Frontline Workers : La digitalisation au service des travailleurs de première ligne
Les défis des Frontline Workers à l'ère du numérique
Bien que les Frontline Workers soient essentiels au fonctionnement des entreprises, ils sont souvent moins bien équipés que leurs collègues de bureau. Selon une étude récente, près de 40 % d'entre eux n'ont pas accès aux outils numériques adéquats (Source : McKinsey Workforce Survey 2023), ce qui entraîne une perte de productivité et un impact négatif sur leur bien-être au travail. En l'absence de solutions adaptées, plus de 50 % des travailleurs de première ligne envisagent de quitter leur poste.
Pour pallier ces défis, les entreprises doivent intégrer des solutions digitales adaptées aux besoins spécifiques des Frontline Workers, qu'ils soient opérateurs sur site, intervenants terrain, ou vendeurs en magasin. Ces outils doivent inclure une connectivité fiable, des équipements mobiles adaptés tels que les mobiles durcis, des applications collaboratives et des dispositifs de sécurité pour assurer une continuité d'activité et optimiser les performances.
Cas d'usage : Comment le numérique révolutionne le quotidien des Frontline Workers
1. Optimisation des processus logistiques
Dans les entrepôts, la gestion des stocks est simplifiée grâce à des applications comme Monstock, qui permettent de suivre en temps réel les flux de produits et de dématérialiser les processus, réduisant ainsi les erreurs humaines. Historiquement, les outils digitaux sur les mobiles durcis se limitaient souvent aux systèmes de traçabilité. Cependant, c’est sur d'autres composantes IT qu'il reste un déficit de digitalisation. C’est ici qu’Orange Business Digital Services intervient, en développant des applications sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises et combler ces lacunes technologiques.
Par ailleurs, des solutions comme Team Connect améliorent la communication entre les intervenants, permettant de signaler rapidement des problèmes techniques ou de coordonner les opérations logistiques. Par exemple, un dysfonctionnement d’un chariot élévateur peut être signalé instantanément, déclenchant une intervention immédiate. En outre, des terminaux robustes et adaptés aux environnements exigeants, tels que le Crosscall CORE-X5, assurent une utilisation fiable de ces applications tout en offrant des fonctionnalités de sécurité avancées, comme la détection des chutes et les alertes automatiques pour les travailleurs isolés.
2. Amélioration des interventions techniques
Dans le secteur industriel, les techniciens de maintenance font face à des défis complexes lors des interventions sur des équipements critiques. Avec des solutions comme XpertEye, ces travailleurs peuvent accéder à des référentiels techniques à jour et, en cas de problème, consulter des experts à distance via une solution de visio-assistance. Cela accélère le diagnostic, permet de résoudre les pannes plus rapidement et optimise ainsi les temps d'intervention sur le terrain.
Des terminaux robustes, tels que le Samsung XCover6 Pro, illustrent bien les équipements adaptés aux conditions exigeantes des sites industriels. Ce type de smartphone, résistant aux chocs et aux intempéries, permet aux techniciens de maintenir une connectivité fiable tout au long de leurs interventions. De plus, des appareils comme celui-ci, avec leur batterie longue durée et leur capacité à partager des flux vidéo en temps réel, sont particulièrement adaptés à des applications comme XpertEye, facilitant ainsi les diagnostics à distance et la collaboration avec des experts.
3. Fluidification de l'expérience en magasin
Dans le secteur du commerce, l'expérience des vendeurs en magasin a évolué grâce aux outils numériques. Un vendeur peut désormais gérer stocks et commandes directement depuis un appareil mobile. Par exemple, Monstock permet de suivre les niveaux de stock en temps réel et d’optimiser la gestion des réceptions, garantissant des rayons toujours approvisionnés. Pour la prise de commande, des solutions comme IzOrder facilitent la finalisation des transactions et le conseil client.
Des plateformes comme Teaming Mobile transforment le quotidien des vendeurs en leur permettant de mieux communiquer entre collègues pour coordonner les tâches et gérer les livraisons. L'utilisation d'un seul terminal avec Samsung DEX offre aux vendeurs une flexibilité accrue. Ils peuvent connecter leur smartphone à une station d’accueil pour gérer l’encaissement, accéder aux données du back-office, ou préparer des rapports sans passer par un ordinateur fixe.
Grâce à l'écosystème Samsung Knox, les entreprises peuvent assurer la sécurité des données sensibles et monitorer la performance des terminaux en temps réel, garantissant ainsi une gestion fluide et sécurisée des appareils utilisés par les vendeurs en magasin.
Sécurité renforcée grâce à la technologie
La sécurité des Frontline Workers, en particulier ceux qui travaillent dans des environnements isolés ou risqués, est un autre enjeu majeur. Des outils comme Nomadia Protect permettent de transformer un smartphone en un véritable dispositif de protection pour les travailleurs isolés. Voici trois cas d'usage concrets où cette technologie joue un rôle crucial :
1. Techniciens de maintenance isolés
Travailler seul dans une usine ou un site industriel expose les techniciens de maintenance à des risques importants, comme les chutes ou les accidents. Grâce à des solutions comme Nomadia Protect et Synchroteam, ces travailleurs peuvent non seulement être protégés en cas d'incident, avec des alertes automatiques envoyées aux secours, mais aussi gérer efficacement leurs interventions. Un smartphone robuste comme le Motorola ThinkPhone leur permet d’accéder à leur planning, aux données techniques nécessaires et de rester connectés avec leur équipe tout en assurant leur sécurité, même dans les environnements les plus exigeants. Ces outils transforment l’expérience du technicien isolé en lui offrant autonomie, efficacité et sécurité renforcée.
2. Agents publics en déplacement
Les agents publics, tels que les inspecteurs ou contrôleurs fiscaux, travaillent souvent seuls dans des zones à risque. Grâce aux outils de géolocalisation, ils peuvent être suivis en temps réel par leur équipe, ce qui permet d'envoyer une alerte immédiate en cas d'agression ou de malaise pour garantir une intervention rapide et sécurisée. De plus, des solutions comme Knox Suite de Samsung renforcent la sécurité des données sensibles manipulées par ces agents, en assurant une protection des informations confidentielles tout au long de leurs déplacements.
3. Travailleurs de nuit en magasin
Les travailleurs en horaires décalés, comme ceux opérant dans des magasins de nuit, sont plus vulnérables aux agressions et aux vols. Avec l’aide d’une appli intelligente, ces travailleurs peuvent envoyer discrètement une alerte en cas de danger, permettant une intervention des services de sécurité sans attirer l'attention des assaillants.
Une transformation numérique indispensable pour l'avenir
La digitalisation des Frontline Workers n'est plus une option, mais une nécessité. Les entreprises doivent investir dans des outils numériques adaptés pour moderniser leurs processus et offrir à leurs employés des conditions de travail plus efficaces et sécurisées. Cela aura un impact direct sur la productivité, la satisfaction au travail, et l'engagement des travailleurs de première ligne.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les solutions numériques proposées par Orange Business pour les Frontline Workers, n'hésitez pas à nous contacter pour un accompagnement sur mesure.
Marché du WAN : quelles perspectives de développement ?
Vers une prédominance des offres SASE mono-fournisseur
La gestion du WAN défini par logiciel d’entreprise (SD-WAN) peut être assurée de deux manières : soit par des appareils de périphérie, soit via les passerelles SD-WAN basées sur le réseau des fournisseurs à l’échelle mondiale. En 2023, seulement 15 % des nouveaux achats de SD-WAN faisaient partie d’une offre SASE mono-fournisseur. Une proportion qui devrait passer, selon Gartner, à 60 %.
La 5G plébiscitée pour la connectivité sans fil principale
L’accès sans fil fixe (FWA) permet aux entreprises de remplacer câbles et connexions câblées par une connectivité plus souple et moins coûteuse comme connexion réseau principale. Et grâce à la 5G, cette solution peut fournir un service haut débit à des vitesses comparables à celles des connexions filaires. En 2023, seulement 2 % des sites d’entreprise utilisaient la 5G comme option de connectivité sans fil fixe principale ou de secours. En 2027, elles seront 15 % à recourir à ce réseau mobile de nouvelle génération.
Le SDCI pour se connecter au cloud public
Le Software-Defined Cloud Interconnect (SDCI) est généralement proposé par un fournisseur sous forme de service NaaS : il permet aux entreprises de déployer leurs opérations rapidement – et partout dans le monde – avec tous les plus grands fournisseurs de clouds. Gartner estime que d'ici fin 2027, 30 % des entreprises utiliseront les services SDCI pour se connecter aux fournisseurs de services de cloud public (CSP), contre moins de 10 % en 2022.
Le Network-as-a-Service à la peine
Le NaaS présente l’avantage de permettre aux entreprises d’accéder aux services réseau sans avoir à investir dans l’achat, l’installation et la maintenance du matériel : elles souscrivent simplement des contrats de location auprès de fournisseurs cloud. Un service simple qui peine pourtant à convaincre : d’ici 2028, la mise en réseau sur site en tant que service ne serait adoptée que par 15 % des entreprises, soit une augmentation de moins de 2 % par rapport à 2023.
Confiance maintenue envers les fournisseurs IT domestiques
D’ici 2028, les grandes entreprises situées dans les pays du G20 augmenteront 25 % leurs dépenses informatiques réalisées auprès de fournisseurs nationaux, par rapport aux niveaux de 2023. Peut-être faut-il y voir un effet des engagements RSE, les organisations se montrant de plus en plus enclines à réaliser des achats responsables, ainsi qu’une sensibilité accrue aux enjeux de souveraineté ?
Gartner positionne Orange Business comme un leader mondial des fournisseurs WAN
Réseaux d’entreprises : une complexification qui appelle de nouvelles solutions
Dans son analyse comparative des fournisseurs de services réseau, Gartner constate que de nombreuses entreprises peinent à concevoir et exploiter une infrastructure IT répondant aux exigences inhérentes à leur transformation numérique (basculement vers le Cloud, applications « as a service », etc). Pour cette raison, beaucoup d’entre elles optent pour un réseau étendu, ou WAN (« Wide area network »), à la fois fiable, agile et sécurisé. Cependant, le niveau de complexité de ces réseaux augmente sans cesse, notamment lorsqu’ils cumulent internet public, accès aux applications internes et externes, points de terminaison cloud et technologies de virtualisation de type NFV (« Network function virtualization »).
Pour répondre à ces problématiques nouvelles, les fournisseurs de services IT mettent en avant des solutions telles que SD-WAN, laquelle combine différentes liaisons WAN physiques en un seul réseau, permettant d’en prioriser le trafic et d’en améliorer la performance . Ces fournisseurs mettent l'accent sur la visibilité – ou analyse des performances – afin que leurs clients puissent connaître l’efficacité réelle de leurs connexions et applications. En réponse au risque cyber constant, ils ajoutent également à leurs offres WAN des packs de sécurité comprenant pare feu, logiciel CASB (courtier en sécurité d'accès au Cloud), passerelle web sécurisée (SWG) ou accès réseau Zéro Trust (ZTNA).
Les atouts concurrentiels d’Orange Business selon Gartner
Les analystes de Gartner ont évalué les fournisseurs de services WAN à travers le monde en comparant la richesse de leur offre : fonctionnalités, qualité, processus, etc. Ils ont ainsi mis en avant la densité du réseau d’Orange Business en Europe, en Amérique latine et au Moyen Orient. Un critère clé pour les entreprises ayant besoin de services WAN à l’échelle mondiale.
Ils ont par ailleurs souligné qu’Orange Business, outre ses solutions SD-WAN, continue d'investir dans le développement de l’Evolution Platform, sa nouvelle infrastructure POP (« Point of presence ») basée sur la virtualisation des fonctions réseau (NFV). Cette plateforme assure une connexion sécurisée de l'Edge au Cloud, facilitant ainsi l’automatisation des services, la mise en place de modèles commerciaux « as a service » et d'interfaces de services numériques de type portail ou API.
Enfin, Orange Business est également au-dessus de la moyenne des fournisseurs pour ses recherches de cas d’usages en matière d'automatisation et d'IA : création de commandes, gestion des changements et des incidents, opérations de terrain, gestion de capacités…
Autant d’atouts qui font d’Orange Business un acteur compétitif et efficient, susceptible de permettre à ses clients d'améliorer leurs revenus et leur réputation.
Des « telcos » aux « techcos » : une étude IDC distingue l’offre d’Orange
L’étude « IDC MarketScape : Worldwide Communications Service Provider Digital Infrastructure and Services 2023 Vendor Assessment », réalisée en novembre 2023 , dresse un panorama de l’évolution des fournisseurs de services de communication : elle montre comment ces derniers mènent leur transformation digitale dans un contexte de compétition accrue et de généralisation des usages numériques. Avec l’adoption des réseaux SDN (« Software-Defined Networking ») ou des plateformes cloud managées, les « telcos » deviennent des « techcos » et gagnent en agilité afin de pouvoir offrir des services de communication avancés à leur clientèle BtoB.
« Techcos » : 6 facteurs de succès
Selon IDC, les professionnels qui nouent des partenariats avec les fournisseurs de services de communication espèrent réaliser efficacement leur transformation numérique et assurer leur efficacité opérationnelle. Pour « rester dans la course » face à la concurrence, les fournisseurs doivent intégrer, dans leurs offres, 6 besoins-clés :
1. Des stratégies axées sur le cloud. Alors que les entreprises migrent leurs données et applications dans le nuage, offrir une connectivité agile et sécurisée entre les locaux professionnels et les plateformes cloud est indispensable. Beaucoup d’organisations optent pour une stratégie multicloud afin de ne pas se rendre « captives » d’un fournisseur et de rester ouvertes aux innovations.
2. Une connectivité continue et adaptable. C’est un besoin essentiel pour relier les collaborateurs comme les équipements. La connectivité cloud et sans fil contribue fortement à réduire les « silos IT », à automatiser certains processus critiques et à rendre les équipes plus productives.
3. Des services managés. À mesure qu’elles développent leurs stratégies « cloud-centric », les entreprises recherchent des solutions sur-mesure simplifiant les tâches complexes : gérer aisément des systèmes combinant hardware et logiciel, permettre une consommation des services digitaux à la demande, etc.
4. La sécurisation des données. Face à la hausse de la cyber malveillance et à la vulnérabilité potentielle des réseaux d’entreprise, la sécurité et la souveraineté des données sont une priorité absolue. On constate une forte demande des professionnels pour les services cloud managés intégrant des contrôles de sécurité et des mécanismes de surveillance des menaces.
5. L’usage de l’IA générative et l’analyse avancée des données. Carburants de la croissance, l’analyse des datas et leur traitement par IA doivent reposer sur un cloud fiable, ainsi que sur des outils d’automatisation qui limitent l’instabilité des réseaux et améliorent l’expérience client.
6. La prise en compte croissante des critères ESG. Ces indicateurs de durabilité influencent les entreprises dans leurs choix d’investissement : opter pour des modèles d’infrastructures « as-a-service » – dont l’efficacité énergétique est prouvée – permet d’aider à atteindre leurs objectifs de réduction d’émissions.
