous mettez à disposition de vos clients est encadré par la loi pour des raisons de sécurité et de protection des données personnelles ?
Découvrez l’offre Wifi Guest d’Orange et offrez à vos clients un accès internet sécurisé, performant et conforme à la loi.
Si vous dirigez un établissement qui reçoit du public avec un accès Wi-Fi dédié, la loi vous impose de conserver l’historique de toutes les connexions de vos clients pendant un an. La possibilité de se connecter au Wi-Fi, dans un lieu ouvert au public par exemple, est un atout appréciable pour la clientèle. Cependant, il est crucial pour les gérants et chefs d’entreprises de se renseigner sur les textes de loi pour pouvoir satisfaire leurs clients en toute légalité. Des options existent pour être en conformité avec la loi, à l’instar de la solution Wifi Guest d’Orange Business. Une solution innovante et performante pour améliorer l’expérience client.

#1 - Quelles sont les obligations légales concernant l’historique des connexions de vos clients ?

Ces obligations légales sont très peu connues dans plusieurs secteurs et en particulier celui de l’hébergement, de la restauration, des discothèques et des débits de boissons et pourtant, elles peuvent aboutir à de lourdes sanctions en cas de non-respect. En effet, la loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme encadre la mise à disposition d’une connexion Wi-Fi dans ces établissements.

Au regard de la loi, en fournissant du Wi-Fi, ces établissements deviennent automatiquement des Fournisseurs d’Accès à Internet au même titre qu’un opérateur. De ce fait, ils doivent en assumer les responsabilités et conserver l’historique de toutes les connexions de leurs clients pendant un an.

Un nouveau décret n°2021 -998 précise les données de connexion concernées pour la sauvegarde de la sécurité nationale.

Tous les lieux publics délivrant une connexion Wi-Fi gratuite ou non sont donc impactés :

  • Aéroports, gares
  • Lieux culturels, résidences universitaires
  • Hotels, campings, bars, restaurants, discothèques, etc.

Face à ces décrets, les professionnels concernés ont deux options :

  • Faire appel à un tiers pour gérer la conservation des données de connexion via une solution digitale (afin de pouvoir les fournir aux services judicaires dans le cas d’une réquisition)
  • Se charger eux-mêmes de la gestion de ces données.

Dans un contexte de risques terroristes et criminels, il devient urgent pour ces professionnels de se renseigner sur ces textes. Le but étant d’élaborer la meilleure stratégie pour améliorer l’expérience client tout en restant conforme à la loi en vigueur.

#2 – Le service Wifi Guest : une solution performante, sécurisée et en conformité avec la loi

Comme pour beaucoup de dirigeants d’entreprises ou tout autre établissement accueillant du public, la priorité reste le client. La mise à disposition d’un accès internet Wi-Fi performant et sécurisé représente un atout précieux pour se démarquer et satisfaire sa clientèle.

L’offre Wifi Guest, c’est la solution d’Orange Business qui vous permet de fournir un accès Wi-Fi sécurisé à vos clients en totale conformité avec la loi.

Vous bénéficiez d’une interface spécialement conçue pour votre entreprise et d’un parcours de connexion personnalisable avec différents modes d’identification possibles. Vous avez la possibilité de choisir entre deux options 

  • Une offre tout compris avec une infrastructure Wi-Fi dédiée à vos visiteurs
  • Une solution qui s’adapte à votre installation Wi-Fi existante

Dans tous les cas, la solution répond aux obligations légales réglementaires et est entièrement managée par les équipes d’Orange Business.

#3 – Quels sont les cas concrets d’application d’un tel dispositif ?

Les équipes d’Orange Business ont équipé plusieurs entreprises et autres établissements en Wi-Fi Guest. La Croissanterie, chaîne de restauration rapide française et le centre culturel de Lille ont déjà tenté l’expérience :

La Croissanterie souhaitait améliorer son expérience client en étendant l’accès internet à ses visiteurs. L’entreprise voulait également faire bénéficier de cet accès internet à l’ensemble de ses collaborateurs dans tous ses magasins. L’architecture et l’emplacement des magasins ne permettaient pas une connexion Wi-Fi satisfaisante. Les équipes d’Orange Business ont su nénamoins implanter rapidement un réseau Wi-Fi sécurisé, autonome et simple d’accès pour les clients et les collaborateurs.
Lire le témoignage client La Croissanterie,

Le Nouveau Siècle souhaitait améliorer son accueil client en se munissant d’un Wi-Fi de très grande qualité. L’objectif étant que le visiteur reste connecté dans l’ensemble de l’établissement, mais aussi pour pouvoir entrer en connexion avec lui. Les contraintes techniques furent nombreuses, mais la solution Wifi Guest fut installée dans les meilleurs délais pour la plus grande satisfaction du public, des organisateurs et des prestataires.
Lire le témoignage client Le Nouveau Siècle

Conclusion

Entre préservation de la sécurité nationale et protection de la vie privée de chacun, c’est un juste équilibre à trouver pour les entreprises concernées par la gestion des données de leurs clients.