Les atouts concurrentiels d’Orange Business
Dans cette étude comparative des « techcos », Orange Business se détache en tant que leader. La couverture globale du Groupe s’appuie en effet sur l’un des plus grands réseaux privés, ce qui contribue à accélérer sa croissance dans les services numériques et consolide ses capacités d'intégration multicloud.
Pour IDC, « l’entreprise exécute avec constance son plan consistant à fournir des infrastructures digitales et des suites complètes de solutions managées en utilisant les possibilités du SDN, de la virtualisation et des réseaux programmables. Ces technologies permettent une flexibilité et une agilité opérationnelle accrues. »
La capacité d’Orange Business à offrir aux professionnels des services réseaux managés en fait aujourd’hui un acteur différenciant et un partenaire de choix pour les entreprises souhaitant mener à bien leur transformation digitale.
La gouvernance, une condition indispensable pour améliorer votre productivité avec Microsoft Power Platform
Les entreprises n’ont de cesse de décloisonner les données. Ces données isolées dans différents systèmes ou départements au sein d'une organisation, représentent donc un problème courant. Nombreuses sont les entreprises qui cherchent des moyens d’automatiser les tâches manuelles répétitives et fastidieuses, qui prennent du temps aux équipes et qui sont souvent sujettes aux erreurs, comme la saisie de données et la génération de rapports.
La rationalisation des processus, la suppression du travail manuel et l’automatisation des tâches répétitives constituent des défis permanents qu’il n’est pas facile de relever. Automatiser les flux de travail est un enjeu complexe et colossal. Cela nécessite en général d’importants investissements, que ce soit en termes de temps, de ressources, de compétences ou d’infrastructures technologiques.
Plusieurs études montrent que les entreprises manquent de ressources pour suivre l’évolution de la demande de leurs collaborateurs et des exigences de productivité. D’après d’autres recherches plus approfondies, 93 % des entreprises déclarent faire face à une pénurie de compétences informatiques et 42 % affirment que ce problème est dû au rythme effréné des avancées technologiques.
Mais alors comment les entreprises peuvent-elles rationaliser et transformer de manière rentable leurs flux de travail, simplifier les tâches et autonomiser leurs collaborateurs ? Et comment peuvent-elles garantir que leurs initiatives de développement d’applications appliquent bien les mécanismes de gouvernance nécessaires pour que l’entreprise garde le contrôle ?
Automatisation des flux de travail avec Microsoft Power Platform
Microsoft Power Platform vous offre une solution accessible et innovante pour répondre aux défis que vous rencontrez, vous permettant ainsi de simplifier l’automatisation des flux de travail et d’améliorer votre productivité. Microsoft Power Platform vous aide à développer des applications internes via des outils de développement d’applications personnalisées, l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) conversationnelle. Les flux de travail étant de plus en plus complexes, vous pouvez les ajuster en fonction des besoins spécifiques de vos collaborateurs, tâches et départements. En d’autres termes, vous pouvez adapter les logiciels pour qu'ils correspondent aux méthodes de travail de vos équipes.
Vos collaborateurs ont également évolué dans leur méthode de travail et nombre d’entre eux ont développé des habitudes et des pratiques de travail personnalisées. Ils sont par conséquent devenus plus exigeants vis-à-vis des outils qui leur sont fournis pour accomplir leur travail.. Il est donc logique de leur offrir la possibilité de développer de nouvelles applications et de nouveaux outils qui leur permettent d’être plus productifs et plus agiles.
Les avantages de Microsoft Power Platform
Microsoft Power Platform vous offre une solution low-code qui permet aux utilisateurs avec des compétences de base en programmation de créer des applications personnalisées répondant à leurs besoins professionnels, tout en déchargeant les ressources informatiques de votre entreprise pour se concentrer sur des tâches stratégiques à plus forte valeur ajoutée.
Parmi les avantages concrets de Microsoft Power Platform figure notamment le développement d’outils. Vous pouvez par exemple réserver plus facilement des salles de réunion, mais également résoudre des besoins plus complexes comme l’automatisation des bons de commande et celle des opérations d’entreposage ou bien encore l’amélioration de la gestion des stocks... Vous pouvez créer des applications de productivité pour vos collaborateurs de première ligne, et les équipes logistiques peuvent développer des applications sur mesure pour améliorer les flux de travail de la chaîne d’approvisionnement. Pour ce faire, il vous suffit de vous appuyer sur une ressource dont vous disposez déjà : l’expérience et le savoir-faire de vos collaborateurs.
Nombreux sont donc les avantages. Microsoft Power Platform permet finalement de réduire considérablement les cycles de développement des applications. Des applications qui peuvent être mises à l’échelle facilement pour être déployées rapidement auprès de certaines équipes, de certains services ou bien de l’ensemble de votre entreprise. Grâce à Microsoft Copilot Studio, vous pouvez tirer parti de la puissance de l’IA pour développer des applications encore plus personnalisées et gagner en efficacité. Microsoft Power Platform est également synonyme de bénéfices financiers : Forrester rapporte que les plateformes low-code permettraient de réduire de 74 % les coûts liés au développement d’applications traditionnelles.
Pour une gouvernance efficace (et indispensable)
Certes, Microsoft Power Platform est un nouvel outil puissant capable d’améliorer votre productivité. Mais faites attention, car il ne suffit pas de le déployer auprès de vos collaborateurs et de les laisser l’utiliser sans contrôle. De la même manière que vous l’avez fait pendant la pandémie avec le télétravail, vous devez vous assurer que votre entreprise dispose d’un niveau de cybersécurité suffisant pour garantir la sécurité de vos équipes et de vos données. Parce que sans le niveau approprié de surveillance et de gouvernance, vous risquez de perdre le contrôle sur le développement d’applications, à l’image du « Shadow IT » pour les appareils des utilisateurs finaux.
En effet, sans une politique de gouvernance claire, les applications non autorisées peuvent violer vos politiques de sécurité. Vos équipes internes de développement d’applications ne sont pas forcément formées à faire la différence entre des données professionnelles et non professionnelles, et ainsi les partager entre des sources de données personnelles et professionnelles. Le risque ? La fragmentation de vos applications et de vos flux de travail au sein de votre entreprise, le cloisonnement des données et des systèmes. Le développement d’applications non gérées présente également des problèmes de conformité vis-à-vis de réglementations comme le règlement général européen sur la protection des données (RGPD). Afin de contrôler le développement d’applications sans freiner l’innovation et la créativité de vos équipes, vous pouvez définir des contrôles d’accès aux données et surveiller l’utilisation des données à l’échelle de l’entreprise.
Orange Business dispose d’une solide expérience en la matière, et permet à ses clients et partenaires de profiter de tous les avantages de Microsoft Power Platform en évitant ces écueils. Notre offre Power Platform, qui se concentre sur la gouvernance, la formation et le soutien au développement citoyen, vous aide à maximiser vos gains de productivité sans risquer de développer des applications qui échappent à votre contrôle et se transforment en problèmes de taille. Notre Centre d’excellence européen pour Power Platform se compose d’experts qui vous permettent d’optimiser vos projets Power Platform via la mise en place d’une stratégie de gouvernance, de formation et de soutien au développement citoyen appropriée pour réduire les risques. Nos programmes de gouvernance s’adaptent à vos besoins individuels.
Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle ère où le développement d’applications low-code peut vous apporter des avantages considérables. D’après Gartner, les outils de développement low-code devraient représenter 75 % du développement de nouvelles applications d’ici 2026, contre 40 % en 2021. Alors n’attendez plus pour exploiter toute la puissance de Microsoft Power Platform.
Pour aller plus loin
Rémi Chambard
Consultant Microsoft Power Platform, Orange Business En tant que consultant technique et fonctionnel dans l'équipe d'expertise Microsoft d'Orange Business, je suis passionné par Microsoft Power Platform et j’ai à cœur d’apporter aux clients de nouvelles solutions qui les aident à relever leurs défis quotidiens.
Thomas Bourgerette
Consultant Microsoft Power Platform, Orange Business Fort d'une expérience en .NET, SharePoint et K2, je suis devenu architecte fonctionnel. Actuellement, je suis Consultant Power Platform et coordonne la communauté M365 chez Digital Services France.
Réussir sa migration vers Bleu : stratégie et bonnes pratiques
Fort des premiers retours d’accompagnement client, nos experts d’Orange Business abordent ici les grandes questions à se poser pour envisager sereinement une migration vers le futur cloud de confiance proposé par Bleu.
Des problématiques communes
Notre client, une entreprise française opérant dans le secteur bancaire avec des données sensibles, avait de fortes exigences en matière de confidentialité. Elle avait jusqu’à présent préféré garder la maîtrise de ses données en faisant le choix d’environnements on premise. Elle voit dans la création de Bleu une opportunité d’adopter de nouveaux usages collaboratifs O365 (Teams, OneDrive…) tout en gardant un haut niveau de confidentialité et de confiance.
Nos équipes ont analysé pour elle l’opportunité technique, opérationnelle et financière d’une migration d’un environnement on premise Microsoft vers les services collaboratifs du Cloud de Bleu. Une opportunité de se poser toutes les questions préalables à la prise de décision. Nos experts Sylvain Dombre et Pierre Emmanuel Duc nous partagent ici les enjeux et les questions abordées dans le cadre de cet accompagnement. Des enseignements transposables quel que soit le secteur d’activité ou le périmètre fonctionnel (IaaS, PaaS, SaaS).
Une question cruciale : pour qui ?
La question de départ, celle qui vient structurer cette étude d’opportunité est la suivante : pour quels utilisateurs, pour quel périmètre fonctionnel cette migration vers la collaboration O365 de Bleu doit-elle être réalisée ?
Dans ce cas précis plusieurs scénarii sont envisageables :
- Migrer l’ensemble des utilisateurs et des usages existants (Teams, Onedrive, messagerie…) sur les services proposés par Bleu.
- Migrer une partie seulement des utilisateurs (les plus sensibles comme le COMEX ou les équipes SI et métiers manipulant des données sensibles…) sur les services Bleu et les autres utilisateurs sur les offres proposées par Microsoft O365.
La réponse à cette question est structurante et doit être étudiée sous un prisme fonctionnel, financier et stratégique.
En découlent toutes les réflexions autour de l’architecture, de l’authentification des utilisateurs, des processus de déploiement des clients sur le poste de travail, mais aussi les questions d’organisation et de gouvernance de la sécurité sans oublier la continuité de l’environnement de confiance.
Sur le volet financier, le positionnement premium du cloud de confiance est à prendre en considération et représente une part importante de la prise de décision. Pour ce faire le client et les équipes commerciales de Bleu s’appuient sur des scénarii financiers selon le scope de migration.
Des sujets de réflexion sous-jacents : techniques, fonctionnels et opérationnels
Cette « segmentation » des usages ou des utilisateurs entre des services hébergés dans le cloud public de Microsoft et ceux hébergés dans le cloud de Bleu, impacte de nombreux aspects :
- L’architecture AD (Active Directory) : elle doit être pensée en tenant compte des besoins d’authentification et de fédération d’identité entre un AD qui restera, probablement, sur site client, et des Azure AD qui peuvent donc se trouver en partie chez Microsoft et en partie chez Bleu.
- Le déploiement des clients sur le poste de travail : que cela soit côté exécutable lui-même ou du côté des processus et des outils de déploiement, il s’agit d’un point important à positionner dans un planning projet. Les outils mis à disposition par Bleu évolueront de facto dans le temps.
- La fédération entre les utilisateurs sur les tenants : celui public et celui de Bleu. Le client peut choisir de laisser les deux environnements autonomes limitant ainsi leurs interactions, mais aussi de fait les possibilités de collaboration. Le choix d’une fédération cross tenant permet notamment un enrichissement des fonctionnalités de collaboration, comme le partage de la présence, de documents, des agendas…
- La sécurisation des échanges et de la continuité de la confidentialité entre les deux environnements (dans le choix d’une fédération cross tenant) : nous recommandons de mettre en place une gouvernance spécifique et une sensibilisation des utilisateurs concernés tout en assurant un contrôle au fil de l’eau.
- La connectivité. Celle privilégiée par les clients pour les environnements publics est souvent basée sur une connexion internet sécurisée. Mais ce type de connectivité n’est pas forcément la plus adaptée à un cloud de confiance. L’architecture de connectivité devient clé que cela soit pour l’accès aux services de Bleu (via nos services opérateurs) mais aussi pour la segmentation côté site client.
Pour conclure
Les premiers retours d’expériences montrent que la stratégie du cloud de confiance peut avoir de nombreux impacts sur l’architecture des services, la gouvernance de la sécurité ou potentiellement sur l’expérience utilisateur.
L‘offre que va proposer Bleu est une vraie opportunité pour beaucoup d’entreprises et entités publiques mais migrer des services ou des outils doit s’anticiper et se construire sous un angle stratégique, organisationnel et technique.
Fort de notre accompagnement, la question de la segmentation des données, des services et des utilisateurs nous apparaît essentielle à anticiper bien en amont de tout lancement projet.
Vous souhaitez être accompagné ? discutons-en !
Pierre-Emmanuel Duc
Depuis mon enfance, ma passion pour l'informatique m'a permis de mener à bien de nombreux projets de migration vers le cloud. Aujourd'hui, chez Orange Business, je continue de relever des défis et d'innover dans ce domaine.
Dataspace : les 5 questions à se poser avant d’envisager un tel projet
Dataspace vs datalake
Contrairement à un datalake qui recopie des données dans un silo unique, un dataspace est un environnement où différentes sources de données peuvent être organisées et interconnectées, les données restent sous le contrôle de leur propriétaire. Le Dataspace permet de sécuriser, gérer et analyser les données de manière cohérente, même si elles proviennent de systèmes hétérogènes.
Les échanges de données sont tracés et sécurisé entre les acteurs grâce à un environnement numérique de confiance.
1. Quel intérêt commun pour son écosystème ?
Le premier prérequis d’un projet dataspace est que l’ensemble des acteurs d’un secteur d’activité (groupes privés, entités publiques, start-ups, PME, instituts de recherche, etc.) aient une vision et des intérêts communs. Effacement énergétique dans l’industrie, valorisation des données d'Observation de la Terre dans le spatial, ou encore compréhension des audiences dans les médias : les bénéfices communs encouragent la collaboration, y compris entre concurrents, et permettent de dépasser la peur de perdre la maîtrise de ses données.
Gaia-X, initiative européenne dont Orange est l’un des 22 fondateurs, a pour objectif de renforcer la confiance autour des dataspaces en fédérant des écosystèmes cloud interopérables. Les données y sont partagées au sein d’environnements numériques sécurisés, les utilisateurs conservant le contrôle de l’accès et de l’utilisation de leurs datas. L’ambition est de créer des communs numériques qui doivent renforcer, à terme, chaque secteur d’activité.
« Pour s’investir dans un projet dataspace, les entreprises doivent avoir des problématiques communes : lutte contre changement climatique, concurrence d’autres continents, etc. »
Antoine Maisonneuve - Responsable du développement des nouveaux Produits, Orange Business
2. Les cas d’usages sectoriels sont-ils identifiés ?
À chaque secteur ses cas d’usages ! Dans la filière agricole, le partage de données permet, par exemple, d’assurer la traçabilité alimentaire et de mutualiser les bonnes pratiques de culture ou d’élevage. C’est en partant de ces besoins qu’Orange Business a participé au développement de la plateforme Agdatahub, en développant un système d’identité numérique décentralisée, basé sur une infrastructure blockchain et hébergé sur un cloud public sécurisé. Grâce à Agdatahub, les exploitants agricoles peuvent lier leur identité à celle de leur exploitation afin de garantir la fiabilité, la sécurité et la traçabilité des échanges de données auxquels ils ont consenti.
« Le développement d’Agdatahub a été impulsé par la sphère publique mais aussi par de grands acteurs de la filière agricole européenne. Cela représente quelques 2 000 entités participantes et 390 000 exploitants agricoles rien qu’en France ! De cette volonté de reprendre le contrôle des données agricoles découle plusieurs cas d’usage, par exemple la meilleure traçabilité des produits qui intéresse aussi d’autres filières comme la grande distribution. »
Alain Berry - Directeur des Projets dataspaces & du Business Développement du domaine Spatial, Orange Business
3. Les données de toutes les organisations sont-elles standardisées ?
Une fois que l’on sait quelles données échanger et quel « business model » adopter, reste à adopter un langage commun. En effet, tous les systèmes générant de la data ne sont pas interopérables, tandis que les typologies de données, leur organisation ou leur langue de traitement restent elles aussi hétérogènes. Une raison supplémentaire pour développer des programmes européens subventionnant des projets dataspace qui incluent un travail d’harmonisation des données. Les outils de data exchange, à l’image de ceux proposés par Orange Business, rendent possible la création de ces catalogues communs.
« Dans un dataspace, tout le monde doit parler la même langue. Ainsi, en parallèle d’Agdatahub, un travail a été effectué par le mode agricole pour standardiser et d’harmoniser ses données dans des catalogues communs. »
Antoine Maisonneuve
4. Quelle gouvernance adopter pour le dataspace ?
Un projet de dataspace pérenne repose sur un environnement numérique de confiance, c’est-à-dire l’alliance d’acteurs variés et l’implication de partenaires techniques qui assurent sa fiabilité. Des initiatives telles que Gaia-X réunissent à la fois des fournisseurs de services cloud et un large panel d’utilisateurs : nous y développons des dataspaces aux côtés de Dawex, l’AFP, France Télévisions et Prometheus-X.
« La gouvernance de ces projets passe souvent par une entité tierce indépendante, dotée d’une forte compétence technique et à même de mettre en place et de piloter techniquement le dataspace. En tant que leader du secteur, Orange Business doit à la fois veiller aux normes, aux cas d’usages et à la sécurisation des données. »
Alain Berry
5. Qui pourra accéder aux données ?
Les dataspaces européens répondent à un enjeu de souveraineté des données pour éviter à la fois les fuites entre concurrents et la captation de l’information. Les pilotes du dataspace ont donc pour mission d’apporter des services suffisamment sécurisés assurant l'identification des utilisateurs, l’obtention de leur consentement pour partager ces données, garantir l’intégrité de ces dernières, leur sécurisation et leur traçabilité. S’assurer du contrôle de chacun sur ses propres données, c’est faire en sorte que le bénéfice du partage soit égal entre les participants.
« Le dataspace matérialise un marché entre ceux qui possèdent la donnée et ceux qui en ont besoin. Il faut que le partage et la création de valeur qui en résulte soient équitables. C’est de cette manière que le projet profite à tous, y compris dans un cadre concurrentiel. »
Antoine Maisonneuve
Intelligence artificielle générative : quand, comment, avec qui ? Les dirigeants de grands groupes répondent
Ces dernières années, l’IA dite « classique » a connu un développement rapide : un succès dû aux bénéfices étendus, autant que mesurables, qu’elle engendre. C’est particulièrement le cas dans les usines où les outils de Machine Learning ont été testés sur un grand nombre de cas d’usages. Cependant, l’avènement récent et soudain de l’intelligence artificielle générative (AIGen) est venu rebattre les cartes : son « apport créatif », rendu possible par la reproduction des comportements humains, laisse entrevoir un immense potentiel. Celui-ci s’accompagne toutefois de nombreux dilemmes.
1 – Tout de suite ou plus tard ?
Nombreux sont les dirigeants à s’inquiéter de l’accroissement de la concurrence dû à l’AIGen, craignant notamment l’émergence de nouveaux acteurs sur leurs marchés. Beaucoup sont donc tentés de déployer, sans plus attendre, cette technologie de rupture au sein de leur organisation. Ils y voient l’opportunité d’améliorer la rentabilité de leur core business et d’exploiter de nouvelles sources de création de valeur. Encore faut-il avoir conscience des risques liés à un changement si important. Prudents, d’autres dirigeants redoutent des « chocs de rupture » pouvant menacer leur organisation, et même leur business model.
2 –Transformation digitale classique ou révolution ?
C’est là le principal dilemme qui se pose à chaque dirigeant désireux d’adopter l’AIGen : s’en tenir à une transformation digitale « standard », en accumulant les cas d’usages, ou enclencher une transformation bien plus profonde impactant l’ensemble des métiers de l’entreprise, le tout en symbiose avec la DSI.
Cette seconde option implique obligatoirement une acculturation des équipes – et notamment du Top Management – afin de lever les craintes associées à l’IA. Le Comité exécutif d’une grande entreprise du secteur automobile a par exemple suivi deux jours de formation, ses membres allant jusqu’à s’initier à la programmation en Python.
Autre prérequis incontournable, la constitution de bases de données de qualité permettant de faire circuler la data hors des habituels silos liés aux métiers. La mise en place de centres de compétences centraux permet ensuite d’exploiter de manière intensive la data collectée, et ainsi de « cross-fertiliser » les pratiques en faisant émerger des cas d’usages transverses.
3 – Seul ou accompagné ?
Si certains dirigeants choisissent de mener leur « transition IA » avec des ressources exclusivement internes, d’autres préfèrent être accompagnés par des structures spécialisées, compétentes sur l’ensemble de la chaîne de transformation : identification des besoins, déploiement des solutions, analyse des résultats, conduite du changement… La sensibilisation des équipes aux écueils liés à l’IA et au respect des principes éthiques est un préalable, aussi bien en mettant en garde les métiers contre les différents biais et mauvais fonctionnements de l’IA, qu’en incitant les dirigeants à choisir des solutions souveraines et frugales.
4 – Budget standard ou ligne dédiée ?
Les premières initiatives en matière d’intelligence artificielle se font, dans la majorité des cas, dans le cadre des budgets SI standards. Mais, à mesure que le nombre et l’ampleur des projets croissent, les dirigeants sont tentés d’adopter une ligne budgétaire dissociée permettant de sanctuariser des projets IA au sein de chaque direction métier. Une entreprise de service à l’industrie présente dans 45 pays a ainsi adopté un budget central et mené en parallèle des actions pédagogiques auprès des équipes pour expliquer l’équation économique de l’IA.
5 – Foisonnement d’initiatives ou pilotage central ?
La gouvernance de ces outils constitue un sujet stratégique. Une direction peut ainsi choisir de laisser aux métiers une large liberté d’expérimentation, ce qui permet de progresser rapidement, sans mobiliser de ressources supplémentaires. Elle peut aussi mettre en place un pilotage central afin de donner aux métiers et aux entités une ligne directrice et des priorités. Un acteur majeur de l’énergie, qui utilise l’intelligence artificielle pour des sujets aussi variés que la détermination du prix en station-service ou la gestion de centrales solaires ou éoliennes, a ainsi mis en place une « digital factory » centralisant l’ensemble des process IA de l’entreprise.
6 – « Make or buy » ?
C’est l’une des questions sur lesquelles les dirigeants se montrent les plus indécis : faut-il recourir à des solutions externes basées sur des cas d’usages génériques permettant de rapidement déployer les outils, ou le sur-mesure est-il préférable ? Si la seconde option est, sur le papier, garante de meilleurs résultats, elle se heurte à un coût élevé et à la difficulté de mesurer la rentabilité des cas d’usages.
Habitat social et numérique : accompagner pour accéder aux potentialités
Quels sont les principaux impacts du numérique sur les bailleurs sociaux et leurs méthodes de travail ?
Corinne Mesnil : Il est important de noter que les bailleurs sociaux ne possèdent pas tous le même niveau de maturité digitale en raison de leur diversité en termes de taille, de ressources, de cultures numériques personnelles et de territoires. Ainsi, le déploiement des outils numériques varie considérablement.
Comme pour d'autres organisations, la crise sanitaire a joué un rôle d'accélérateur. Le télétravail, les réunions à distance et l'équipement élargi de nos collaborateurs ont été des éléments clés. Nous avons ainsi pris conscience du potentiel de la digitalisation de nos processus métiers et de nos relations avec les institutions et les locataires. Un retour en arrière n'est pas envisageable, nous ne pouvons que progresser. Les outils numériques nous rapprochent, que ce soit entre collègues ou avec les locataires.
Jean-Luc Triollet : Je partage ce point de vue. Il est intéressant de noter que certains acteurs avaient anticipé ces évolutions il y a une dizaine d'années. Dans notre cas, nous avons veillé à doter l'ensemble du personnel d'outils digitaux, y compris les collaborateurs sur le terrain, afin de maintenir un lien direct avec l'entreprise via une adresse électronique et un téléphone mobile. Parallèlement, nous avons mis en place un intranet alimenté quotidiennement à la fois par le siège et les acteurs sur le terrain.
L'adoption a été facilitée par des fonctionnalités adaptées aux utilisateurs, telles que la gestion des plannings de vacances, la dématérialisation des états des lieux ou encore les réunions à distance. Les équipes ont ressenti des bénéfices significatifs. Nous avons ainsi généralisé la dématérialisation des réunions internes impliquant du personnel d'agence, ainsi que pour les commissions d'attribution avec les maires, ce qui a permis d'apprécier les gains de temps grâce à la rationalisation des déplacements.
Dans les relations directes avec les locataires, comment le numérique vient-il faciliter les rapports ?
C. M. : Le degré de proximité vis-à-vis du numérique varie également parmi nos publics. C'est pourquoi nous mettons souvent en place des efforts de communication et d'accompagnement lorsque nous lançons un nouveau service ou une nouvelle application. Une fois que ces outils numériques sont bien maîtrisés, tant par nos équipes que par nos locataires, ils deviennent un facteur de proximité en facilitant les échanges entre les locataires et les membres de nos équipes, ainsi qu'au sein de nos équipes.
J.-L. T. : Effectivement, le smartphone est souvent un outil essentiel pour nos locataires, et il joue un rôle central dans la relation numérique. La dématérialisation du dossier locataire illustre bien les avantages que le numérique peut apporter. Pour Val Touraine Habitat, cela permet d'accéder à l'état des lieux dématérialisé, aux quittances de loyers, aux avis de régulation de charges, et bientôt au bail. De même, l'encaissement des loyers par Carte Bleue facilite à la fois la vie des locataires et la gestion. Nous constatons que 75% des règlements sont effectués par cette voie, et nous continuerons à progresser.
Même pour les publics qui ne sont pas connectés et qui ont besoin d'un accompagnement de proximité, le numérique facilite la relation. Par exemple, nous avons mis en place une agence mobile connectée où nos collaborateurs ont accès à tous les outils et ressources nécessaires pour répondre aux attentes des locataires tout en étant à leurs côtés.
Pour vos équipes, quels sont les défis qui découlent de l’emploi du numérique ?
C. M. : La prise de conscience par nos collaborateurs des avantages apportés par les outils numériques dans le cadre de leurs processus métiers joue un rôle déterminant. En tant que dirigeant, notre rôle est de faciliter cette découverte et de faire preuve de pédagogie. Nous constatons également un effet générationnel : l'arrivée de collaborateurs plus jeunes contribue positivement à ces évolutions.
J.-L. T. : Il est effectivement essentiel d'avoir une approche équilibrée. Le numérique ne remplace pas tout, mais l'alliance de l'humain et du numérique peut être très efficace. Un exemple concret est la régularisation des charges, qui peut parfois être difficile en raison de l'augmentation des prix du gaz. Pour la première fois, nous avons envoyé 9 000 SMS aux locataires, leur offrant la possibilité de bénéficier d'un plan d'apurement ou d'un accompagnement. Un simple clic les mettait en relation avec l'agence. Grâce à cela, nous avons pu mettre en place plus de 1 000 plans d'apurement. Il est important de prendre conscience de tout cela et de réfléchir à la manière dont le numérique peut nous aider dans des métiers où les relations humaines sont déterminantes.
La prise en compte des enjeux environnementaux. Comment le numérique est-il un levier de progrès ?
C. M. : En effet, la dématérialisation contribue grandement à réduire l'utilisation du papier, son impression et son envoi. Cela s'applique non seulement aux rapports avec les locataires, mais aussi aux actes de gestion et de gouvernance de nos structures, ainsi qu'aux contrôles de légalité de nos activités. Cela représente un véritable gain environnemental.
J.-L. T. : Le numérique offre des possibilités réelles d'amélioration en matière de consommation d'eau. Sur la base de nos demandes, nos prestataires généralisent les télérelèves et développent des systèmes de détection des fuites grâce au déploiement de capteurs connectés. Cela permet d'obtenir à la fois des bénéfices environnementaux et financiers. Il est important de considérer sérieusement toutes les opportunités offertes par le numérique pour obtenir ce double avantage, par exemple en matière de consommation énergétique.
Quels sont les principaux enjeux liés à la gestion des données pour les bailleurs sociaux ?
J.-L. T. : La gestion de la donnée patrimoniale est au cœur de nos préoccupations. Il est essentiel d'assurer sa qualité dans tous les services et donc sa cohérence entre eux. Cela nécessite avant tout une identification précise de toutes les sources de données utilisées par chaque organisme. Un autre défi consiste à disposer d'outils d'information adaptés aux traitements ou recoupements dont nous avons besoin. Pendant de nombreuses années, des solutions internes ont été privilégiées, mais elles ne sont pas adaptées et manquent de fiabilité. Un renouvellement est en cours dans nos organismes afin d'accéder à des outils qui facilitent la prise de décisions.
C. M. : La protection des données dont nous sommes responsables et l'éthique dans leur traitement sont deux enjeux majeurs. Je peux affirmer que les organismes que nous représentons ont un niveau de pratique élevé dans ce domaine. Les audits sont fréquents et nombreux. Ce qui fait réellement la différence, c'est notamment la sensibilisation, l'état d'esprit des équipes et leur implication quotidienne sur ce sujet, afin de garantir qu'il n'y ait aucun relâchement.
Quel est l'état de vos réflexions concernant l'omniprésence de l'intelligence artificielle ?
J.-L. T. : Il est important de noter que nous sommes actuellement engagés dans une démarche d'information et de sensibilisation, notamment portée par l'Union sociale pour l'habitat. Dans chaque région, nous abordons régulièrement ce sujet et faisons intervenir des universitaires pour nous accompagner dans cette découverte. Cette technologie soulève également des questions d'éthique auxquelles nous devons être conscients. Dans le futur, il sera essentiel d'identifier les cas d'utilisation les plus pertinents pour chacun, en fonction de ses besoins et de ses moyens.