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Sécurité');" href="#" data-taxo="1033"> Sécurité

Avec Orange, l’automobile prend le virage de la blockchain

08/08/2023
Avec Orange, l’automobile prend le virage de la blockchain Ahlam Boukhnif
De la Blockchain à la route : Il est rare que l’on entende parler de blockchain dans le domaine de l’automobile. C’est le défi qu’Orange a su relever.
Depuis maintenant plusieurs années, la Blockchain suscite l’intérêt d’un nombre croissant d’acteurs économiques. Sa dimension sécurisante et infalsifiable en ont fait un levier majeur de développement, notamment dans le secteur de la finance. Pourtant, d’autres cas d’usages sont possibles, comme dans l’automobile.

Concept-car collaboratif

Préfigurer ce que sera la voiture du futur, voilà le mot d’ordre de H1st vision ou « Humane First Vision » concept-car collaboratif dévoilé à l’occasion de Vivatech. Développé en six mois par le consortium pluridisciplinaire Software Republic composé de six entreprises (Renault, Thalès, Dassault Systèmes, Orange, Atos et STMicroelectronics) et de plusieurs start-ups dont l’aspiration commune est de réinventer la mobilité de demain, une vingtaine d’innovations ont ainsi été introduites : l’une d’elles est signée Orange.

Le carnet de santé du véhicule certifié par blockchain

Avec le « Health Certificate », Orange a mis au point un document numérique qui certifie l’état de santé du véhicule et permet de vérifier en un clin d’œil des informations difficilement accessibles en temps normal (nombre de propriétaires, état de santé des éléments clés du véhicule, le nombre de révisions, historique d’entretien, etc.). Grâce au caractère infalsifiable de la blockchain, chaque nouvelle information inscrite dans ce carnet implique consensus des différents acteurs impliqués (loueur, propriétaire, conducteur, garagiste, futur acheteur, assureur, etc.), constituant ainsi un réseau de preuves. « On parle alors d’effet gendarmes puisque si quelqu’un falsifie une information, il suffit de remonter la chaîne pour le retrouver » explique Antoine Maisonneuve, Blockchain Program Director chez Orange Business. Cette nouvelle technologie assure une transparence totale pour l’ensemble des intervenants de la vie du véhicule et empêche tout usage de faux concernant son état. À la clé, une sécurisation du marché secondaire et une augmentation de la valeur résiduelle du véhicule.

Comment ça fonctionne ?

Avec le « Health Certificate » la voiture recueille en temps réel les interactions avec son environnement, impactées sur un Jumeau Numérique, une réplique virtuelle du véhicule, développé par Dassault Systèmes. « Imaginons que la voiture prenne plus de dos d’âne qu’habituellement sur une courte période, elle sera capable de jauger l’impact de ces chocs sur son « état de santé » et avertir le propriétaire d’un éventuel besoin de maintenance » détaille Antoine Maisonneuve. Les informations relatives à chaque entretien seront inscrites dans la Blockchain, avec l’accord en amont du propriétaire, ce qui permettra aux autres acteurs d’en prendre connaissance. De plus, le « Helth Certificate » utilise un type de blockchain bien spécifique pour son usage : un réseau permissionné, qui se distingue des réseaux blockchain public utilisés pour les cryptomonnaies. Dans ce réseau, les nœuds sont hébergés par des entreprises dont l'identité est connue, garantissant ainsi la transparence et l'absence d'anonymat. De plus, ce réseau blockchain présente une consommation d'énergie considérablement réduite, jusqu'à 15 000 fois inférieures à celle du Bitcoin.

Orange au cœur de la Blockchain en France

Depuis quatre ans, Orange Business s'investit activement dans le développement à grande échelle de ces technologies, en particulier dans les dataspaces européens, au sein desquels la blockchain joue un rôle crucial pour l'amélioration de la fluidité, de la vitesse et de la sécurité des échanges de données. AgDatathub, une solution de partage des données agricoles, illustre cette volonté de répondre à des besoins précis dans des secteurs très particuliers. Face à l’atomicité croissante de cas d’usages solutionnables grâce à la Blockchain, Orange souhaite être le leader dans la création de la blockchain nationale et ainsi relier tous les acteurs en renforçant la confiance numérique.