Une technologie / Un bénéfice
Le sms, outil au service de l’efficacité et de la qualité
J.-L. T. : Le numérique apporte de la fluidité en permettant d’avoir un traitement et un suivi de la réclamation informatisé omnicanal, c’est-à-dire qu’il peut être engagé par le locataire aussi bien en agence, par internet, par téléphone. Un système d’information par SMS le tient informé de l’état d’avancement du dossier, de l’intervention de l’entreprise prestataire quand il y a lieu. A la fin, un SMS l’invite à répondre à un questionnaire de satisfaction. Cela permet de reboucler avec les intervenants impliqués et d’assurer un bon niveau de qualité.
Morbihan Habitat émet des titres participatifs pour soutenir ses investissements
50 millions d'enveloppe
Concernant l'office public de l'habitat (OPH) morbihannais, les communautés d'agglomération de Vannes et de Lorient se sont déjà engagées sur un montant de 2,5 millions d'euros annuels. Le département, lui, a prévu d'en investir 5. Ce qui, conjugué aux interventions d'Action logement et de la Caisse des Dépôts permettra de réunir une enveloppe de 50 millions d'euros au total pour les prochaines années. De quoi apporter une vraie bouffée d'oxygène au bailleur qui prévoit de porter son rythme de construction à 900 logements par an à partir de 2026, 300 de plus qu'aujourd'hui.
Il faut dire que, jamais, la pression sur le secteur locatif n'aura été si forte dans le département. Les délais d'attente battent des records : un an en moyenne dans les terres, deux ans sur la côte. Le nouveau mode de soutien à l'OPH, doit donc permettre de « résorber ces difficultés », a récemment affirmé David Lappartient, président du conseil départemental, conscient des risques d'aggravation de la pénurie dans les années à venir.
Anticiper les besoins
Selon les projections, le territoire devrait en effet gagner quelque 40.000 habitants supplémentaires d'ici 15 ans. Un phénomène aggravé par la diminution du taux d'occupation des foyers, lié notamment au développement des familles monoparentales. Divisé par deux en un demi-siècle, celui-ci avoisine désormais 1,8 personne par foyer.
L'intervention des collectivités en matière d'habitat dans le département est d'autant plus urgente que la flambée des prix se poursuit dans le parc locatif privé. Selon le dernier baromètre de la Fnaim, le loyer médian s'y élève à 10,40 euros le mètre carré (pour un T2), en hausse de 3,3 % sur un an et de 12,6 % en cinq ans.
Par Guillaume Roussange – Les Echos - Publié le 1 févr. 2024 à 16:05. Mis à jour le 1 févr. 2024 à 16:13
Les gardiens d'immeuble morbihannais pourraient être bientôt assermentés
Réflexion engagée
Pour l'heure, rien n'est acté. La décision a seulement été votée, la semaine dernière, en conseil d'administration par Morbihan Habitat, le plus important bailleur du département. Les modalités de mise en oeuvre sont étudiées avec les « services de l'Etat et les collectivités » a indiqué Erwan Robert, directeur général de Morbihan Habitat, à nos confrères du Télégramme, ajoutant que cette assermentation serait uniquement « proposée » à la cinquantaine de gardiens de l'office. Et donc, en aucun cas, rendue obligatoire.
A la manière des gardes champêtres d'autrefois, dont le nombre ne cesse de diminuer, les agents pourront dresser des contraventions courantes relatives aux dépôts d'ordures sauvages, au stationnement gênant, aux dégradations ou aux nuisances sonores. Le tout évidemment après avoir suivi une petite formation - une dizaine d'heures au total - leur délivrant le statut de garde particulier assermenté (GPA) et avoir prêté serment devant le tribunal judiciaire.
Dispositif de dissuasion
L'initiative prise dans le Morbihan n'est pas isolée. Certaines métropoles, dont Paris, ont d'ores et déjà testé le dispositif, qui s'inscrit dans le droit fil des conclusions remises, en juin 2022, par l' Institut Montaigne. Sa proposition n° 25 préconisait en effet de systématiser la présence des gardiens, ou de médiateurs, dans le parc social afin de lutter contre les incivilités. Le système a semble-t-il fait ses preuves, la direction de Paris Habitat a constaté une diminution de moitié, en moyenne, de ces actes malveillants, dans les zones test.
Dans le Morbihan, l'objectif est identique. La préfecture a en effet renforcé sa politique de lutte contre la délinquance au cours des derniers mois. Plusieurs opérations d'ampleur ont notamment été menées pour juguler le trafic de drogue dans le département. Résultat : l'année dernière, les saisies de cannabis ont doublé et même triplé pour celles de cocaïne avec plus de 13 kg interceptés.
Par Guillaume Roussange – Les Echos - Publié le 20 févr. 2024 à 11:30. Mis à jour le 20 févr. 2024 à 12:09
Lexique de la confiance numérique par Orange Business : comprendre les termes clés
Souveraineté numérique
La souveraineté fait appel aux notions d’autonomie, de maitrise ou parfois de frontière : sa transposition au numérique ne peut facilement être généralisée. Pourtant, le terme revient régulièrement dans les préoccupations des utilisateurs de nos services. Il fait alors référence, dans la majorité des cas, à la réversibilité, la sécurité et l’immunité aux lois extraterritoriales. Dans les faits, chaque utilisateur a sa propre définition de la souveraineté, en fonction de la criticité de son activité, de la localisation de ses sites, ou encore des enjeux propres à son activité.
Certaines organisations – ou acteurs du numérique – peuvent aussi faire de la nationalité d’une technologie un critère fort de souveraineté : en effet, des acteurs technologiques « nationaux » peuvent apporter des garanties en matière d’autonomie stratégique ou de flexibilité. Cependant, dans la plupart des cas, cela ne constitue pas une condition suffisante ou nécessaire de souveraineté.
Parce que chaque organisation (publique ou privée) a ses propres enjeux, nous préférons parler de confiance numérique, en y associant les critères concrets et mesurables que nous décrirons ci-dessous.
Confiance numérique
Elle recouvre les notions d’objectivité et de transparence. La confiance numérique repose sur de nombreux critères mesurables : la sécurité, la résilience des infrastructures, la confidentialité des données et des échanges, l’intégrité des données du service fourni, la réversibilité du service, ou encore l’interopérabilité. Elle peut aussi faire appel à des critères liés à la nationalité ou à la composition de l’actionnariat du fournisseur de services numériques. Tous ces critères font appel à des paramètres techniques, opérationnels ou juridiques (détaillés ci-dessous.)
Grâce à ces éléments factuels et mesurables, un utilisateur de services numériques dispose d’éléments concrets et transparents lui permettant de prendre des décisions éclairées pour l’hébergement de ses applicatifs et de ses données critiques.
Confidentialité (des données)
Parmi les critères-clés de la confiance numérique, la confidentialité des données constitue un point majeur. Cette notion dépend, en premier lieu, des mécanismes de chiffrements mis en œuvre : les maîtriser permet de garantir que les données ne seront ni accessibles ni lisibles par quiconque en dehors du personnel habilité de l’entreprise. Ils arrivent que les données stockées dans le cloud soient chiffrées par des mécanismes fournis par le « cloud provider » lui-même. Chez Orange Business, nos offres permettent de garder le contrôle des clés de chiffrements.
La confidentialité des données concerne aussi le modèle opérationnel du partenaire : il est capital, par exemple, que seuls les personnels habilités du fournisseur de service puissent accéder aux données de l’entreprise.
Réversibilité
L’enjeu de la réversibilité est à la fois contractuel et technologique. Concrètement, une entreprise peut être confrontée à l’impossibilité de changer de fournisseur de service numérique soit par des engagements contractuels, soit parce que son système d’information repose sur des technologies propriétaires rendant tout changement coûteux et long.
Ainsi, il est préférable pour une entreprise de ne pas dépendre d’une seule « souche » technologique.
Résilience
Le numérique étant au cœur de toutes les entreprises, celles-ci doivent être en mesure d’opérer leur système d’information en toute circonstance (crise climatique, cybermenaces, pandémie, etc.). Cette exigence implique de travailler sur les aspects de connectivité, de cloud et de cybersécurité : proposer un service – sûr et stable – de « bout en bout » de la chaîne de valeur de la donnée est donc incontournable pour garantir aux clients la résilience de leur activité.
Opérations
Le modèle opérationnel et la gouvernance des environnements numériques sont essentiels pour assurer la confidentialité des données et l’immunité aux lois extraterritoriales. En effet, même une solution hébergée dans l’Union européenne, mais opérée et contrôlée par un Cloud Service Provider non européen, n’offre pas toutes les garanties juridiques requises pour certains secteurs d’activités.
Le modèle opérationnel est donc déterminant dans la confiance que l’on peut apporter à un service. Ainsi, dans le cadre des qualifications SecNumCloud, l’ANSSI vérifie que toutes les personnes ayant accès aux plateformes des clients sont basées dans l’UE. La qualification garantit également le cloisonnement strict et l’indépendance du fournisseur de service dans le support, les mises à jour et le maintien en condition opérationnelles. Autrement dit, un partenaire technologique non européen n’a accès a aucune donnée d’un environnement SecNumCloud.
Réglementation et conformité
Le droit européen s’est doté de plusieurs outils visant à renforcer le niveau de cybersécurité de plus de 100 000 entités publiques comme privées, la directive sur la résilience des entités critiques (REC), celle spécifique à la résilience numérique pour le secteur financier (DORA) ; ou encore les règlementations visant à réguler les services numériques (prévenir les abus de position dominante des géants du numérique, lutter contre les contenus illégaux en ligne) principalement le DMA et le DSA.
Toutes ces règlementations ont un objectif commun : augmenter le niveau de maîtrise de l’environnement numérique européen.
Immunité
Certain pays ont mis en place des lois dites « extra-territoriales », permettant un accès aux données au-delà de la frontière de leur pays. Une des plus connue est le C.L.O.U.D. (Clarifying Lawful Overseas Use of Data) Act. Le Cloud Act est une loi américaine adoptée en 2018 qui vise à réglementer l'accès aux données stockées à l'étranger par les fournisseurs de services cloud basés aux États-Unis. Elle permet aux autorités américaines d’accéder aux données électroniques stockées à l’étranger par les entreprises américaines, sous certaines conditions. Le Cloud Act suscite des préoccupations en matière de protection de la vie privée et de souveraineté des données.
L’immunité aux lois extraterritoriales est un point crucial dans les définitions de souveraineté numérique des organisations.
Certification
La certification est un moyen, pour un fournisseur, de prouver que son service respecte des normes et exigences bien précises. Les certifications constituent également, pour les organisations, des « présomptions de conformité » pour les règlementations sur la cybersécurité ou les données.
Au-delà des certifications internationales connues, telles que ISO 27001 ou SOC2, viennent s’ajouter d’autres certifications – ou qualifications – plus spécifiques, portant sur les environnements Cloud et les services managés :
- en France, la qualification SecNumCloud vient garantir à un client que l’infrastructure qu’il utilise respecte des exigences très strictes de sécurité, cloisonnement, gestion opérationnelle et même immunité aux lois extra territoriales ;
- à l’échelon européen, le projet de l’ENISA d’élaborer l’EUCS (European Union Cybersecurity Certification Scheme for Cloud Services) a pour objectif d’homogénéiser des certifications de sécurité des environnements Cloud en Europe, au travers de plusieurs niveaux en cours de discussions entre Etats membres.
Cloud souverain et cloud de confiance
Parmi toutes les notions relatives à la souveraineté numérique, le cloud constitue souvent le point de départ. Selon Gartner, d’ici 2025, 51% des dépenses IT dans chacune auront basculé à l’avantage du cloud public contre 41% en 2022. Sur ce marché on distingue principalement deux types d’offres :
- les offres de cloud souverain pour lesquelles les infrastructures et les personnels se trouvent dans un pays ou une région donnée,
- les offres cloud de confiance qui sont des offres cloud qualifiées SecNumCloud en France.
Dataspace
Espace numérique de confiance permettant de fluidifier les échanges de données entre acteurs d’un même secteur (agriculture, médias, santé, éducation, etc.) afin de créer de la valeur. C’est notamment le cas d’AgriConsent, l’identité numérique dédiée aux exploitants agricoles, une solution développée par Agdatahub, Orange Business, Dawex et In Group. Orange est membre fondateur de deux initiatives qui œuvrent au développement des dataspaces : GAIA-X et l’Association pour l’intermédiation des données.
IA de confiance
L’IA de confiance est d’abord un cadre éthique et légal dont les fondements reposent sur le respect des droits fondamentaux. Un système d’IA est jugé « de confiance » quand l’évaluation de son cycle de vie répond aux exigences définit par la Commission européenne (AI ACT) à savoir : le contrôle et la maitrise humaine, la transparence, le respect de la vie privée, la robustesse et la sécurité technique, la non-discrimination, et la responsabilité sociale et environnementale.
Comment offrir un Wifi sécurisé à vos visiteurs et collaborateurs ?
#1 - Obligations légales et importance de la conformité de l’accès à Internet pour les établissements accueillant du public.
La loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, impose à tout établissement offrant de l’internet à ses visiteurs de conserver les historiques des connexions pendant un an. Le décret de 2021 n°2021-998 précise les données de connexion à conserver et à produire en cas de réquisitions judicaires.
La loi impose également une identification des visiteurs qui accèdent à internet depuis l’établissement accueillant du public. Selon le choix de l’établissement, les données d’identification demandées peuvent être le nom, le prénom, l’adresse email ou le numéro de mobile. Les visiteurs peuvent également se connecter directement via leurs réseaux sociaux pour accéder au Wifi de l’établissement.
La collecte et l’utilisation des données personnelles des visiteurs sont strictement encadrées par le RGPD (Règlement général de protection des données) qui s’inscrit dans la continuité de la loi « Informatique et Libertés » de 1978 modifiée en 2018. L’établissement est donc finalement responsable de la protection des données et doit s’appuyer sur un partenaire fiable qui saura mettre en place les instruments et procédures conformes à la législation.
#2 – Wifi Guest : une solution sécurisée et managée par Orange
L’offre Wifi Guest d’Orange Business vous permet de fournir un accès Wifi sécurisé en totale conformité avec la loi. Vous bénéficiez d’une interface personnalisable à votre marque et d’une solution managée de bout en bout par Orange, avec deux options : une infrastructure 100% dédiée et indépendante de vos flux métiers ou une solution cloud qui s’adosse à votre installation existante.
Afin de sécuriser les connexions des utilisateurs, le Wifi Guest d’Orange s’appuie sur une large palette de dispositifs qui permettent la détection des intrusions, l'usurpation d’identité, les comportements anormaux et les attaques par dénis de service.
Nos plateformes Wifi Guest sont toutes auditées par Orange Cyberdefense, leader européen en cybersécurité, afin de garantir à nos clients un niveau de sécurité optimal. Par ailleurs, les infrastructures mises en place par Orange dans ses datacenters Wifi Guest correspondent à un niveau très élevé de classification : niveau Tiers III+.
#3 – Quels cas concrets d’applications ?
Une solution Wifi Guest peut s'adapter à de multiples usages pour vos collaborateurs, vos visiteurs et des objets connectés.
Pour les visiteurs et des collaborateurs
Dans le cas d’une faible couverture mobile, les collaborateurs peuvent désormais utiliser le Wifi sécurisé de Wifi Guest pour des communications téléphoniques via la fonctionnalité VO Wifi Guest (Voice Over Wifi), facilitant ainsi les appels et visioconférences sans passer par le réseau mobile.
Exemples de secteurs concernés :
Dans les hôtels : offrir un accès wifi sécurisé est aujourd’hui un atout indispensable pour les hôtels. Dans le cadre des séminaires d’entreprises ou de déplacements professionnels, les utilisateurs professionnels peuvent accéder à toutes leurs fonctionnalités bureautiques habituelles pour travailler à distance et en toute sécurité. Les hôtels ont également besoin de souplesse pour s’adapter aux fréquentations saisonnières.
Dans les hôpitaux : pour les résidents, les visiteurs et le personnel hospitalier, le service Wifi Guest permet d’offrir un accès internet sécurisé et adapté aux besoins de chaque type de population. Par exemple de connecter du matériel médical aux applications métiers.
Dans les collectivités locales : Wifi Guest permet de proposer aux usagers des lieux publics proposés par les municipalités (bibliothèques, salles communales…) un accès internet de qualité. De plus, dans des zones peu couvertes par le réseau mobile, le déploiement d’un Wifi Guest en extérieur permet aux commerçants sur un marché par exemple de réaliser en toute sécurité leurs actes d’achats via des terminaux de paiement (TPE).
Dans les banques : l’installation d’un réseau Wifi Guest permet aux collaborateurs comme aux visiteurs de bénéficier d’un accès internet sécurisé pour effectuer leurs opérations bancaires avec leurs clients.
Sur les plages et ports de plaisance : la mise en place d’un réseau Wifi Guest sur un port de plaisance permet aux usagers des bateaux d'accéder à une connectivité fiable et sécurisée là où le réseau mobile passe mal.
Dans les résidences universitaires : la mise en place d’un réseau Wifi Guest permet de répondre à d’importants besoins en bande passante à une population d’étudiants exigeants et avec des usages très diversifiés.
Pour les objets connectés
Le dispositif Wifi Guest permet également de connecter un grand nombre d’objets tels que : caméras de surveillance, capteurs de température et d'éclairage, dispositifs IoT (Internet des Objets), ouverture automatique des portes, etc. Tous ces objets connectés ont besoin d’être sécurisés et disponibles 24h sur 24h pour protéger les établissements.
#4 – Cas clients : ils font confiance à Wifi Guest
Les équipes d'Orange Business ont équipé divers établissements en Wifi Guest.
Voici deux exemples :
La Croissanterie
Cette chaîne de restauration rapide française voulait améliorer l'expérience client en offrant un accès internet à ses visiteurs et collaborateurs. Malgré les défis liés à l'architecture et à l'emplacement des magasins, Orange Business a réussi à installer un réseau Wifi sécurisé, autonome et facile d'accès.
Lire le témoignage client La Croissanterie
Le Nouveau Siècle
Ce centre culturel à Lille souhaitait offrir un Wifi de haute qualité pour que les visiteurs restent connectés partout dans l’établissement. Malgré de nombreuses contraintes techniques liés à la structure, la solution Wifi Guest a été rapidement mise en place, satisfaisant pleinement le public, les organisateurs et les prestataires.
Lire le témoignage client Le Nouveau Siècle
Conclusion
Face à l'explosion des usages et les avancées technologiques, la solution Wifi Guest d'Orange Business devient une solution pertinente pour répondre aux besoins de nombreux secteurs. Forte de son expertise et de ses vingt ans d’expérience sur sa solution Wifi Guest, Orange offre une réponse fiable et innovante garantissant à la fois la conformité légale et la satisfaction du client et de l’utilisateur final.
La confiance au cœur de notre modèle opérationnel
Granularité : le maître-mot des opérations de confiance
Chaque secteur d’activité et chaque organisation a des besoins propres en matière de sécurité de ses données. Si les approches « standard » fonctionnent pour les organisations les moins contraintes, elles sont insuffisantes dès que le degré d’exigence s’élève. C’est notamment le cas pour les secteurs de la défense, la banque, la santé, ou encore les industries stratégiques. Leur activité est soumise à un cadre réglementaire strict et en perpétuelle évolution, notamment du fait de l’augmentation du risque cyber et de la criticité à disposer d’infrastructures résilientes. Les impératifs peuvent être, par exemple, l’hébergement des données sur des datacenters situés dans l’Union européenne, ou encore la nécessité d’avoir recours à du personnel habilité.
Partant de ce besoin, nous construisons, pour chaque client, un environnement de confiance adapté précisément au niveau de criticité de ses données, en analysant ses risques, en identifiant ses exigences réglementaires ainsi que ses besoins en sécurité et disponibilité. Notre maîtrise complète de la chaîne de valeur de la donnée qui découle de notre positionnement unique, à la fois intégrateur, opérateur de réseau et fournisseur cloud, nous permet de proposer ce haut niveau de granularité.
Quatre atouts-clés
Pour conduire des opérations de confiance, Orange Business s’appuie sur quatre atouts-clés :
- Des capacités en matière d’infrastructure uniques en Europe : une connectivité – fixe et mobile – solide et sécurisée ; des datacenters situés en France et opérés par un fournisseur français donc non soumis aux lois extraterritoriales ; la possibilité de placer les serveurs dans un environnement ultra-sécurisé type « bunker » avec accès contrôlé par biométrie ; une capacité de chiffrement des données, etc.
- Des équipes dédiées : chacun de nos experts reçoit une formation lui permettant de maîtriser les impératifs de sécurité relatifs au secteur d’activité sur lequel il va opérer. Orange Business réuni au sein d’une même organisation l’ensemble des compétences nécessaires pour opérer dans le contexte du client avec des équipes formées à la fois à la connectivité, au cloud et la cybersécurité garantissant maitrise et réactivité.
- La puissance d’Orange dans le domaine de la cybersécurité : la capacité de solliciter les équipes d’experts d’Orange Cyberdefense, leader européen de prestation de services en cybersécurité, pour répondre à toute problématique de menace.
- Une présence dans 65 pays dans le monde : ce maillage nous permet de connaître avec précision les spécificités et contraintes de chacun de nos clients. En France, ce maillage territorial se retrouve à l’échelon local, avec des équipes présentes dans chaque région.
Informer en continu
Pour maintenir la confiance dans le temps, une organisation a besoin, à tout moment, d’être renseignée sur l’état de ses données. Pour cela, Orange Business informe ses clients en temps réel à l’aide de rapports personnalisés : ces derniers allient à la fois les informations sur la résilience du service et la maitrise du risque cyber. Ils constituent autant de preuves de la qualité de service offerte : communication des mises à jour des systèmes, de leur conformité face aux risques et de la disponibilité des infrastructures/données ; reporting sur les menaces et attaques subies et contrées par les solutions de cybersécurité ; ou encore nouvelles habilitations des personnels et respect des évolutions des différents cadres réglementaires, etc.
Ensemble, ces éléments nous permettent d’accompagner nos clients, quelle que soit la criticité de leurs données, dans la construction d’un environnement numérique de confiance nécessaire à la continuité de leur activité et à leur développement.
Un cockpit sécurisé pour les besoins les plus stricts
En France, certains clients spécifiques font face à des exigences particulièrement draconiennes en matière de maitrise des données : c’est notamment le cas du secteur de la défense, de l’État, ou encore des services d’urgence (forces de l’ordre, SAMU, services d'urgence…). C’est pour y répondre que nous avons créé un « cockpit sécurisé » de 250 collaborateurs – regroupant l’ensemble des profils – à même de mettre en œuvre toutes les solutions réseau et IT d’Orange Business en matière de résilience et de sécurité. Des mesures de sécurité drastiques y sont mises en œuvre, parmi lesquelles – entre autres – un contrôle d’accès biométrique, un chiffrement de l’ensemble des échanges et du personnel spécifiquement formé mais aussi une capacité multiservice unique pour intervenir à toutes les étapes du parcours de la donnée.
Pour aller plus loin
Podcast : Maitrisez vos réseaux pour programmer votre avenir
Interpréter l'avenir des infrastructures : Les éclairages de nos experts
Concernant cette thématique, nous avons eu l’opportunité d’approfondir nos réflexions lors du Talk « Maîtrisez vos réseaux pour programmer votre avenir », où nous plongeons dans cette fascinante équation entre structure réseau et intelligence artificielle. Ce podcast est l'occasion de découvrir comment l'IA impacte les infrastructures de demain en écoutant les retours d’expérience de nos experts Orange Business, Véronique Adam Cacheux, Directrice marketing des solutions Voix, Téléphonie et Collaboration, et Thomas Sourdon, Directeur marketing stratégie et innovation. Ils ont partagé leurs connaissances approfondies et leur vision lors de cet entretien captivant animé par la journaliste Jeanne Baron.
Que contient ce podcast ?
Dans ce podcast captivant, nous plongeons ensemble dans les implications de l'intelligence artificielle sur vos infrastructures réseau. Nos experts mettent en lumière l'évolution inévitable des réseaux pour répondre à vos besoins croissants de disponibilité, de performance, de flexibilité et de sécurité. Des discussions riches et instructives vous éclaireront sur la gestion des “brownouts” et la garantie de la souveraineté de vos données.Nous sommes là pour vous accompagner dans cette transformation, en vous offrant une vision complète des enjeux complexes de l'IA sur vos infrastructures réseau. Faites-nous confiance pour être votre partenaire dans votre parcours vers l'avenir numérique.
Véronique Adam Cacheux
Directrice marketing des solutions Voix, Téléphonie et collaboration, je m’attache à accompagner les entreprises dans leur transformation numérique en toute sécurité.
Thomas Sourdon
Après 15 ans dans le domaine des infrastructures réseaux et communications unifiées, en tant qu’expert technique et architecte, j’ai rejoint Orange Consulting en 2013. Mon activité peut se résumer en 3 points :
1. Conseiller les entreprises dans l’évolution de leurs infrastructures réseaux et communications unifiées
2. Développer l’offre de service de conseil du cabinet
3. Manager les consultants et les accompagner dans leurs missions
Je suis passionné par les évolutions techniques des infrastructures réseaux (virtualisation, internet des objets) et des solutions de communications unifiées, et j’apprécie avant tout le contact client et le travail en équipe
Retour d’expérience sur le talk « L'humain et l'IA, une combinaison gagnante créatrice de valeur »
L’Orange Business Summit, un regard sur l'humain et l’IA.
C’est dans cette ambiance captivante de l’Orange Business Summit, que les idées se rencontrent et se transforment en actions concrètes. Dans ce cadre inspirant, nous avons eu le privilège d'accueillir des clients de renom pour des Talks stimulants. Au cours d'une session Talk nommée ‘L'humain et l'IA : une combinaison gagnante créatrice de valeur pour l'expérience client', nous avons eu le plaisir de dialoguer avec un client passionné qui faisait partie de l'auditoire. Frederic Mouza, le directeur informatique de la société Quito Aero.
Que découvrir dans cette vidéo ?
À travers cette vidéo, plongez au cœur du retour d'expérience d'un de nos précieux clients, qui partage sa compréhension et ses réflexions après avoir assisté à ce talk. Découvrez comment ces discussions résonnent avec les défis rencontrés dans leur réalité professionnelle, et explorez les perspectives fascinantes sur ce que Orange Business peut apporter dans les mois à venir en réponse à ces enjeux."
Pour aller plus loin
Jean-François Colin
Vice-président Expérience client chez Orange Business, je m’attache à vous accompagner dans la transformation digitale de votre entreprise. Notre but est d’améliorer l’orchestration des interactions client de l’entreprise avec les parties prenantes de votre organisation à l’ère de la révolution de la (Gen) AI.
Arrêt des réseaux 2G et 3G : quel calendrier, quels impacts, quelles alternatives ?
Certains objets connectés et terminaux mobiles sont concernés par cette transition. Des solutions sont disponibles pour conduire sereinement cette évolution. Vous êtes concernés ? Voici le guide.
Un arrêt progressif des réseaux 2G et 3G
En France, le calendrier de fermeture des technologies 2G et 3G dépend des opérateurs.
Chez Orange Business, voici les dates clés à retenir pour l’arrêt de ses réseaux en France métropolitaine :
- Arrêt de la 2G : le 31 décembre 2025
- Arrêt de la 3G : le 31 décembre 2028
En Europe, le Groupe Orange a lancé en ce début d’année 2024 sa première phase de décommissionnement de ses réseaux en commençant par le réseau 3G en Slovaquie.
Une première pour le Groupe qui s’inscrit dans le cadre du programme d’arrêt 2G/3G et qui concerne tous les pays d’Orange en Europe. Dans les pays européens (hors France), la 3G sera arrêtée d’ici 2025, puis la 2G d’ici 2030, selon des calendriers et des stratégies spécifiques à chaque filiale opérateur du Groupe Orange.
Concernant les autres opérateurs Français :
- Les réseaux 2G de SFR et de Bouygues Telecom fermeront définitivement fin 2026.
- Les réseaux 3G, plus utilisés que la 2G, fermeront fin 2028 pour SFR et fin 2029 pour Bouygues Telecom.
Dans d’autres pays, cette fermeture est déjà effective comme aux États-Unis et dans certains pays d’Asie, le Japon et la Corée du Sud. De nombreux opérateurs européens sont également en train de mener cette transition.
Autre exemple, proche de nous, à Monaco, Monaco Telecom a annoncé la fermeture de son réseau 2G à la fin de l’année 2024.
Dans le reste du monde, un grand nombre d’opérateurs devraient avoir définitivement fermé leurs réseaux 2G et 3G d’ici 2030.
L’impact de cet arrêt sur les équipements mobiles et objets connectés
Mobiles ou objets connectés, ce sont les équipements compatibles 2G et 3G qui seront impactés par ces arrêts. En revanche, les offres, majoritairement compatibles avec les technologies 4G et 4G VoLTE (pour les usages voix) ne devraient pas être perturber par ces arrêts.
Les alternatives pour préparer la migration vers la 4G et 5G
Pour les équipements mobiles (téléphone, smartphones, tablettes…) qui se connectent uniquement aux réseaux 2G ou 3G, il est impératif de les remplacer par des équipements compatibles avec les réseaux 4G, 4G VoLTE (lorsqu’il y a des usages voix) ou 5G.
Il est donc important de vérifier que :
- Pour les usages voix, le service Voix 4G (appelée aussi VoLTE) est bien activé sur la ligne, même si la majorité des offres voix d’Orange Business proposent la Voix 4G. En cas de doute, contactez votre interlocuteur habituel Orange.
- Vos téléphones sont compatibles en 4G/Voix 4G (4G VoLTE) ou 5G, même si la plupart des téléphones récemment commercialisés le sont et devraient continuer de fonctionner après l’arrêt des réseaux 2G et 3G.
Notez que depuis août 2022, tous les téléphones qu’Orange Business propose dans son catalogue ont été sélectionnés par nos experts pour leur fiabilité et sont tous compatibles avec la Voix 4G (4G VoLTE). Ils ne subiront aucune perturbation lors de l’arrêt des réseaux 2G et 3G.