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Un hackathon interne sur l’Infrastructure as Code

04/07/2023
Un hackathon interne sur l’Infrastructure as Code Patrice Kiroff
Réunir des experts cloud de quatre pays et leur présenter le large champ de possibilités offert par la solution Cloud Avenue : c’était le parti du tout premier hackathon Infrastructure as Code organisé par Orange Business.
Réunir des experts cloud de quatre pays et leur proposer un moment mémorable tout en révélant le large champ de possibilités offert par la solution Cloud Avenue : c’était le parti du tout premier hackathon Infrastructure as Code organisé par Orange Business. Retour sur cet événement organisé les 22 et 23 novembre derniers.

« C’est vraiment stimulant de découvrir les solutions des autres, de voir comment ils pensent et utilisent la technologie ! J’espère vraiment que ce genre d’événements se produira à nouveau chez Orange » : voilà les mots prononcés par par Yomna Meles, membre de l’équipe égyptienne gagnante du hackathon organisé par Orange Business fin 2022. Cette compétition a été l’occasion, pour les collaborateurs d’Orange Business, de développer des synergies, mais aussi de développer leurs compétences sur l’approche Infrastructure as Code (IaC) et notre solution Cloud Avenue.

Des experts de quatre pays réunis

Organisé les 22 et 23 novembre derniers, en partenariat avec HPE et VMware, cet hackathon interne d’Orange Business a en effet permis de réunir à distance des experts cloud de France, d’Inde, d’Égypte et de l’Île Maurice. Les 46 participants, répartis en 12 équipes, ont pu assister à des keynotes, profiter de moments de détente, participer à des challenges techniques mais surtout utiliser l’approche IaC pour automatiser la gestion des ressources sur Cloud Avenue. Chacune des solutions proposées a ensuite été départagée par un jury qui a récompensé les meilleurs avec, à la clé, 500 euros pour chaque membre de l’équipe gagnante et 250 euros pour les finalistes

Plus d’agilité avec l’Infrastructure as Code

L’autre enjeu majeur de ce hackathon consistait à mieux prendre en main la solution Cloud Avenue que 96 % des participants ne connaissaient pas, mais aussi d’encourager des pratiques FinOps et Green IT par l’approche IaC, la gestion des ressources cloud de manière programmable, la répétabilité, la traçabilité des modifications, la collaboration, etc. Cette méthode de gestion des ressources cloud repose sur des lignes de code plutôt que sur des processus manuels : elle déclenche ainsi une séquence de processus automatisés, notamment le déploiement d'environnements de test pour évaluer les applications développées. Cette automatisation accélère le développement et la livraison des applications en réduisant les délais et en minimisant les erreurs humaines. Résultat : un gain d’efficacité, économique mais aussi de flexibilité grâce à des outils favorisant une meilleure réactivité.

Optimiser l’intégration et la livraison continue

L’équipe lauréate a par exemple développé une solution qui identifie plus rapidement les changements de code et facilite la mise en place de pratiques DevOps. Ils ont opté pour la séparation des pipelines CI/CD – workflow qui permet aux équipes DevOps d'automatiser le processus de distribution de logiciels – en définissant trois fonctions principales, chacune avec des outils distincts. Cela permet de de mieux comprendre le cycle de vie des applications, de déployer plus facilement et rapidement les mises à jour, et d’identifier plus rapidement les failles de sécurité.

Enrichir l’offre Cloud Avenue

Cet hackathon aura ainsi mis en évidence les avantages de l'approche Infrastructure as Code et le large champ de possibilités offert par la solution Cloud Avenue aux passionnés de pratiques DevOps : espaces de travail préconfigurés, standardisation d’environnements IT, élimination de ressources non exploitées, etc. Pour poursuivre cette belle dynamique, chacun des participants a été invité à envisager un futur pour leur projet. Le modèle proposé par l’équipe arrivée en deuxième position est d’ailleurs déjà venu enrichir l’offre Cloud Avenue, avec un projet dans lequel un administrateur est à même de déployer une infrastructure cloud, au sein de laquelle le développeur va pouvoir déposer du contenu applicatif sur le cluster Kubernetes, tout en pouvant programmer l’arrêt et le redémarrage automatique de ses machines virtuelles, en adéquation avec son utilisation réelle.

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Quelles solutions digitales pour des chantiers plus sûrs et efficaces ?

27/06/2023
Quelles solutions digitales pour des chantiers plus sûrs et efficaces ? Julien Legars
La digitalisation s’impose de plus en plus dans la construction, du BTP aux chantiers d’architecture. Elle représente donc l’un des enjeux majeurs du secteur pour les années à venir.
L’exploitation des données permet l’émergence et l’emploi d’outils innovants, comme le BIM (Building Information Modeling) qui modélise des données via une maquette numérique 3D. Des solutions digitales dédiées aux professionnels évoluant sur les chantiers existent, à l’image de Team Connect. Elles répondent à leurs besoins spécifiques pour augmenter leur rentabilité et assurer la sécurité des collaborateurs sur le terrain. 

#1 Améliorer vos communications de groupe pour garantir la sécurité de vos équipes

Sur un chantier, la communication entre les hommes et les équipes est primordiale pour assurer leur sécurité. Au même titre que les casques et les chaussures, les travailleurs doivent disposer d’équipements permettant de communiquer immédiatement et de manière efficace. 

Les professionnels du BTP peuvent opter pour la suite applicative Team Connect, un outil de communication de groupe instantané très simple, qui s’installe sur un smartphone équipé d’un bouton d’alternat (push to talk) et qui peut remplacer la traditionnelle PMR (Private Mobile Radiocommunication). Un véritable appui dans leur travail au quotidien. Team Connect utilise le réseau opérateur d’Orange, ce qui garantit son fonctionnement sans limite géographique avec des communication priorisées. 

Exemple : un grutier a besoin de contacter en urgence ses équipes au sol pour effectuer ses manœuvres. Avec Team Connect, il peut passer un appel de groupe et assurer ainsi la sécurité de la zone.

En tant qu’opérateur et intégrateur, Orange Business vous propose une suite applicative adaptée à chaque profil utilisateur : 

  •  Le travailleur sur le terrain peut communiquer vers des groupes en push-to-talk, partager son environnement en streaming vidéo, appeler en vidéo et envoyer un contenu enrichi via des messages.
  •  Le dispatcher visualise l’état de la flotte, lance des communications, et peut géolocaliser les utilisateurs.
  •  Le gestionnaire crée et modifie des groupes, ajuste les droits par utilisateur et gère les niveaux de priorité.
  •  Cette solution clé en main offre la possibilité de se géolocaliser en temps réel et de passer également un appel d’urgence géolocalisé. De plus, pour répondre aux enjeux liés à la criticité des usages, Orange a mis en œuvre sur son réseau une combinaison de différents mécanismes standardisés pour bénéficier d’une garantie de débit sur le réseau national. Cela implique une priorisation des flux particulièrement utile en cas de charge ou de congestion du réseau. Les bénéfices de cette qualité sont doubles : elle offre une excellente expérience utilisateur de manière nominale et permet, en cas de charge sur le réseau, que les flux soient réservés pour s’assurer que les communications fonctionnent correctement. Avec Team Connect, vous bénéficiez d’une solution digitale sécurisée et économique pour répondre parfaitement aux besoins de communication des équipes opérationnelles.

 

#2 Protéger vos collaborateurs nomades grâce à leur smartphone

Team Connect permet d’envoyer des alarmes et des informations sur l’activité d’un salarié nomade en temps réel. L’outil peut même, en cas d’immobilité du salarié, envoyer ces alertes automatiquement lorsqu’il est confronté à tout type de danger : 

  • Accident
  • Chute
  • Agression
  • Malaise

Avec ce type de dispositif, les entreprises contribuent à protéger leurs travailleurs isolés géographiquement et améliorent leur efficacité grâce aux fonctionnalités de gestion des rondes et des prises et fin de service.

#3 Augmenter la productivité de votre entreprise en digitalisant vos formulaires

Enfin, l’un des défis du secteur du BTP est de maîtriser les coûts et de gagner en productivité. Là encore, la remontée d’information est un précieux levier pour y parvenir. Certaines applications y contribuent efficacement. C’est le cas de Kizeo, une application parfaitement adaptée au suivi de chantier, qui permet de suivre la traçabilité des projets et d’éviter la dispersion des informations. L’époque du papier est révolue, place à l’efficacité avec le tout digital !

Les utilisateurs peuvent facilement dématérialiser le rapport journalier pour faciliter le pilotage de chantier et l’analyse des coûts et remonter les besoins de commandes de matériels en temps réel. Ils peuvent également s’assurer de l’accueil des sous-traitants et intérimaires et organiser les visites chantiers grâce à des formulaires entièrement personnalisables. C’est l’application qu’a choisi l’entreprise Rivasi BTP en la couplant avec une solution d’ERP, le tout mis en œuvre avec orange.

De nombreuses solutions sont donc accessibles aux acteurs du BTP. Ces outils et applications ne sont pas seulement indispensables pour la sécurité des travailleurs, ils représentent aussi des leviers de rentabilité et d’efficacité précieux sur le terrain.

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