Si votre flotte d’objets connectés est concernée par la fermeture des réseaux 2G/3G et pour remplacer les équipements qui ne fonctionneront plus, vous pouvez utiliser des équipements compatibles avec d’autres technologies, qu’Orange Business propose. Ainsi pour :
- Les usages les plus exigeants comme la vidéo ou le téléchargement lourds en données, Orange Business recommande d’utiliser la 4G, la 4G Cat-1 ou la 5G qui permettent de disposer d’un très bon débit et d’une connectivité en quasi-temps réel.
- Les entreprises devront aussi utiliser la 4G VoLTE si leurs services connectés nécessitent de la voix.
- La plupart des services IoT n’utilisant que de la data ou du SMS fonctionneront très bien sur le LTE-M (Long Term Evolution for Machines). Le LTE-M est une sous-technologie de la 4G conçue spécifiquement pour l’IoT, et disposant de fonctionnalités de mise en veille des objets qui en améliorent l’autonomie.
- La technologie LoRaWAN© sera parfaite pour les objets connectés non reliés au réseau électrique, envoyant peu de données et nécessitant une autonomie de plus de 5 ans.
En savoir plus en lisant cet article https://www.orange-business.com/fr/blogs/arret-2g3g-alternatives-pour-linternet-objets-iot
Bien que ce remplacement engendre des coûts, les avantages qui en découlent sont indéniables. La 4G est déjà en mesure de prendre le relai en termes de couverture (+ de 99% de la population couverte, selon l’ARCEP). Et en renfort sur les zones fortement sollicitées, la 5G continue sa progression à un bon rythme, avec désormais plus de la moitié de la population en France métropolitaine couverte en 5G Orange.
Orange fait le choix de se recentrer vers des technologies de long terme, plus performantes, encore plus sécurisées et prêtes à supporter les usages grandissants d’aujourd’hui comme de demain, technologies dont vous allez bénéficier.
Sûreté-sécurité et performance opérationnelle : une synergie gagnante
La sécurité concourt à la résilience
Tout d’abord – et c’est le point le plus évident – le déploiement de capteurs (caméras, détecteurs, etc.) et l’automatisation du traitement des informations, protègent les entreprises face à des risques nombreux et multiformes, allant des inondations jusqu’aux attaques contre les biens et les personnes. Les systèmes de sûreté-sécurité, toujours plus « intelligents », garantissent la poursuite d’activité malgré les menaces et contribuent, de fait, à la performance de l’entreprise.
Une sécurité proactive grâce au numérique
Cependant, l’apport du digital dans la sécurité ne se limite pas à multiplier « les yeux et les oreilles électroniques » sur les points sensibles. À l’accumulation, il faut privilégier l’efficacité et s’appuyer sur la « vraie » puissance du digital : sa faculté à percevoir et analyser les événements à risques. Prenons l’exemple de la vidéoprotection. L’analyse des images captées par les caméras grâce à des scénarios permettent, par exemple, de détecter automatiquement une tentative d’intrusion. L’agent de sécurité est averti en direct en lui affichant et peut alors rapidement agir en conséquence (mesure conservatoire, alerte, voire intervention directe).
L’apport de l’IA
L’Intelligence Artificielle permet d’aller plus loin en hiérarchisant les situations selon la gravité de la menace, tout en limitant les faux positifs (faux incidents) et les faux négatifs (événements non détectés). La performance des agents s’en trouve renforcée. Les solutions de vidéoprotection ne se limitent donc plus à l’enregistrement des événements pour établir un constat a posteriori et aider les enquêteurs : elles permettent désormais d’anticiper et d’alerter en amont.
Interopérabilité et mutualisation : le parti pris d’Orange Business
Chez Orange Business, nous plaçons l’efficacité opérationnelle au cœur de nos schémas d’intégration de solutions de sûreté-sécurité en les appréhendant de manière holistique, notamment grâce à l’interopérabilité des systèmes.
Exemple concret : nous sommes à même de relier les équipements de Smart Building aux systèmes de sûreté-sécurité en mutualisant les réseaux et les éléments physiques. Ainsi, un capteur d’ouverture de fenêtre ou d’éclairage peut servir de dispositif d’alerte anti-intrusion. Donner plusieurs fonctions à un même équipement permet de générer des économies et d’améliorer l’efficacité opérationnelle.
Cette approche se décline à travers nombre de nos services. La solution Team Connect, par exemple, ajoute des fonctionnalités de talkie-walkie aux smartphones des collaborateurs avec possibilité d’échanges de documents, de vidéos. La solution Pack ID rassemble quant à elle, sur une seule application mobile, des fonctions de contrôle d’accès, d’ouverture de portes ou de casiers, d’utilisation d’imprimante, etc. À la clé, un gain d’efficacité pour l’entreprise et les usagers et une réduction des coûts : plus de badges physiques à produire ni à distribuer !
La sûreté, source de gains pour l’entreprise
L’intégration d’un système de sûreté-sécurité et sa maintenance s’accompagnent systématiquement d’un travail d’évaluation des bénéfices apportés par ce système. Nous accompagnons ainsi nos clients dans la mise en œuvre de dispositifs de suivi des événements et de l’efficacité opérationnelle de la sécurité : enregistrement systématique de tous les phénomènes (vols ou dégradations), calcul financier des préjudices subis, contrôle de l’absence de récurrence des phénomènes après la mise en place de contre-mesures, calcul de la valeur des préjudices évités, etc. Ce travail au long cours s’appuie sur l’analyse de la data et fait apparaître, en règle générale, un ROI compris entre 2 et 3.
Plus sûr et plus vert
De la conception des appareils à leur exploitation, les dispositifs de sécurité répondent désormais aux impératifs de réduction de leur empreinte environnementale. Par exemple, dans le domaine de la vidéoprotection, la migration de l’analogique vers des équipements IP de nouvelle génération permet de diviser par cinq les consommations électriques. En tenant compte des coûts de maintenance plus élevés des équipements anciens, on estime qu’un nouveau dispositif est amorti en moins de quatre ans.
Pour aller plus loin
Claude Foullon
Avec plus de 15 ans d'expérience dans la sécurité, ses compétences techniques, fonctionnelles et organisationnelles solides lui ont permis de maîtriser différentes approches sécuritaires. Responsable des solutions "safety & security" d'Orange Business, axée sur l'intégration de solutions d'Hypervision pour renforcer la résilience des entreprises, sa vision stratégique et son expertise font de lui un acteur clé dans le domaine de la sécurité d'entreprise.
Préparer son infrastructure réseau à la déferlante de l’IA générative
4 incontournables pour préparer votre entreprise à l’entrée de l’IA générative
Nul ne peut prétendre détenir la boule de cristal qui permettra de mesurer de façon certaine les impacts de l’adoption de l’IA générative sur les infrastructures réseau. Pour autant, tout expert réseau veillera à ce que l’IA, tout comme la transformation digitale, s’appuie sur des réseaux disponibles, performants, sécurisés et flexibles.
Ce sont ces quatre caractéristiques que nous identifions et analysons comme signaux faibles pour préparer au mieux les entreprises que nous accompagnons dans l’adoption de l’IA et IA générative. Suivez le guide.
La disponibilité de l’infrastructure réseau
L’adoption probablement et incessamment massive de l’IA va transformer les métiers et les usages des salariés, et la probable dépendance à l’IA confirmera l’importance de la disponibilité du réseau. Toute dégradation dans la transmission des paquets de données peut notablement altérer l’efficacité des utilisateurs.
Prenons l’exemple d’une équipe dont certains membres sont en télétravail et d’autres au bureau, en train de modifier ensemble un document partagé dans le cloud avec l’aide de l’IA générative. La disponibilité du réseau fortement sollicité est critique pour éviter qu’un brownout (ralentissements et micro-coupures) ne corrompe l’intégrité du travail d’équipe.
Parce que ces interruptions sont moins facilement identifiables, il convient de suivre minutieusement les infrastructures réseau par du monitoring pour identifier et corriger immédiatement les risques de dégradation du débit. Ceci abaisse le risque de panne et réduit le délai de réparation.
En outre, pour assurer la disponibilité de l’infrastructure réseau même en cas de coupure nette, il faut la rendre redondante, soit sécuriser tous les types de connexion.
Nous recommandons ainsi de doubler les circuits, les connexions aux fournisseurs de cloud, les composants des équipements, de distribuer les équipements sur différents datacenters et de multiplier les types de boucle locale (par exemple la fibre avec le réseau mobile et/ou satellite).
Si l’infrastructure réseau forme une chaine, de l’accès réseau du site (la boucle locale), à la connexion aux fournisseurs de données et d’application (dans le cloud bien souvent) en passant par le backbone, il faut en doubler tous les maillons, sans exception, pour assurer un back-up en cas de panne.
La performance de l’infrastructure réseau
La disponibilité est critique, nous l’avons vu. La performance du réseau n’en est pas moins clé. Le débit du réseau et la faible latence sont les deux conditions à réunir pour une bonne expérience de l’utilisation de l’IA générative. Le débit désigne le volume de trafic de données et la latence correspond au délai de transit de ces données.
Or, on s’attend à ce que les débits réseau augmentent de 25% par an, car l’IA est très gourmande en données et permet de multiplier les contenus pour les personnaliser à la demande des utilisateurs. Pour garantir la fluidité de ces futurs volumes de zettabytes, hiérarchiser les débits, mieux vaut surdimensionner son réseau pour absorber la charge accrue.
Orange Business prévoit ces réseaux dits non bloquants dans son architecture pour garantir les performances même en cas de crise. En effet, l’opérateur de l’entreprise doit pouvoir décupler les accès backbone et planifier la capacité réseau. Orange Business par exemple utilise un jumeau numérique du réseau pour contrôler et anticiper tout souci de débit.
En parallèle, l’entreprise doit s’assurer la plus faible latence possible. Or le traitement des données se fait en temps-réel et généralement dans le cloud. Il vaut donc mieux choisir un opérateur directement connecté aux applications Cloud et qui a dédié un slice réseau au trafic de l’entreprise pour en protéger le trafic.
La flexibilité de l’infrastructure réseau
Il sera bien difficile pour les entreprises de définir très précisément, en amont, leur stratégie de données autour de l’IA générative. En effet, la nature des données, leur niveau de confidentialité, leur volume, leur usage en temps réel ou différé, sont autant de critères qui conditionnent la stratégie de leur stockage et de leur traitement.
Sachant que le stockage et le traitement des données peuvent être distribués tant sur les sites distants que dans le cloud ou sur les datacenters, et que la vitesse de maturité sera différente d’une entreprise à l’autre, nous sommes certains d’une chose : l’infrastructure réseau devra palier l’incertitude face au développement des entreprises.
Pour avancer sereinement à leur rythme, les entreprises chercheront à s’appuyer sur une infrastructure réseau flexible, qui applique des principes sur le modèle du cloud computing : automatisation, enrichissement continu, services à la demande sans durée minimale d’engagement, mais sans frais de sortie de données (egress cost).
C’est le but d’Evolution Platform : l’entreprise construit une connexion au cloud en quelques minutes, fait évoluer son débit instantanément et la résilie après quelques heures d’utilisation. Ce modèle radicalement nouveau pour gérer son infrastructure réseau permet aux entreprises de défier sans risque les incertitudes liées aux futurs usages.
La sécurité et la souveraineté de l’infrastructure réseau
Le dernier critère, et non des moindres pour toute entreprise soucieuse d’encadrer l’adoption de l’IA générative, concerne la protection et la souveraineté des données. Les données, avec la généralisation de l’IA, font désormais partie du capital immatériel de l’entreprise. Il s’agit de les protéger qu’elles soient au repos ou en transit.
Il est recommandé, d’une part, de privatiser les données nécessaires pour entrainer les modèles d’intelligence artificielle, pour éviter les fuites. D’autre part, les entreprises sont tenues de respecter les réglementations et lois toujours plus nombreuses autour de la sécurité des données, comme le RGPD, pour n’en citer qu’une.
Voilà encore pourquoi une infrastructure réseau redondante est cruciale : un slice dédié est invisible de l’Internet, donc prévient les risques de fuite, quand les solutions DDoS protègent contre les attaques par déni de service. Par ailleurs, les solutions intégrées nativement au réseau comme le Security Service Edge sont indispensables pour protéger les données dans le cloud.
Il serait naïf de penser que nous pouvons empêcher un collaborateur ou une collaboratrice de céder à la tentation d’une requête facilitante sur ChatGPT. Il sera plus facile et sûr de choisir une infrastructure réseau sécurisée et résiliente, d’assurer la confidentialité des données tout au long de son voyage et de se conformer aux réglementations !
A-t-on vraiment une chance d’adapter son infrastructure réseau à temps ?
Effectivement la tâche est d’envergure, elle demande méthode et minutie. D’experts réseaux à experts réseaux notre message reste optimiste même si l’humilité et la prudence restent de rigueur. Humilité car nous ne prétendons pas prédire l’avenir, mais optimisme car l’histoire des révolutions technologiques témoigne de notre remarquable capacité d’adaptation.
Rappelez-vous l’irruption de la voix sur IP au début des années 2000. Pour répondre au besoin de réseau maillé et de qualité de service, est né le MPLS. L’essor fulgurant du Cloud à la fin de la précédente décennie a entraîné une augmentation du trafic sortant vers Internet : ainsi naquirent les réseaux hybrides, puis le SD-WAN.
La crise sanitaire de notre décennie a prodigieusement accéléré le développement du travail hybride et par voie de conséquence mis en exergue les questions de sécurité des postes de travail : ainsi, SASE a fait une entrée spectaculaire sur le marché cyber.
L’adoption de l’IA générative ne fera probablement pas exception. Elle va entrainer de nouveaux usages, révéler des besoins que nous avons analysés plus haut pour plus de disponibilité, de flexibilité, de performance et de sécurité, et générer la création de nouveaux services. Orange Business s’est déjà attelé à cet objectif depuis quelques années
L’industrie manque encore de recul pour décrire avec certitude la magnitude des transformations qu’engendrera l’IA générative, mais nous portons la conviction que l’infrastructure réseau détient la clé d’un projet réussi. C’est pourquoi nous sommes si enthousiastes depuis la sortie d’Evolution Platform.
Notre conseil aux experts réseau est donc simple : pour préparer au mieux son entreprise, commencer par un réseau disponible, performant, flexible, sécurisé et souverain. En creux, Keep calm & adapt !
Vous pouvez aussi rejoindre notre communauté et nous contacter pour poursuivre cette discussion.
Pour aller plus loin
Véronique Adam Cacheux
Directrice marketing des solutions Voix, Téléphonie et collaboration, je m’attache à accompagner les entreprises dans leur transformation numérique en toute sécurité.
Thomas Sourdon
Après 15 ans dans le domaine des infrastructures réseaux et communications unifiées, en tant qu’expert technique et architecte, j’ai rejoint Orange Consulting en 2013. Mon activité peut se résumer en 3 points :
1. Conseiller les entreprises dans l’évolution de leurs infrastructures réseaux et communications unifiées
2. Développer l’offre de service de conseil du cabinet
3. Manager les consultants et les accompagner dans leurs missions
Je suis passionné par les évolutions techniques des infrastructures réseaux (virtualisation, internet des objets) et des solutions de communications unifiées, et j’apprécie avant tout le contact client et le travail en équipe
Inspirer, connecter et transformer à l’ère de l’IA
Retour sur les messages clés de cette journée rythmée qui a alterné présentations, tables rondes et interviews.
Lors de la dernière édition de l'Orange Business Summit, qui s'est déroulée le 19 mars à Paris, les dirigeants, experts et partenaires d’Orange Business ont rencontré plus de 500 clients, entreprises et administrations publiques pour échanger sur les fulgurantes avancées de l'intelligence artificielle (IA) et les défis qu’elles lancent aux entreprises.
Retour sur les messages clés de cette journée rythmée qui a alterné présentations, tables rondes et interviews.
« Ensemble, connectons nos succès »
Le ton est donné par le discours inaugural d’Aliette Mousnier-Lompré, CEO d’Orange Business :
« Aujourd’hui ce qui change avec l’IA générative, c’est sa visibilité, et son immense potentiel de développement avec un nombre incalculable de cas d’usage dans tous les secteurs. Ainsi que tous ces enjeux économiques, sociaux, réglementaires, climatiques, éthiques qui en découlent ».
Aliette Mousnier-Lompré, CEO Orange Business
Dans le monde de l’entreprise d'aujourd'hui, l'intelligence artificielle (IA) est au cœur des préoccupations, dans tous les secteurs et Orange Business dispose d’une perspective unique sur son évolution et les défis que cette technologie présente.
5500 experts dans le domaine de la data, de l’IA et du cloud conduisent une mission qui va au-delà de la simple mode et des tendances éphémères : proposer à l’ensemble de leurs clients « des solutions d'IA générative de bout en bout, de confiance, tout de suite ».
Cet engagement repose sur trois piliers fondamentaux – Connectivité, Cloud, Cybersécurité – afin de permettre aux entreprises de s’emparer des innombrables opportunités offertes par l’IA « pour améliorer leur expérience client, pour gagner en créativité, pour gagner en productivité et pour aller imaginer tous les services de demain ».
Chez Orange Business et Orange de nombreux cas d’usage de l’IA générative sont actuellement en phase de test, basés notamment sur la solution Microsoft 365 Copilot, parmi lesquels :
- L’assistance aux agents dans les services clients B2B et l’aide au codage avec Dinootoo, un agent conversationnel conçu pour Orange sur la base d’Azure Open AI
- La production de documentation techniques ou commerciaux pour les clients
- La traduction instantanée de l’audio dans les réunions sur Teams plébiscitée par les managers d’équipes où le français et l’anglais sont utilisés.
Ces solutions d'IA révolutionnent profondément les pratiques opérationnelles des entreprises, et nécessitent donc un accompagnement. Dans ce contexte, la formation reste essentielle.
La formation pour accompagner la transformation liée à l'intelligence artificielle
Orange Business accompagne progressivement la formation et la reconversion professionnelle de 5000 collaborateurs vers les métiers du digital, de la data et de l’IA d’ici 2025.
Mais Aliette Mousnier-Lompré a saisi l’opportunité d’annoncer une autre nouveauté très attendue : l’ouverture de ses programmes de formation en data et IA aux partenaires et clients avec différents niveaux.
« On peut former des experts de très haut niveau, des consultants en IA générative et on peut aussi faire des sessions d’acculturation de quelques heures pour des comités de direction ou pour des équipes opérationnelles ».
Aliette Mousnier-Lompré, CEO Orange Business
Orange Business garde également en vue son engagement Net Zéro Carbone en 2040 :« On sait que l’IA peut être très gourmande en énergie et donc en impact carbone. Il s’agit de choisir le bon modèle, de ne pas ré-entraîner les modèles quand on a déjà ce qui peut nous permettre de faire ce qu’on a à faire. Nous avons un énorme enjeu collectif par rapport à ça. »
Construire une IA générative de confiance
Orange Business se positionne comme un véritable incubateur de solutions et de talents pour ses clients développant tous les services et les solutions en écosystème avec un large réseau de partenaires français, européens et internationaux.
Igor Carron, co-fondateur de la startup française LightOn et Aliette Mousnier Lompré CEO Orange Business
« Je suis ravie d’annoncer que nous lançons aujourd’hui notre gamme d’offres d’intelligence artificielle générative clé en main qui s’appuie sur notre infrastructure cloud de confiance ».
Aliette Mousnier-Lompré, CEO Orange Business
Une offre SaaS clé en main d’IA générative avec LightOn
Présentée par Igor Carron, co-fondateur de la startup française LightOn, partenaire du projet, et Aliette Mousnier-Lompré, cette plateforme d’IA générative inclut un moteur de type LLM (Large Language Model) et une interface métier intuitive, qui s’installe en local ou dans un cloud privé pour y manipuler les données les plus sensibles. Elle offre une gouvernance fine des données et une réactivité accrue. Entièrement gérée par les équipes Orange Business, l’offre concilie confidentialité et sécurité des données avec maîtrise des coûts.
Une offre GPU as a Service pour l’entraînement et l’inférence
Cette solution personnalisable offre aux entreprises la possibilité de déployer leurs propres modèles de LLM en collaboration avec leurs partenaires, avec une grande souplesse et une puissance de calcul significative. Elle répond à deux besoins principaux : l'entraînement et la spécialisation de modèles LLM sur des serveurs équipés de GPU ultra-performants, ainsi que la mise en production de projets d'IA générative à grande échelle, offrant une infrastructure adaptée à l'entraînement et à l'inférence de modèles complexes.
La confiance : une force, et non des moindres quand on parle d’IA
La responsabilité d’Orange Business ne se limite pas à la formation ni à la révélation des potentiels et des talents. Elle s’étend aussi à l’écoute très attentive de tous les besoins de ses clients, afin de maintenir et faire sans cesse grandir leur confiance, à plusieurs égards :
- Confiance en un acteur capable de mettre en place des solutions 100% françaises, du LLM à l’intégration en passant par les infrastructures SecNumCloud
- Confiance dans l’accompagnement sur les marchés internationaux, soutenu par le large écosystème Orange Business
- Confiance en la sécurité des infrastructures et des données grâce aux 3000 experts d’Orange Cyberdéfense
- Confiance en un partenaire dont l'engagement dépasse les intérêts financiers, avec la volonté d'avoir un impact positif sur la société
Le cloud devenant élément prédominant de l'infrastructure numérique, la confiance numérique s’érige donc comme une attente décisive pour les clients. Et c‘est justement pour y répondre qu’Orange Business propose la solution Cloud Avenue, ainsi que le cloud de confiance Bleu développé avec Microsoft et Cap Gemini pour les entreprises stratégiques (OIV) et le secteur public.
Connectivité, Cloud Cybersécurité et Data à l’heure de l’IA
Mick Levy, Usman Javaid, Kader Seddak à l’Orange Business Summit 2024
Data IA, Cybersécurité et Infrastructure : 3 experts d’Orange Business exposent leurs perspectives quant à l’ampleur des applications actuelles et futures de l'IA dans le monde de l’entreprise.
Mick Levy, Directeur Stratégie et Innovation chez Orange Business, souligne l’intégration progressive de l’IA dans tous les processus, quelle que soit la taille de l'entreprise, et les gains de productivité qui en découlent. Il insiste sur l'importance pour les entreprises de personnaliser leurs solutions IA afin de se démarquer :
« Il va falloir se tourner vers des usages sur-mesure, basés sur vos propres problématiques, sur vos propres clients, sur vos propres processus, vos produits, vos documents, vos données […] et c’est là-dessus qu’on veut vous accompagner de bout en bout ».
Mick Levy, Directeur Stratégie et Innovation chez Orange Business
Pour Kader Seddak, Cloud Security Business Developer Orange Cyberdefense, l’IA soulève de nouveaux défis en termes de sécurité, tout en offrant des solutions plus efficaces pour lutter contre les cyberattaques. Orange Cyberdéfense agit sur deux fronts majeurs en matière de cybersécurité liée à l'IA : renforcer les capacités de détection et de protection grâce à l’IA, et sécuriser la chaîne IA de bout en bout.
« On développe ces projets autour de l’IA au service de la sécurité, et de la sécurité au service de l’IA, pour l’intégrer dans nos produits et le proposer à l’ensemble de nos clients ».
Kader Seddak, Cloud Security Business Developer Orange Cyberdefense.
Usman Javaid, Directeur Produits & Marketing, souligne le besoin d’infrastructures numériques évolutives et sécurisées dans les entreprises. Pour répondre à cette demande, il met en lumière Evolution Platform, offre phare d’Orange Business qui propose une solution complète 3C (Connectivité, Cloud, Cybersécurité). Grâce à ce service, « les clients peuvent gérer leurs données de l’edge vers le cloud de manière très flexible ».
Orange Business reste résolument engagé à favoriser l'émergence d'un écosystème européen dynamique dans le domaine de l'IA.
Pour aller plus loin
- Orange Business et Cisco signent un accord inédit pour accélérer la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et soutenir leurs objectifs Net Zéro Carbone
- Faire face à la réalité de l'IA générative : les enseignements de 2023
- Orange Business débride la productivité positive avec Microsoft 365
- Digital in 2 min – Data and AI: Quelles opportunités pour les entreprises grâce à la data et l’IA ?
- Security Navigator 2024 : Découvrez nos résultats et connaissances approfondis sur le secteur de la cybersécurité.
- Comment l’IA générative pourrait révolutionner le rapport au travail : une avant-première avec Microsoft 365 Copilot
Réduire votre impact environnemental avec un poste de travail mobile souverain ? C’est possible !
30 à 40%1 du bilan carbone d’une entreprise peut être lié à ses usages numériques. L’adoption croissante des nouvelles technologies et le développement de nouveaux usages répondant aux enjeux métiers ne jouent pas en faveur d’une amélioration. Les optimisations apportées (machines plus performantes, mobiles reconditionnés, augmentation de la durée de vie des équipements…) s’avèrent souvent insuffisantes pour réaliser des baisses significatives.
La souveraineté est l’autre sujet majeur. Qu’il s’agisse de se mettre en conformité avec de nouvelles réglementations ou du besoin de mieux maîtriser ses données, les entreprises ont aujourd’hui besoin de garanties concrètes. Pour tous nos clients, souveraineté des données rime avec sécurité, réversibilité et résilience. Pour certains, cela peut aussi se traduire par un besoin de proximité géographique avec le fournisseur ou d’un choix en faveur de l’open-source.
Le mobile : pierre angulaire du nouveau poste de travail
75% du trafic en France se fait désormais sur un smartphone 2. Notre terminal mobile se substitue de plus en plus à l’ordinateur portable ou fixe à des fins professionnelles. C’est notamment le cas pour les techniciens de maintenance itinérants qui peuvent, via une application unique, disposer de toutes les informations liées à une intervention. Les usages professionnels et métiers sont nombreux et variés qu’il s’agisse de scanner, effectuer une recherche de stock, géolocaliser…sans compter la vidéo conférence ou la communication asynchrone. Le mobile peut donc remplacer le poste de travail, alors pourquoi avoir aussi un PC ?
Cette évolution est déjà une réalité pour certaines entreprises qui profitent des fonctionnalités « desk » de certains mobiles Android (mode DEX chez Samsung, X-Space chez Crosscall et Moto Connect chez Motorola).
Pour ces entreprises qui ont fait ce choix, cela permet une diminution des achats en matériel informatique (un PC portable « coûte » 2tCO2 sur sa durée de vie) et une simplification de la gestion au quotidien (un seul terminal à sécuriser, gérer…). A la clef ? Une réduction directe des émissions de carbone mais aussi une optimisation financière via une réduction des coûts de gestion.
Notre partenaire Crosscall, seul fabricant Français de smartphones durables, a donc investit en R&D pour permettre à son terminal de se comporter comme un véritable poste de travail.
Source : EPA 2018 (Agence de protection de l'environnement des États-Unis)
Des applications de collaboration souveraines
Notre capacité d’intégrateur de solutions de collaboration et de sécurité nous amène à proposer à nos clients des solutions de collaboration qui apportent une grande capacité d’adaptation à partir de souches logicielles maitrisées.
Ces solutions hébergées en France dans les Datacenters Orange Business vont notamment permettre aux entreprises qui le souhaitent :
- De mettre en place un réseau social d’entreprise pour créer, partager, publier des documents.
- D’initier une équipe projet pour en faciliter la gestion.
- De réaliser différentes tâches comme le partage de fichier, la vidéo conférence ou l’envoi d’un courriel.
L’ensemble de ces fonctionnalités du quotidien sont rendues accessibles depuis un terminal sécurisé et surveillé par les équipes d’Orange Cyberdéfense MicroSOC garantissant une maîtrise des données de bout en bout.
Plus de 100 entreprises ou collectivité ont choisi de faire confiance à des acteurs proches d’eux, pour mettre en œuvre et gérer leur outil collaboratif.
Et si vous faisiez le même choix ?
1 Source : L'empreinte carbone d'un SI : inconvénient ou avantage pour les entreprises ?
2 Source : Top 100 e-commerce : 75% du trafic provient désormais du mobile
IA et accessibilité des services publics en ligne : vers un avenir plus inclusif
L’accessibilité plus facile grâce à l’IA
Rendre réellement accessible tous les services publics en ligne et leurs applications à tous les citoyens, qu’ils soient ou non en situation de handicap, est une obligation depuis plusieurs années. Elle peut exposer à des sanctions en cas de non-conformité.
Avec l’arrivée de l’IA, une nouvelle ère de l’accessibilité devrait s’ouvrir permettant de réinventer l’expérience utilisateur quel que soit le profil des citoyens et le niveau de maturité de la collectivité.
- Automatiser et personnaliser
L’IA apporte des bénéfices pour les citoyens. En effet, de plus en plus de collectivités adoptent des chatbots, ces assistants virtuels capables de répondre aux questions de la vie quotidienne (heure d'ouverture de la piscine, trouver un formulaire pour une démarche, identifier un contact, accéder à un plan…). L’IA va permettre d’apporter des réponses plus précises et de les adapter à chaque interlocuteur quel que soit son handicap ou son trouble (par exemple la dyslexie).
Côté agents, l’IA pourra également prendre en charge des tâches répétitives. Si l’on prend les vidéos par exemple, leur sous-titrage peut être généré via l’IA. Il en va de même avec les traductions de contenus publiés ou leur adaptation (y compris visuelle) pour certains publics spécifiques devant par exemple éviter d’être perturbé par des images, réclamant l’emploi de couleurs de contraste ou ayant besoin de textes en français facile à lire et à comprendre (FALC).
- Rendre possible l’impossible !
En matière d’accessibilité numérique, l’un des enjeux est d’identifier sur un site Internet ou une application les informations qui doivent être rendues accessibles pour tous les publics. L’IA va proposer des solutions d’accessibilité à mettre en œuvre sous le contrôle d’une personne afin de valider les propositions et d’en assurer une mise en œuvre cohérente.
- Économiser du temps et optimiser les budgets
En libérant les agents publics des tâches répétitives, l’IA leur permet d’utiliser leur temps sur des actions à plus forte valeur ajoutée. Ces automatisations contribueront également à une optimisation des budgets en permettant de diminuer le coût de certaines prestations, comme la mise en place de chatbots.
- Une expérience utilisateur inclusive
Grâce à l'IA, l'expérience utilisateur devient plus homogène et inclusive : par sa capacité à générer des contenus adaptés à chaque utilisateur, en tenant compte de ses particularités (handicap ou non, appareillé ou non) et de son environnement (mobile, ordinateur, etc.). Cette approche promet une diffusion d'informations plus rapide et plus fluide pour chacun.
Les acteurs publics, moteurs du changement
Dans ce contexte, les acteurs publics, et notamment les collectivités, sont en situation d’exercer une réelle influence positive sur le marché des prestations en matière d’accessibilité numérique et les pratiques mises en œuvre.
- Contribuer à l’accessibilité des solutions d’IA
Face à toutes ces potentialités de l’IA que nous venons de voir, l’objectif est désormais de les rendre accessible au plus grand nombre d’acteurs publics. Par le biais de la commande publique, les collectivités peuvent influencer positivement l’évolution de leurs prestataires dans les marchés qu’ils passent avec eux. Pour cela, les cahiers des charges sont des leviers de progrès qu’il ne faut pas hésiter à utiliser.
- Promouvoir l’éthique effective
C’est un fait : l’IA peut générer des biais (des anomalies dans les contenus ou les propositions qu’elle produit) et contribuer à une uniformisation des contenus, en gommant les différences. Cette approche éthique, qui prend soin des spécificités des individus et des territoires, de la fiabilité des informations, est un enjeu sociétal et culturel de grande importance pour les collectivités.
Les acteurs publics peuvent exercer là encore une influence très positive en veillant à ce que les données utilisées pour faire fonctionner ces IA soient de qualité, récentes, fiables, représentatives des populations, des cultures, des réalités locales. C’est une exigence que les collectivités peuvent avoir aussi bien pour leurs équipes que pour chaque prestataire auquel elles ont recours.
Pour conclure
Grâce à l’IA, l’accessibilité pourrait donc connaitre de vraies avancées, en facilitant la mise en œuvre des bonnes pratiques dans les collectivités. Pour capter les bénéfices opérationnels, sociétaux et financiers, ces dernières ont tout intérêts à engager dès maintenant leurs réflexions en collaborant entre elles et en y associant les entreprises conseils.
L’Orange Vélodrome expérimente une consommation d'énergie intelligente, ouvrant une voie durable à d'autres grands sites
Les sites dotés de réseaux à haute densité, des stades aux grands centres commerciaux, ont conçu leurs infrastructures dans un souci de stabilité, de disponibilité et de commodité. Cependant, ces réseaux sont toujours actifs, plutôt que de ne fonctionner qu'en cas de besoin, ce qui gaspille de l'énergie. Orange Business a co-innové avec son partenaire Cisco pour remédier à ce problème, et cette solution a été testée à l’Orange Vélodrome en France.
Le stade Orange Vélodrome, d'une capacité de 67 000 places, situé à Marseille, dans le sud de la France, est un banc d'essai technologique important pour Orange. En plus de fournir un réseau Wi-Fi public, le stade est également utilisé comme plateforme d'expérimentation « live » pour les services et les applications 5G. Il s'agit aujourd'hui d'un lieu clé pour étudier l'efficacité énergétique.
Récemment, Orange Business a cherché à améliorer la durabilité dans le stade et à réduire son empreinte carbone. La consommation d'énergie du réseau Wi-Fi est un point de départ pertinent.
Rendre le stade économe en énergie
L'infrastructure Wi-Fi de Cisco, installée en 2016, comprend 1 100 points d'accès, dont 1 041 terminaux Wi-Fi et 43 commutateurs répartis sur sept étages, qui sont toujours allumés même lorsque le stade est vide. L'Orange Vélodrome n'accueille les grands événements qu'environ 30 jours par an, mais les points d'accès Wi-Fi restent allumés en permanence, consommant de l'énergie en continu, que le stade soit vide ou plein. Il s'agit d'une perte d'énergie importante, donc avec des impacts écologiques et économiques.
Orange Business et Cisco cherchent à réduire la consommation d'énergie de l'infrastructure informatique grâce à une solution compatible avec le réseau existant, tout en surveillant les émissions de carbone pour créer un site plus vert.
Les ateliers de co-innovation des partenaires ont permis d'identifier deux cas d'usage à aborder. Le premier est d’identifier comment surveiller l'efficacité énergétique de tous les équipements, y compris les points d'accès (AP) et les commutateurs, et détecter toute surconsommation d'énergie. Cela permet de disposer d’une maintenance prédictive basée sur les résultats. Deuxièmement, il s'agit d'agir sur la consommation d’énergie de l'infrastructure réseau du site, notamment en désactivant les bornes lorsque le Wi-Fi n'est pas utilisé.
Le grand défi a été de trouver une solution qui fonctionne avec l'installation du réseau existant et la construction physique du stade. Orange Business et Cisco ont travaillé ensemble sur une solution configurable : une application sécurisée capable de scripter CLI (Command Line Interface) à grande vitesse dans la console de chaque switch du stade. Ce bot a enregistré et surveillé en temps réel les références des équipements, leur localisation et leur consommation d'énergie.
Pour améliorer la gestion de l'énergie, les équipes de co-innovation ont construit un contrôleur qui commande l'infrastructure réseau selon des exigences prédéfinies. De plus, ils ont créé un tableau de bord pour capter la consommation d'énergie en temps réel afin de surveiller les niveaux d'énergie.
Les grands défis nécessitent d’activer de nouveaux leviers, comme l'utilisation d'un logiciel pour piloter le réseau. Parce que le « Bot » fonctionne à l'intérieur du réseau du stade, chaque équipement est surveillé à travers ses données mais aussi contrôlé. Il est désormais possible d'arrêter tout ou partie des ports des commutateurs, en fonction de différents critères (horaire, événement, localisation...). Il est facile de couper le WiFi à la maison car il n'y a qu'une seule box. Cependant dans un stade, en particulier un stade connecté, il y a 1041 bornes au même endroit. Lorsqu'elles sont éteintes puis rallumées, en plus de l'alimentation électrique, la gestion des ressources radio (spectre, canal) doit être reconfigurée entre les 1041 points d'accès pour que le WiFi soit à nouveau optimal.
« En combinant nos expertises et nos technologies, nous avons adapté l'installation Wi-Fi 2016 et nous pouvons réduire de 52%¹ la consommation d'énergie des bornes Wi-Fi », explique Guillaume Chabas, directeur de l'innovation chez Orange Business.
La prochaine étape pour assurer la durabilité des grands sites
Les équipes d'innovation d'Orange Business et de Cisco testent actuellement la solution. À long terme, elle pourrait se déployer sur d'autres grands sites, tels que les stades et les centres commerciaux. La solution pourrait également potentiellement contrôler l'énergie dans l'alimentation par Ethernet (PoE). Le PoE est utilisé dans les applications de maison intelligente telles que l'éclairage, le chauffage et la climatisation pour transporter l'énergie et les données sur un seul câble, simplifiant ainsi les exigences de câblage.
¹Méthode de calcul utilisée pour estimer les impacts de la solution Smart Power Delivery sur l'infrastructure WiFi de l'Orange Vélodrome :
- Energie moyenne mesurée des PoE qui alimentent les bornes WiFi de l'Orange Vélodrome : 6,3 Wh
- Mesure réalisée par un script CLI (Command Line Interface)
- Mesure moyenne constatée sur 12 mois au sein du stade, en fonctionnement normal
- Fonctionnement nominal " Always-on " de l'Orange Vélodrome
- Infrastructure Wifi allumée 24/7, soient 1041 bornes alimentées pendant 8760 heures sur 1 an
- Consommation d'énergie extrapolée sur 1 an : 6,3 Wh x 1041 bornes x 8760h = 57 450 kWh/an
- Fonctionnement " On-Demand " de l'Orange Vélodrome en fonction des usages
- 30 grands événements par an, avec toutes les bornes Wifi allumées pendant 72h lors de ces événements, soient 2160 heures
- 323 bornes sur une tribune principale allumées 24/7
- 718 bornes Wifi éteintes sur 3 tribunes sur 4, en dehors des grands événements, soient 6600 heures sur 1 an
- Consommation d'énergie extrapolée sur 1 an : (6,3 Wh x 1041 bornes x 2160h) + (6,3 Wh x 323 bornes x 6600h) = 27 756 kWh/an
Le gain d'énergie estimé entre ces deux modes de fonctionnement sur 1 an est donc de 29 874 kWh, soient 52% par rapport au fonctionnement nominal " Always-on " de l'Orange Vélodrome
Pour aller plus loin
La solution Flexible SD-Wan One Box révolutionne l'efficacité énergétique des équipements IT
- Gain de consommation d'énergie de plus de 70% par rapport à un équipement traditionnel, soit un gain estimé de 2 235 kWh sur la durée de vie de l’équipement
- Un pas nécessaire vers un avenir énergétique plus durable
Des tests démontrent que la solution Flexible SD-Wan One Box Cisco, une nouvelle architecture conçue par Orange Business et Cisco, requiert une consommation d'énergie significativement plus faible que les équipements traditionnels avec plusieurs box.
Le contexte énergétique actuel est marqué par une demande croissante en énergie et des défis environnementaux majeurs. La production d'énergie, en particulier lorsqu'elle dépend de sources fossiles, a un impact significatif sur le changement climatique et la pollution atmosphérique. Dans ce contexte, il est crucial de réduire la consommation d'énergie dans tous les secteurs, y compris celui des technologies de l'information (IT).
Orange Business et Cisco ont travaillé de concert sur la solution Flexible SD-Wan One Box, dont l’architecture permet de proposer à leurs clients un seul équipement au lieu de deux (Dual Box), avec une proposition de services a minima équivalente.
Les tests de comparaison de consommation d'électricité entre la One Box et la Dual Box démontrent une différence significative, avec un gain énergétique de plus de 70% pour la One Box. Sur une durée de vie estimée à 8 ans, cela représente une économie moyenne de 2 235 kWh par One Box.
Méthodologie de tests et résultats obtenus
La consommation d'électricité a été mesurée sur une période de 4 jours à l'aide de capteurs MT40 Meraki "Smart Power Controller". Les capteurs ont été branchés entre l'alimentation électrique et la One Box d'une part, et la Dual Box d'autre part.
Images issues des tableaux de bord Meraki, alimentés par le MT40 :
One Box :
Dual Box :
NB : du 27 au 29 janvier, les équipements ont été éteints pour des raisons de service.
En synthèse, les données issues des tableaux de bord Meraki sont les suivantes :
- Puissance moyenne constatée de la One Box (Cisco ISR 1100 - 4G) : 11 W
- Puissance moyenne constatée de la Dual Box (Cisco ISR 4321 et Cisco vEdge 1000) : 42,9 W
- Gain de puissance entre la One Box et la Dual Box : 31,9 W, soient 74%
- Ces résultats confirment donc que la One Box est significativement plus économe en énergie que la Dual Box.
L'adoption de solutions plus économes en énergie, comme la One Box, est un pas important vers la réduction de la consommation d'énergie des équipements IT. En choisissant des technologies plus efficientes, Orange Business et ses partenaires contribuent à un avenir énergétique plus durable et à la protection de l'environnement.
**Informations complémentaires**
- Les tests ont été réalisés dans des conditions d'utilisation identiques pour les deux types d’équipements.
- Les résultats peuvent varier en fonction de l'environnement et des conditions d'utilisation.
- La durée de vie estimée des équipements IT tels que One Box et Dual Box est de 8 ans.
Pour aller plus loin
Orange Business devient le premier fournisseur à offrir Prisma SASE à l'aide de SP Interconnect
Orange Business, Orange Cyberdefense et Palo Alto Networks renforcent leur partenariat en proposant la solution Prisma Secure Access Service Edge (SASE) de Palo Alto Networks avec Service Provider (SP) Interconnect. Orange Business est le premier fournisseur de services au monde à proposer cette solution via Evolution Platform, permettant aux clients de bénéficier d'une gamme de services adaptés à l'évolution de leurs activités.
Orange se distingue en étant le premier à s'allier avec Palo Alto Networks afin d’offrir une connectivité on-net via une infrastructure innovante d'interconnexion SP. En ayant recours à ses installations d'opérateurs réseau, Orange Business permet à ses clients de se connecter à Palo Alto Networks Prisma SASE tout en restant connectés à l'internet d'Orange. Cette topologie de réseau optimise l'utilisation du réseau, améliore les performances du trafic et garantit la visibilité des usages de bout en bout.
Evolution Platform d'Orange Business, basée sur des solutions de connectivité de nouvelle génération, devient ainsi la fondation d'un écosystème sécurisé, flexible et virtualisé intégrant les réseaux, le cloud et la cybersécurité d'Orange Cyberdefense. Ainsi, l'entreprise aligne la stratégie commerciale de ses clients avec l'infrastructure Orange Business. Evolution Platform se sert du threat intelligence backbone d'Orange Cyberdefense, doté d'une expertise et de compétences avancées en détection et réponse aux menaces.
En faveur de l'expansion et de la croissance
Cette approche permet aux clients de bénéficier d'une offre simplifiée de connectivité et de SASE, gérée par un portail de gestion cloud intuitif et multi-tenant. Tout en bénéficiant d'une infrastructure réseau mondiale, les clients peuvent accéder en temps réel à des solutions SASE sécurisées. Ces solutions permettent le contrôle des données sensibles dans les cas d'utilisation d'IA générative, la gestion autonome de l'expérience numérique (ADEM) et la gestion des politiques de sécurité en temps réel.
En termes de sécurité, cette solution offre un accès réseau zero trust et end-to-end (ZTNA), avec une visibilité complète sur le réseau de données pour les différents sites distants, clouds et datacenters. Elle intègre également une connectivité simplifiée des fournisseurs de services pour un accès transparent aux clouds publics et hybrides. Les clients dotés de stratégies multicloud peuvent ainsi améliorer la fiabilité de leurs réseaux.
Notre partenariat en pleine transformation : Orange Business, Orange Cyberdefense et Palo Alto Networks
Ce partenariat est une avancée majeure vers une transformation globale des modes de fonctionnement entre Orange et ses partenaires. Cette collaboration donne aux clients l'autonomie de composer leurs solutions en fonction de leurs besoins, grâce à une interface fournie par Evolution Platform et aux performances renforcées de SP Interconnect.
En savoir plus
Pierre Marie Binvel, Orange Business
Pierre-Marie, Vice-Président et Head of Connectivity Product Marketing, supervise l’ensemble des services et du développement des produits de la connectivité B2B, ainsi que les activités Marketing pour Orange Business. Il est également responsable du développement de la plateforme de services permettant aux clients B2B de consommer des services de qualité, composables et basés sur le cloud, incluant la connectivité et des services de sécurité avec une expérience cloud native.
Kaja Narum, Orange Cyberdefense
Cyberdefense, est chargée des services de sécurité à l'échelle mondiale et dirige une équipe de chefs de produit. Kaja est un nom reconnu dans le domaine de la cybersécurité et bénéficie d’une vaste expérience dans des postes de direction. Kaja, Vice-Présidente et Managing Director par intérim de la Norvège pour Orange
Yogesh Ranade, Palo Alto Networks
Yogesh occupe le poste de Senior Director Product Management chez Palo Alto Networks. Il dirige l'innovation des produits pour Prisma SASE, mettant l'accent sur le Service Provider, Managed Services et d'autres initiatives menées par les partenaires.